Alerte au tsunami pour plusieurs pays
Puissant séisme au large du Honduras
Agence France-Presse | Publié le 9 janvier 2018 à 22:12 - Mis à jour le 9 janvier 2018 à 22:56
Un séisme de magnitude 7,6 s'est produit mardi soir en mer des Caraïbes au large du Honduras, a annoncé l'institut américain de géophysique USGS, et une alerte au tsunami a été déclenchée.
Il n'y avait pas immédiatement d'informations sur des victimes ou des dégâts éventuels. Le séisme a eu lieu mardi soir à une faible profondeur, à 44 kms à l'Est des îles Swan, selon l'USGS.
«Sur la base des paramètres préliminaires du séisme, des vagues de tsunami dangereuses sont possibles dans un rayon de 1.000 kilomètres autour de l'épicentre», a indiqué le centre américain d'alerte aux tsunamis.
L'alerte sur une «menace» de vagues de tsunami concerne Cuba, le Mexique, le Honduras, Belize et la Jamaïque. Des «avertissements», terme qui désigne un niveau de risque moins élevé, ont été émis pour Porto Rico et les îles Vierges.
200 refugiés haïtiens enagés dans un voyage clandestine ont du être secourus par des grdes côtes haïtiens doubles d’agents de la protection civile
Leur embarkation sur laquelle environ 200 personnes avaient pris place étaient sur le point de couler quand les secours sont arrives.
Cela s’est passé le 6 Janvier 2018 dans la zone dénommée Fausse Passe, aux environs de Caracol . L’embarcation provenait de la Plaine du Nord.
Selon un communiqué du Garr il n’y aurait eu aucune victim a précisé Tony Denis, Coordonnateur de la Protection civile du département du Nord-est.
Ces voyageurs rescapés s’étaient embarqués à Balan, une localité de la Plaine du Nord pour se diriger vers Providenciales, une île de l’archipel des Îles Turques-
Contacté par le GARR le 8 janvier 2018, M. Denis a informé que les personnes rescapées ont bénéficié de l’assistance humanitaire de la part des autorités haïtiennes et elles ont déjà regagné leur domicile.
Soulignons que le 28 décembre 2017, 54 migrants haïtiens dont 47 hommes et 7 femmes qui se trouvaient à bord d’une embarcation de fortune avaient été arrêtés par la police de l’île Providenciales. Ils ont été repérés par un pêcheur de l’île tandis qu’ils s’approchaient dudit territoire britannique.
Le GARR s’indigne des conditions dans lesquelles les ressortissants haïtiens continuent de laisser le pays en quête du travail et de bien-être. Il les exhorte à envisager la voie régulière avant d’organiser leur voyage afin de ne pas mettre leur vie en péril.
Il appelle les autorités haïtiennes à mettre tout en œuvre pour améliorer les conditions de vie de la population haïtienne notamment ceux qui vivent dans les communes qui sont des potentielles zones de partance. Ce qui leur permettra de reprendre confiance dans le pays.
Des efforts consentis dans le secteur agricole par la communauté Kenscovite au cours de l’année 2017 ont été mis en exergue à l’occasion du traditionnel repas de nouvel an, baptisé : « Soup an nou ». Sous le leadership du fondateur de l’Association Afè Nèg Combite (ANC), le Révérend-Père Antoine Occide JEAN, connu sous le nom de Père Cico, cette traditionnelle activité de solidarité et d’entraide vielle de 36 ans déjà, a réuni, le jeudi 04 Janvier 2018, autour d’une même table une centaine d’agriculteurs venus des cinq sections communales de Kenscoff, des membres de la PROMODEV (Promotion pour le Développement) des représentants de l’organisation Canadienne, Solidarité Jeunesse ainsi que des amis de l’ANC.
Le bureau de l’ANC, cette association de développement agricole et rural, établi au cœur de la vile de Kenscoff est entièrement mobilisé pour l’occasion. Dehors, une fine pluie intermittente s’abat sur la ville, signe de bénédiction, dirait-on. La température, dans cette commune montagneuse de l’Ouest, placée à environ 1500 mètres d’altitude au-dessus de Port-au-Prince, est glaciale, en ce début du nouvel an. Pourtant, à l’intérieur, c’est la chaleur. La grande salle de réunion du bureau de l’Association est bien accommodée pour la circonstance. Le décor est bel et bien planté. Le blanc synonyme de pureté, de propreté et de perfection et le rouge symbole de victoire, d’ardeur et de courage, sont à l’honneur. Les convives ont déjà pris place autour d’une dizaine de grandes tables bien arrangées, laissant un long passage pour les va-et-vient. Juste à côté, c’est la table du buffet. De grosses casseroles remplies de soupe de giraumon (ou soupe de Citrouilles) toute fumante, dégageant une odeur délicieuse, vient chatouiller les narines des invités.
(Le Nouvelliste 10.01.2018)
La gestion des déchets est décrétée cause métropolitaine numéro un pour cette année. La décision a été prise par les 9 municipalités de la région, à savoir Port-au-Prince, Pétion-Ville, Kenscoff, Delmas, Tabarre, Cité-Soleil, Croix-des-Bouquets, Carrefour et Gressier à l’issue d’une journée de discussion réalisée à l’hôtel Marriott ce mardi. Une résolution a été prise en ce sens. Ce document porte la signature des maires de ces municipalités qui ont rencontré la presse dans l’après-midi.
Selon Jude Edouard Pierre, maire de Carrefour et également président de la Fédération nationale des maires (FENAM), cette résolution a été prise parce que les maires reconnaissent leur responsabilité dans cette question. « A tort ou à raison, nous les maires sommes pointés du doigt à cause de l’insalubrité de la région. Nous avons effectivement une responsabilité à ce niveau.
Effectivement, c’est l’une des fonctions traditionnelles des mairies », a-t-il dit.
Jude Edouard Pierre souligne que lui et ses pairs attendent de l’Etat central et du Parlement une allocation dans le budget pour la construction d’une usine de gestion de déchets. « Nous espérons que les autorités mettront en œuvre des campagnes de sensibilisation sur la question. De plus, le Parlement doit voter une loi instituant une taxe sur les fatras parce que l’État doit trouver les moyens financiers pour aborder ce problème. Le Service métropolitain de collecte des résidus solides (SMCRS) a failli à sa mission car il n’a pas ces moyens », a-t-il expliqué. Le maire de Carrefour espère que l’Etat mettra les moyens financiers à la disposition des mairies afin qu’elles puissent faire le travail. Car ce sont les mairies qui paient les conséquences de l’insalubrité.
Jude Edouard Pierre déplore que certains ne reconnaissent pas qu’il y a une responsabilité partagée dans la gestion des déchets. « La mairie a un rôle de balayage. Le SMCRS doit procéder à l’enlèvement des déchets. De plus, la police également a un rôle à jouer pour empêcher les citoyens de jeter leurs déchets où ils veulent », argue-t-il. A cet effet, Youri Chevry a souligné que des discussions seraient entamées avec le président de la République qui a promis de distribuer des équipements aux mairies.
Jude Alix Patrick Salomon, le Ministre de l’Économie et des Finances a révélé que les sanctions financières décrétées par l’Administration Trump contre le Venezuela, limitant notamment les transactions bancaires, ont pour conséquence que le Venezuela n’envoie plus de pétrole en Haïti depuis octobre 2017, la Banque de la République d’Haïti (BRH) n’étant plus en mesure d’effectuer les paiements en devises, en raison des mesures d’interdictions américaines.
Autres conséquence, le fonds PetroCaribe n’est plus alimenté et Haïti se trouve privé de cette source importante de financement à faible taux. Rappelons qu’antérieurement et selon les prix du baril sur le marché international, le Gouvernement haïtien transférait de 40% à 75% des montants perçus, à la PDVSA Petroleo S.A., la différence pouvant être payée par Haïti, sur 25 ans à un taux d’intérêt annuel de 1% après un délai de grâce de 2 ans. Notez que la variation du pourcentage conservé par Haïti dépend du prix du baril, plus le prix du baril est élevé, plus la partie conservée par Haïti baisse et inversement.
Une situation qui rend les choses plus difficile en Haïti, qui doit maintenant s’approvisionner en carburant sur le marché international et se trouve d’avantage exposer aux fluctuations du marché spot (marché ou les achats sont réglés immédiatement à l’opposé des marchés à terme) et ce, en attendant d’avoir trouver une alternative viable comme des commandes de carburant sur le long terme, ce en attendant d’avoir trouveune alternative viable, comme des commandes de carburant sur le long terme, ce qui nécessitera des garanties d’Haïti...
SL/ HaïtiLibre