Lors de la remise des certificats aux 600 nouveaux moniteurs sportifs mercredi dernier au local du MJSAC, le président Martelly a déclaré que les joueurs haïtiens vivant à l’étranger sont « des joueurs achetés par la Fédération Haïtienne de Football (FHF) pour défendre les couleurs du pays car les amants du foot ne connaissent pas vraiment ces intrus ». Dans une note de presse de la FHF, le président Dr Yves Jean Bart a démenti ouvertement les propos du chef de l’Etat. Lisez le contenu de cette note: NOTE DE RECTIFICATION DES PROPOS DU PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE: LES GRENADIERS SONT DES PATRIOTES ET MÉRITENT LE RESPECT La Fédération Haïtienne de Football a écouté avec tristesse et déception des déclarations publiques de S.E. Michel Joseph MARTELLY, Président de la République, faites deux (2) fois récemment (en Juillet dernier à La Plaine du Nord) et hier mercredi 2 Octobre au siège du MJSAC traitant de manière irrespectueuse et dégradante les footballeurs internationaux expatriés et licenciés à l'étranger de « BAN NEG RANMASSE KI PA AYISYEN « Le paradoxe dans cette affaire est que depuis l‘avènement de ce Gouvernement, tous les athlètes formés par l'Etat haïtien à l'ENTS sous l'égide du Gouvernement avant même qu'ils terminent leur formation sont interdits de jouer ni dans des clubs, ni dans les sélections d'Haïti. Cela voudrait dire qu''un Joueur comme Messi qui a grandi et s'est épanoui en dehors d'Argentine qui se met au service de son pays actuellement n'est pas Argentin, ou un SHOUBOU, un Wyclef JEAN ou même un Michel Martelly qui ont fait fortune en terre étrangère ne sont pas Haïtiens. C'est une forme d'expression très négative et malheureuse qui va alimenter l'ostracisme vis-à-vis des Haïtiens vivant en terre étrangère, une diabolisation qui aura pour effet de creuser une discrimination préjudiciable à la nation et ses fils parmi les plus méritants. Ceux qui alimentent le discours du Chef de l‘État de réflexions aussi dangereuses et discriminatoires oublient que son Gouvernement déploie une politique basée sur la force de la DIASPORA. Comment peut-on diaboliser et traiter de NEG SOU TET KAY un patriote qui fait rayonner partout le nom du pays ; comment peut-on traiter d'apatrides les Jeff Louis (AS NANCY, de Mirebalais), Kervens Belfort (Suisse, FC Sion de la Gonâve), Judelin Aveska (Etudiantes de Argentine, Cap Haïtien), Mechack Jérôme (Sporting Kansas de LIANCOURT), Peterson Joseph, (Sporting Kansas de laCroix des Mission)Jean Philippe Peguero (de Port De Paix), Jean Eudes Maurice (Paris St Germain, de Croix des Bouquets), Reginald Goreux (Standard Liège né à Saint Michel de I'Attalaye), Jean Marc Alexandre (Orlando City né à Verettes), Johny Placide (France, Stade de Reims de Macéan, Aquin), Renald Metellus (FC Le Havre de Miragoane), Hervé Bazile (FC Amiens ,de La Colline d'Aquin), Wilde Donald Guerrier(Wisla Cracovie né à Chantal), Kim Jaggy ( FC Will, né à Delmas), Sony Nordé (Egypte et né à Delmas), Pierre Jean Jacques (SM Caen, du Cavaly de Leogane), ,,.etc.etc...etc... C'est Dommage que les Conseillers du Président de la République dont on ne doute pas de son amour du football s'amusent à intoxiquer le chef de l‘État de fausses informations dans le but de détruire l‘extraordinaire travail que nous faisons à former des jeunes pour réussir une carrière pro à l'étranger et parallèlement à élever le niveau de nos compétitions et de nos équipes nationales, et surtout ils ne visent qu'à détruire tout ce que la FHF entreprend pour créer un échec dont ils essaieront de profiter par la suite. C'est dommage que le Président de la République, qui ne cesse d'inviter des Hommes d’Affaires à venir investir au pays et qui clame sa volonté de lutter contre la pauvreté extrême, ostracise les Haïtiens de l'Extérieur et leurs descendants et à travers eux, l'ensemble des Haïtiens qui ont été chercher leur salut à l'étranger ; cet ostracisme et cette tendance qui refuse la qualité d'Haïtiens aux expatriés et dont le Président lui-même qui a vécu lui-même longtemps en terre étrangère est la 1ère victime de cette discrimination qui voit comme apatride tout haïtien ayant laissé un certain temps le pays. La FHF, n'a d'autre objectif que : • D'aider le plus haïtiens à se construire un futur propre par des moyens sains en faisant fortune grâce au football • De construire la meilleure équipe nationale sans exclusion ni préjugé avec les meilleurs talents nationaux et internationaux pour une représentation digne du pays sur la scène mondiale. • De continuer sa stratégie utilisée d'ailleurs dans les 209 Fédérations membres de la FIFA à savoir l'équipe nationale appartient au pays et tous les natifs natal ont le droit et le devoir de défendre les couleurs nationales. Bizarrement, lors de ces déclarations révoltantes, les deux Joueurs internationaux cités en exemple par le Chef de l'Etat comme « natif natal » Jean Roland Dartiguenave (VENEZUELA) et Jhony Descollines (SALVADOR) ont eux aussi monnayé leurs talents dans des Associations nationales étrangères avant de revenir en fin de carrière au pays. La FHF qui est le gestionnaire des sélections nationales réaffirme que notre pays, grâce aux investissements de nos Clubs, à nos programmes de jeunes, au travail des éducateurs Haïtiens assistés d'experts étrangers que HAITI, n'a jamais disposés d'autant de joueurs de haut niveau susceptibles de la faire monter encore plus haut dans la hiérarchie internationale et il n'est pas normal qu'au moment où le monde entier félicite les progrès accomplis SANS RESSOURCES par le football haïtien que d'autres, cachant leur ambition et intérêt personnels, s'amusent et aient I ‘audace de saper cette ascension en utilisant la puissance publique pour porter le plus HAUT RESPONSABLE à insulter et dénigrer des patriotes qui chaque semaine, sur les stades prestigieux d'Europe et d'Amérique vendent gracieusement HAIT CHÉRIE ET SA JEUNESSE CONQUÉRANTE.
C’est l’équipe de l’A.S Mirebalais qui est sacrée championne du championnat national de première division pour la saison 2013, à la faveur de sa victoire d’un but à zéro contre les léogannais du Valencia à Léogane même, lors de la 10e et dernière journée de la phase finale disputée le dimanche 6 septembre 2013. C’était un peu inespéré. Les fans du football ne mettraient pas leurs mains au feu pour l’équipe de Jean Claude Josaphat, face a l’équipe tenante du titre dans son fief et qui vient tout juste de disputer la phase de poule de la ligue des champions de la CONCACAF et qui n’a jamais été ridicule dans son niveau de jeu. Mais a la surprise quasi générale, sous les yeux même des milliers de fans léogannais qui remplissaient le parc Hendrich, Vaniel Sirin a offert un 2e titre a la ville de Mirebalais après celui remporté en 2005. Et les mirebalaisiens n’ont pas triomphé sans gloire. Leur 2e sacre arrive après dix (10) matchs sans défaite soit 6 victoires et quatre (4) nuls notamment cette victoire d’un but à zéro contre le Valencia à Leogane grâce a ce but de Vaniel Sirin. L’équipe entrainée par Jena Claude Josaphat est constituée d’éléments expérimentés comme Frantz Pierre, Vaniel Sirin, Peterson Desrivières ou Harold Fede, mais aussi de très jeunes joueurs comme Desiré Jonel l’international des moins de 17 ans. Avec une telle équipe, de tels joueurs, un tel football, couronné de tels résultats, on peut affirmer que la ville de Mirebalais est le nouveau bastion du football national. Avec désormais deux titres de champion nationaux, une équipe dotée d’attaquants figurants parmi les meilleurs buteurs du championnat , du meilleur gardien de but de la compétition , et surtout des jeunes pour assurer l’avenir de ce qui est entrain d’être construit , l’on doit grader les yeux fixes sur Mirebalais tant pour le super huit que pour la prochaine saison. Cela ne va surement pas s’arrêter la… Bravo aux coéquipiers de Frantz Pierre qui se sont bataillés sur le terrain jusqu’au bout pour ce titre! Chapeau a Jean Claude Josaphat qui avec une équipe expérimentale et hétérogène constitue de joueurs venus d’horizons divers, a su réaliser cet exploit. Et en fin félicitations a toute la ville de Mirebalais qui a toujours été debout comme un seul homme derrière leur équipe, leur fierté !!!
Lundi, la police de Petit-Goâve, a arrêté grâce à la collaboration de la population, deux jeunes individus originaires de Carrefour (Port-au Prince) : Daniel Émile Alphonse et Chester Compere, après que ces deux malfaiteurs aient procédé à l’échange de faux billets américains, pour un montant de 600 dollars, chez un commerçant de la place, Mercidieu Rosias, qui leur a remis l’équivalent en gourdes. La police a pu appréhender ces deux malfaiteurs, qui circulaient à bord d'un véhicule Toyota Land Cruiser immatriculé BB-30246. Un revolver calibre 38, des cartouches, une paire de menottes, un poignard, une machette, une hache, une radio de communication, un permis de détention d'arme à domicile avec un faux numéro et une certaine somme d'argent, ont été trouvés à bord du véhicule. Notons que l’un des deux individus arrêtés, Daniel Émile Alphonse, avait déjà été incarcéré, le 7 janvier 2013, pour trafic de stupéfiants...
AFP Trois ans après l'apparition du choléra en Haïti, des avocats de victimes ont porté plainte mercredi à New York contre l'ONU, affirmant que l'organisation internationale en était responsable et devait verser des compensations qui pourraient atteindre des millions de dollars. Cette plainte en nom collectif, déposée devant le tribunal fédéral de Manhattan par cinq Haïtiens, entend représenter les plus de 670.000 personnes qui ont souffert de cette épidémie introduite par des Casques bleus népalais en octobre 2010, a expliqué lors d'une conférence de presse l'avocat Ira Kurzban, rappelant que plus de 8.300 personnes en étaient mortes. "C'est la pire épidémie de choléra au monde", a-t-il insisté, en soulignant qu'avant son apparition en octobre 2010, Haïti n'avait connu aucun cas de choléra en plus de 100 ans. En dépit d'une douzaines d'études sur le sujet, dont une des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), l'ONU "n'a jamais reconnu sa responsabilité", a regretté lors de cette conférence de presse l'avocate de l'Institut pour la justice et la démocratie en Haïti (IJDH), Beatrice Lindstrom, estimant que le recours à la justice était la seule solution. La plainte rappelle que 1.075 Casques bleus népalais étaient arrivés entre le 9 et le 16 octobre 2010 en Haïti, dans le cadre d'une rotation de six mois de la mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah). Ces soldats népalais avaient été entraînés dans les environs de la vallée de Katmandou, où sévissait une violente épidémie de choléra. Les eaux usées et le mauvais état des installations sanitaires en Haïti --victime neuf mois plus tôt d'un grave tremblement de terre-- , ont rapidement propagé la maladie via la rivière de la ville de Mirebelais dans le centre du pays, avec un premier mort le 14 octobre 2010 et 135 durant le premier mois. La plainte, qui vise l'ONU, mais aussi son secrétaire général Ban Ki-Moon, la mission de stabilisation de l'ONU en Haiti (Minustah) et Edmond Mulet, son ancien secrétaire général adjoint, accuse l'ONU de "comportement négligent, dangereux, et tortueux". Elle ne précise pas de montant d'indemnités qui, selon Mme Lindstrom, devra être décidé par un jury populaire. Mais lors de discussions précédentes avec l'ONU, l'IJDH, basée à Boston, avait avancé des chiffres de 100.000 dollars pour chaque mort, et 50.000 dollars pour chaque personne infectée, a reconnu mercredi l'avocate. "Eliminer le choléra en Haïti prendra dix ans et coûtera 2,2 milliards de dollars", a-t-elle également déclaré à l'AFP. L'ONU, selon elle, a alloué au problème seulement 1% de ce montant. Les plaignants s'attendent à ce que l'ONU plaide l'immunité. En février dernier, c'est sur cette base que l'organisation avait d'ailleurs répondu à une précédente demande de l'IJDH datant de novembre 2011. Cette demande n'est "pas recevable au titre de la section 29 de la Convention sur les privilèges et immunités des Nations unies" de 1946, avait indiqué le porte-parole de l'organisation, Martin Nesirky. Pas de commentaire à l'ONU Mercredi, l'ONU a précisé qu'elle restait sur cette position et s'est refusée à commenter le dépôt de la plainte. Mais un porte-parole a souligné que l'ONU "s'efforce de faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider la population de Haïti à surmonter l'épidémie de choléra". "Nous pensons que nous allons gagner", a affirmé de son côté Ira Kurzban. "Ce sont des circonstances uniques, pour lesquelles l'ONU ne peut pas se cacher derrière le bouclier de l'immunité", a-t-il ajouté, précisant qu'ils iraient en appel si le tribunal décidait de ne pas se saisir de la plainte. Selon Mme Lindstrom, les faits sont établis, et la question est "de savoir comment l'ONU décidera d'y répondre. Nous espérons qu'elle décidera de reconnaître sa responsablité, et nous espérons que le tribunal (...) jugera la plainte recevable", a-t-elle déclaré à l'AFP. New York est la ville où se trouve le siège de l'ONU. Selon la plainte, des cas de choléra ont été détectés depuis aux Etats-Unis, en Républicaine dominicaine et à Cuba.
P-au-P, 9 oct. 2013 [AlterPresse] --- Dans une déclaration le 9 octobre 2013, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) craint l’impact catastrophique que peut avoir sur les enfants la décision de la Cour constitutionnelle de dénationaliser des milliers de Dominicains. « Sans nationalité, les enfants peuvent se voir refuser l’accès à des programmes de protection sociale de base, ils ne peuvent pas obtenir de certificat de formation ou de diplôme d’études, ni de carte d’identité ou de passeport », réagit l’Unicef. L’organisme craint que ces enfants ne soient encore plus facilement victimes d’exploitation et de sévices. Pour l’Unicef, la décision de la Cour constitutionnelle est tout bonnement illégale au regard des conventions et traités internationaux auxquels la République Dominicaine est partie, dont la Convention des Nations Unies relatives aux droits de l’enfant de 2001. « A cause des dispositions contenues dans la nouvelle décision, ces enfants risquent d’être expulsés, en violation des principes énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, en particulier les articles 12 et 15 », souligne encore l’organisme onusien de protection de l’enfance. Se disant prête à aider l’Etat dominicain, l’Unicef lui recommande de mettre en place des procédures garantissant le droit de chaque enfant à une nationalité. Le 25 septembre 2013, la Cour constitutionnelle dominicaine a rendu public un arrêt ordonnant à la junte électorale dominicaine de supprimer des listes électorales des Dominicains et Dominicaines nés de parents étrangers sur le sol dominicain après 1929. Une grande majorité est d’origine haïtienne. Depuis lundi 7 octobre, le président dominicain Danilo Medina a entamé un processus de consultation auprès de plusieurs organisations et prévoit de discuter avec d’autres institutions de l’Etat. En Haïti deux sit-in de dénonciation ont déjà eu lieu devant les locaux de l’ambassade dominicaine à Port-au-Prince et le gouvernement haïtien a rappelé pour consultation son ambassadeur à Santo Domingo, Franck Cinéas.