Première Journée de Grève
Lundi, la première de deux journées de grève des transports, lancée par la Plateforme Nationale des Syndicats de Transports Fidèles (PNSTF), qui regroupe une vingtaine d’organisations syndicales, a paralysé toutes les activités économiques, de Port-au-Prince et de plusieurs villes de province à l'exception du Cap-haïtien et des Cayes où les activités, selon la presse locale, étaient quasiment normales. Rappelons que le PNSTF exige une réduction de 100 gourdes sur le prix du gallon de carburant, ce que refuse d’envisager le gouvernement qui qualifie cette revendication d’irréaliste.
À Port-au-Prince, les rues étaient quasi déserte, très peu de véhicules étaient visibles, beaucoup moins que lundi dernier 2 février où de nombreux actes de vandalisme avaient été constatés ( véhicules brûlés, jets de pierres sur les automobilistes qui aient osé sortir). La plupart des écoles, les banques et les commerces étaient fermés. Les rares bureaux de l’administration publique qui étaient ouvert, opéraient avec un effectif réduit. La plupart des stations de transports interurbains à destination et en provenance des villes de province étaient désertes.
Deuxième Journée de Grève
Pas de grande différence entre la journée du lundi 9 et celle du mardi 10 janvier.
Les rues toujours désertes. Les écoles, les commerces fermés.
Quelques rares commerces, comme les grands spermarkets de Pétion Ville avaient cependant ouverts leurs portes.
Quelques incidents à signaler. Le plus grave est qu’on a attaqué à coups de “roches” le cortège du président de la république, alors qu’il sortait de sa plage, côte des Arcadins. Plusieurs blessés ont été signalés.
Dans les principales rues de la capitale, un important dispositif policier avait été déployé à travers des patrouilles fixes ou mobiles. Dans quelques quartiers, des jeunes avaient obstrué la voie publique avec des barricades de pneus enflammés, bloquant certains rues à l'aide de grosses pierres et de troncs d'arbres pour décourager les automobilistes.
Plusieurs incidents ont été rapporté entre les manifestants et les forces de l’ordre, qui s’efforçaient de dégager les barricades. Des affrontements qui auraient fait plusieurs blessés à Port-au-Prince, selon des médias locaux, une information non confirmée par la Police Nationale d’Haïti (PNH).
Le Commissaire Godson Orélus, Directeur Général de la PNH, a fait état de l’arrestation d’au moins 20 personnes accusées de trouble sur la voie publique, notamment dans les zones de Delmas, Croix-des-bouquets et Pétion-ville et rapporté l’agression à Cité-Soleil d’Yves André Ravin, un agent 4 de la PNH, qui a reçu plusieurs coups de couteau le Lundi 9 février.
Le premier minisre Yvans Pal escorté de la première dame ont rendu visie au policier hspitalisé àl’hôpital Bernar Mevs.
Des responsables de l'Oposition radicale crient victoire:
Le « Mouvement Patriotique de l’Opposition Démocratique » (MOPOD) s'est félicité de la réponse à leur appel à la grève , tandis que Louis Gerald Gilles, un cadre de Fanmi Lavalas a déclaré, que la grève était « une réussite totale ».
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Duclos Benissoit confié que la grève était levée à notre collaborateur Jhovany André en remercient tous ceux qui avaient participé à cette grève. Il a particulièrement remercié la presse. Mais il a ajouté qu’après le Carnaval, le comité de syndicaliste allait passer à une vitesse supérieure, c’est à dire âpres le mercredi des cendre.
La mobilisation continue .
Elle observe seulement une trêve. Cependant l’Exécutif est resté sur ses positions en refusant d’accorder au syndicalistes une diminution de 100 gourdes sur le prix du galon d’essence.
La grève a été respectée à 100 pour cent, ont tenu à souligner les représentants des organisations syndicales. Si on est arrivé à ce stade, c’est parce que l’argent de Petro Caribe a été gaspillé, partager entre des petits copains.
Mais chacun se demande quelle est l’autre alternative dont dispose les syndicalistes puisque la grève tout en ayant réussi à cent pour cent n’a pas contribué à faire descendre le prix de l’essence .
Toujours concernant la journée de grève générale du 10 février, un autre collaborateur de Mélodie FM, Dahlès Buteau a visité quelques administrations publiques et a remarqué que malgré les dispositions prises par le pouvoir en place, les gens n'étaient pas sur leur lieu de travail.
Des autobus " Dignité " avaient été mis à la disposition de la population, et particulièrement des employés des administrations publiques. Mais ces autobus circulaient à moitié vides.
Le reporteur s'est rendu à DGI - Direction Générale des Impots - . au Ministère à la Condition Féminine, au Bureau Général des Postes. Partout, cel a été le même constat: les effectifs réduits carrément de moitié. Seuls les cadres supérieurs des administrations publiques avaient pu se rendre sur leur lieu de trvail, parce que disposant dun véhicule. Les autres ont été en quelque sorte forcés de rester chez eux, par manque de myens de ransport. va sans dire que la décision de metre les autobus DIGNITE à la disposition de la population est venue trop tard ou que les gens ne savaient pa exactement où prendre ces autobus.
L'opinion du directeur général du Parc Industriel sur la grève a pu être écoutée sur le ondes de Mélodie FM à la grande émission Mélodie matin qui a fait un tour d'horizon pour renseigner au mieux le public.
"Le Parc Industriel a des commandes bien spécifiques à accompli r" a t il tenu à mettre en relief.
En ne satisfaisant pas les contrats, en ne respectant pas les dates de livraison, on s'expose à voir ces clients s'en aller ailleurs, dans les pays voisins d'Haïti par exemple. La stabilité est le numéro un pour l'obtention de contrats de ces firmes."
Pour lui, forcer ainsi le Parc Industriel à fermer ses portes, est un comportement irresponsable qui ne peut que mettre en danger les faibles acquis du secteur industriel. D'ailleurs Saint Domingue est actuellement en train de construire un immense parc industriel et nul doute que tous les clients insatisfaits d'Haïti iront ailleurs. Aussi les pays voisins se frottent ils les mains en constatant ce comportement des Haïtiens espérant pouvoir bénéficier des retombées de ce mouvement irréfléchi."
Il a tendance à vouloir tourner le dos pour chercher un pays ayant davantage de stabilité parce que il doit honorer ses contrats.
En affichant ainsi notre irresponsabilité les Haïtiens font le bonheur des pays voisins de la région qui espèrent bénéficier des firmes qui vont laisser Haïti pour aller s’installer chez eux.
Dans une note à la presse les étudiants font part de leur décision de ne pas s’arrêter en chemin.
Ils vont continuer les activités pour forcer le gouvernement à baisser le prix du gaz.
Les étudiants ne sont pas là pour faire violence sur la population. C’est le pouvoir uniquement qui agit ainsi, poursuit la note des étudiants..
Ils annoncent pour le vendredi 13 février une manifestation répondant au nom de Gaz Naval qui doit commencer à l’Avenue Christophe pour descendre l’avenue Lafleur Ducheine , passer à la Rue Capois pour aboutir devant le Palais National.