Le président de la République, Jovenel Moïse, lors de sa participation au premier Forum de la jeunesse, le samedi 6 janvier 2018 au ranch de Croix-des-Bouquets, a pris position pour une autre utilisation des ordures dans le pays. Dans son discours qui a duré une cinquantaine de minutes, le chef de l’État n'a pas caché ses intentions concernant la gestion des déchets. Il dit mobiliser les équipements nécessaires pour gérer les fatras qui, selon lui, peuvent produire de l'électricité ou peuvent être transformés en compost.
Enthousiaste, Jovenel Moïse dit avoir la volonté de parvenir, au cours de l'année 2018, à une gestion digne et prometteuse des déchets dans tout le pays. Toutefois, il affirme qu'il n'a jamais su que la gestion des déchets se fait, avec la collaboration des mairies, par le Service métropolitain de collecte de résidus solides (SMCRS). «Je dois le dire, je ne le savais pas, c'est le maire de Port-au-Prince, Youri Chévry, qui me l'a appris. Je ne savais pas si les mairies avaient comme responsabilité de compiler les déchets pour être ensuite ramassés par le SMCRS afin de débarrasser les rues des ordures », a avoué franchement Jovenel Moïse.(dans Le Nouvelliste)
France
Des femmes, dont Deneuve, à contre-courant de l'indignation née de l'affaire Weinstein
People
Deneuve et 99 femmes défendent «la liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle»
Orange avec AFP, publié le mardi 09 janvier 2018 à 17h45
POLÉMIQUE. Dans Le Monde mardi, un collectif de 100 femmes, dont Catherine Deneuve, Élisabeth Lévy ou Catherine Millet, regrette la dénonciation des violences sexuelles, dans le sillage de l'affaire Harvey Weinstein. "La drague insistante ou maladroite n'est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste", estiment les auteures, qui voient, dans la mobilisation des derniers mois, une forme de "puritanisme". Elles défendent l'"indispensable liberté d'importuner" des hommes. Cette prise de position suscite de nombreuses réactions.
"Nous défendons une liberté d'importuner, indispensable à la liberté sexuelle", attaquent les auteures du texte publié mardi 9 octobre par Le Monde. Ce collectif de 100 femmes - dont Catherine Deneuve, Brigitte Lahaie ou Catherine Millet - publie une tribune pour s'opposer à la "campagne de délations" apparue après l'affaire Weinstein, à rebours des réactions suscitées par ce scandale mondial.
10 janvier 2018 Rezo Nòdwès Aucun commentaire
« Vous nous expulsez aujourd’hui de la République Dominicaine, nous y reviendrons demain« , a rapporté au journal Listin Diario, le Général Sugar Frugis Martinez de CESFRONT citant des haïtiens fraîchement arrêtés et déportés de la République Dominicaine ne voulant, selon toute vraisemblance, plus rester vivre au pays de Jovenel Moise, en dépit des promesses d’une « Caravane de changement » élargie qu’a tenues le président d’une République où corruption et impunité font bon ménage
Port-au-Prince, mercredi 10 janvier 2018 ((rezonodwes.com)).–Contrairement aux Etats-Unis et au Canada où, en matière des lois sur l’immigration, des récidivistes encourent toujours de lourdes peines, chez les voisins dominicains, ils sont nombreux les compatriotes haïtiens à faire et refaire l’expérience de traverser illégalement la frontière haitiano-dominicaine se contentant de jouer à cache-cache
D’ailleurs, un groupe d’ haïtiens en pleine phase de déportation, n’ont pas caché aux soldats dominicains leur vif souhait de revenir bientôt habiter leur pays (quoique démunis de documents légaux), profitant de l’inexistence d’un texte de loi traitant de la question de « migrants récidivistes« .
« La situation dans les zones frontalières avec Haïti est difficile car les militaires qui y sont postés, procèdent de temps à autre à l’arrestation de beaucoup de migrants haïtiens, sans documents de voyage légal« , a déclaré à Listin Diario, le général Sugar Frugis Martinez, directeur du Corps Spécialisé de Sécurité Frontière (Cesfront).
Le général Martinez qui se lamente sur le sort réservé d’avance aux haïtiens, n’étant autre qu’arrestation et déportation, dans leurs tentatives d’entrer illégalement en République Dominicaine, a révélé que « des haïtiens ont clairement formulé le vœu de retourner et cette fois-ci, ils seront accompagnés d’un parent« .
Cet officiel dominicain qui dit assurer la sécurité de la frontière 24/24, pour contenir l’immigration illégale des haïtiens, a révélé que « depuis le 30 décembre 2017 jusqu’à hier (mardi dernier), les membres de Cesfront et de l’armée dominicaine ont arrêté 10 099 haïtiens sans papiers qui ont vainement tenté de traverser la frontière« .
Ces haïtiens qui n’ont pas suivi à la radio lundi, le discours-marathon du Premier-ministre Jack G. Lafontant, préférant s’octroyer des crédits pour le soulagement partiel des bénéficiaires de TPS, aux Etats-Unis, ont été confiés aux autorités dominicaines de migration. Leur déportation était imminente.
En attendant de revenir sur Polifront dont on est sans nouvelle depuis la cérémonie de graduation de la centaine d’officiers, les militaires dominicains, de leur côté, ont rapporté qu’ils ont déjà, notez-le bien, fait prisonnier 7 fois plus d’ haïtiens en ce tout début d’année 2018.
Cependant, le président Jovenel Moise, dans son discours au Parlement, mardi dernier, soit 4 jours après une performance musicale de Michel Martelly qui excelle dans l’art de rabaisser le niveau de la présidence haïtienne, a affirmé qu’il demeure « convaincu que la meilleure politique migratoire est de renforcer l’État haïtien, de promouvoir l’Etat de droit, de produire davantage et mieux, de mieux éduquer le peuple, de fournir des services de base et de créer des emplois décents et durables« .
Parlant d’emplois décents, qu’avait bien accompli Jovenel Moise lors des dernières revendications salariales des ouvriers des industries de sous-traitances, se demande un étudiant haïtien « exilé » au Chili ?
Trump s'en prend aux immigrants en provenance de "pays de merde"
Paul Guyonnet
,HuffPost FR•11 janvier 2018
ÉTATS-UNIS - Le dérapage du jour est servi. Ce jeudi 11 janvier aux États-Unis, Donald Trump a déclenché une nouvelle polémique. Comme l'ont rapporté plusieurs médias locaux dont le Washinton Post et NBC News, à l'occasion d'une réunion en compagnie de législateurs, le milliardaire a tenu des propos particulièrement litigieux au sujet des immigrants menacés par ses projets de réformes.
Ce rendez-vous devait évaluer la possibilité de restaurer des protections pour les immigrants en provenance notamment d'Afrique, du Salvador et d'Haïti, dans le cadre d'un projet de loi sur l'immigration. Des débats qui ont visiblement agacé Donald Trump, qui a déclaré ceci:
"Alors que Durbin lui expliquait qu'un tel accord aurait un impact sur les gens en provenance d'Haïti, Trump a répondu, 'Haïti? Pourquoi est-ce qu'on veut avoir des gens d'Haïti ici?' Et ensuite ils ont parlé de l'Afrique. 'Pourquoi est-ce qu'on veut des gens qui viennent de tous ces pays de merde? On devrait avoir plus de gens d'endroits comme la Norvège."
Comme l'ont noté de nombreux journalistes, la réponse faite par laMaison Blanche dans la foulée ne niait d'ailleurs pas que le président des États-Unis ait tenu ces propos. Voici le contenu du communiqué: "Certains politiciens à Washington choisissent de se battre pour des pays étrangers, mais le président Trump se battra toujours pour le peuple américain. Le président n'acceptera un accord sur l'immigration que s'il s'attaque correctement au système d'attribution de visas par loterie et à la migration en chaîne, deux programmes qui fragilisent notre économie et permettent à des terroristes d'entrer dans notre pays."
Le député de Delmas, Gary Bodeau, est élu, par acclamation, président de la Chambre des députés. L’élu de Delmas succède à ce poste au député d’Ennery Gary Bodeau présidera le bureau de la Chambre au cours de la nouvelle année de la 50e législature.
Agé de 41 ans, Gary Bodeau a été en deux occasions questeur. Il a présidé, ce mercredi 10 janvier, sa première séance comme président de la chambre basse.
Avec 74 votes, le député de Tabarre, Caleb J. Desrameaux, est élu Vice-président aux séances du bureau de la Chambre des députés contre 39 pour le député Franck Lauture.
Myriam Amilcar, député de St Michel de l'Attalaye, est élu, avec 84 votes, Vice-président aux affaires administratives du bureau de la Chambre des députés contre 27 pour le député Enel Apollon.
Le député de la Croix des Bouquets, Jean Willer Jean, est reconduit au bureau de la Chambre des Députés comme Premier secrétaire avec 74 votes contre les 39 du député Abel Descollines.
Par acclamation, la députée de Savanette,Guerda Benjamin, est élue deuxième secrétaire du bureau de la Chambre des députés.