« Jean Marie Guillaume, Directeur Général du Conseil National des Télécommunications (CONATEL) vous présente ses meilleurs vœux pour le Nouvel An et profite de cette occasion pour vous informer que le service de Portabilité de Numéro Mobile (PNM), qui permet à l'abonné de conserver son numéro de téléphone en changeant d'opérateur, initialement prévu en ce début d’année, est reporté au 1er novembre 2015.
En effet, suite aux délais proposés par les fournisseurs des opérateurs pour l'acheminement de certains équipements qui devraient être livrés à Port-au-Prince au mois de mai 2015, et compte tenu de la durée d'installation de la plateforme, et de mise en place des procédures techniques et administratives y afférentes, le CONATEL, de concert avec les opérateurs NATCOM et DIGICEL, a dû prolonger la mise en service de la Portabilité de Numéro Mobile à la date ci-dessus mentionnée.
Le CONATEL, toujours soucieux de permettre à la population de bénéficier de meilleurs services, vous prie de recevoir ses salutations les meilleures. »
Alors que des rumeurs les plus alarmistes circulent autour de ce qui se passera le 12 janvier et les jours suivants ; que le Président Martelly est soumis à une montée de la pression de l'opposition et de la Communauté Internationale le Chef de l’État a invité ce mercredi midi à l’hôtel Kinam, les partis politiques de l'opposition radicale, pour poursuivre le dialogue entamé sur la conjoncture politique actuelle, des mesures d’apaisement et tenter de trouver un solution à la crise
Si plusieurs de ces partis de l’opposition ont indiqué, selon nos sources, qu’ils répondront présent à cette invitation, les responsables de ces formations restent ferme sur leur position et entendent faire savoir au Président Martelly, qu’ils n’acceptent pas la nomination d’Evans Paul, comme Premier Ministre.
Le « Mouvement Patriotique de l’Opposition Démocratique » (MOPOD), qui a durcie encore sa position ces derniers jours et qui n’a pas été invité à cette rencontre, confirme qu’il rejette de toute façon, toute idée de négociations avec le Président Martelly, dont il continue de réclamer la démission Ce mercredi, le Chef de l’État rencontrera également la nouvelle Commission sénatoriale formée mardi, composée de 5 sénateurs représentant toutes les tendances, qui remettent en question l’accord tripartite pour discuter des différents points, qui font l’objet de contestations des sénateurs, des préalables demandés et tenter d’apaiser les tensions et trouver une solution acceptable pour tous...
À 5 jours de l’échéance fixée dans l’accord du 29 décembre 2914, même les observateurs les plus optimistes ont du mal à croire, que ce qui n’a pas pu se régler en 3 ans, puissent se régler en 5 jours...
Port-au-Prince, jeudi 8 Janvier 2015 : Le Bureau de Communication de la Présidence informe la population en général et la presse en particulier que, par arrêté en date du 6 Janvier, le lundi 12 Janvier 2015 est déclaré journée de commémoration et de réflexion dédiée à la mémoire des victimes de la catastrophe provoquée par le tremblement de terre ayant dévasté le pays le 12 Janvier 2010.
Durant cette journée, le drapeau national sera mis en berne, les discothèques et autres établissements assimilés resteront fermés, et les stations de radio et de télévision sont invitées à programmer des émissions et de la musique de circonstance.
Le Bureau de Communication de la Présidence remercie les médias pour la large diffusion qu’ils feront de cette note.
Selon l’organisation de défense des droits humains, beaucoup de sinistrés de la catastrophe se sentent abandonnés face aux échecs des politiques gouvernementales, aux expulsions forcées et aux solutions a court terme.Selon un rapport baptisé « 15 minutes pour partir », les violations du droit à un logement convenable en Haïti après le tremblement de terre, l’aide au développement qui a afflué à la suite du séisme n’a pas abouti à des solutions de logement sûres et durables.D’après le rapport d’Amnesty International, moins de 20 % des solutions de logement proposées peuvent être considérées comme durables ou à long terme. La plupart des programmes se contentent plutôt de proposer des solutions provisoires, par exemple les T-Shelters (abris de transition), qui sont de petites structures construites avec des matériaux légers, conçues pour durer trois à cinq ans.D’après les dernières données disponibles, 123 camps de personnes déplacées, accueillant 85 432 personnes, sont toujours ouverts en Haïti. Si le nombre de personnes vivant dans des camps a fortement diminué depuis 2010, plus de 22 000 foyers n’ont toujours pas de logement satisfaisant, écrit l’organisation.De plus, Amnesty international fait remarquer que les conditions de vie dans les camps de personnes déplacées sont très difficiles. Un tiers des habitants de ces camps n’ont pas accès à des latrines. On compte en moyenne un sanitaire pour 82 personnes.abris dans des camps de fortune depuis 2010, révèle l’ONG, ajoutant que la grande majorité d’entre elles ne se sont vu proposer aucun autre endroit pour se réinstaller, et sont retombées dans la pauvreté et l’insécurité.Face a cette situation, l’organisation appelle le gouvernement haïtien à mettre en place des garanties contre les expulsions forcées et à faire en sorte que les solutions de logement qui sont en train d’être mises en place soient pleinement accessibles et abordables pour tous ceux dont le droit à un logement convenable est le plus menacé. Elle demande également aux donateurs et aux organes internationaux de veiller à de ce que toutes les initiatives qu’ils financent ou soutiennent accordent une place centrale aux besoins à long terme de la population et à ses droits fondamentaux. HPN
Mercredi, le Sénateur François Anick Joseph a indiqué que le Premier Ministre nommé, Evans Paul avait encore une chance de franchir le cap du Parlement, conseillant à l’Exécutif de tout faire pour trouver un consensus avec les autres acteurs concernés.