Gary Victor prime au Café Flore de Paris
Vendredi matin au café de Flore à Paris, le jury a dévoilé les lauréat de la 14ème Édition du « Prix Littéraire FETKANN ! Maryse Conde » pour les différents catégorie : mémoire, recherche, jeunesse et poésie.
Les Prix Littéraire FETKANN récompense les ouvrages, recueils, travaux de recherche et essais qui insistent sur l’affirmation des droits de l’homme et favorisent le travail de Mémoire des pays du Sud et de l’Humanité toute entière sur la traite négrière et l’esclavage.
Le Jury a décerné le « Prix Littéraire FETKANN ! Maryse Conde 2017 » au célèbre écrivain, romancier, scénariste haïtien, Gary Victor, dans la catégorie « Mémoire » pour son roman « Les temps de la cruauté » publié aux Éditions Philippe Rey
Les temps de la cruauté :
« Dans un cimetière de Port-au-Prince, Valencia, portant son bébé dans les bras, mendie et se vend aux hommes au milieu des tombes. Lorsque Carl Vausier, en pleine dépression après une douloureuse rupture, la rencontre, il ressent une étrange attraction pour la très jeune femme, qui n'est ni amoureuse ni sexuelle. Il croit voir en elle la possibilité de sa propre rédemption.
Ce chemin se révélera cependant périlleux pour lui, car il le reliera à deux épisodes difficiles de son passé auxquels sa mémoire tente de donner d'autres contours.
Grâce à une maîtrise parfaite des rouages romanesques, Gary Victor va tisser ces trames pour faire surgir un final inattendu. Les vives tensions de la société haïtienne n'épargneront aucun personnage, et Carl se verra tour à tour instrument et victime de cette cruauté qui exerce une bien étrange fascination sur le lecteur »
Selon Hadom: c’est l’Etat haïtien qui nous doit
PORT-AU-PRINCE, 27 Novembre - L’Etat haïtien annonce son intention de traduire en justice la société Hadom, de la République dominicaine, pour avoir reçu un avaloir (une avance) de 10 millions de dollars américains pour la reconstruction du Palais législatif de la capitale haïtienne, détruit par le séisme du 12 janvier 2010, pour un total de 33 millions de dollars mais la firme dominicaine n’a rien entrepris jusqu’à date.
Le ministre haïtien de la Planification et de la Coopération externe, Me Aviol Fleurant, a mis Hadom en demeure soit d’entreprendre la construction du siège du Parlement haïtien, soit de restituer les 10 millions.
Cependant la firme dominicaine, propriété du sénateur dominicain Felix Bautista, celui-là même qui était lié (à l’époque) au parti actuellement au pouvoir à Santo Domingo, le Parti de la Libération Dominicaine (PLD), répond que c’est l’Etat haïtien qui a une dette de 52 millions envers elle. Et que voilà pourquoi les travaux sont arrêtés.
Selon les officiels du gouvernement haïtien, l’entreprise Hadom a disparu de la circulation en Haïti depuis 2014.
Mais selon l’ingénieur José Elias Hernandez Garcia, haut cadre de la firme Hadom (informations parues dans le Diario Libre, édition du 25 novembre 2017), c’est de tout un ensemble de projets de construction (19 au total) que l’entreprise avait reçu commande de la part de l’Etat haïtien, et non pas seulement du Palais Législatif.
Et dont 14 de ces œuvres ont déjà été inaugurées, deux sont en voie d’inauguration et trois sont encore en construction.
Le représentant de Hadom affirme que c’est l’Etat haïtien qui leur doit la somme de 52 millions 718 mille 364 dollars et 93 centimes, cela sur un montant total de 200 millions pour toutes les constructions.
Et par conséquent, tant que l’Etat haïtien n’aura pas déboursé ces 52 millions, Hadom ne reprendra pas ses activités en Haïti.
‘Nous avons réclamé le paiement pour ces diverses constructions sans arrêt depuis 2014, sans obtenir de réponse’ dit l’ingénieur Hernandez Garcia.
Sur ce, Hadom se déclare sur le point de fermer sa représentation en Haïti et de rappeler son staff technique qui comprend plus de 20 ingénieurs et un personnel administratif.
Les constructions que Hadom prétend avoir terminé sont le Ministère du commerce (Champ de Mars), le Cinéma Triomphe et l’avenue du Bord de mer, à Jacmel, S-E.
On sait que le Triomphe, lors de son inauguration, coulait comme une passoire.
Quant au Ministère du Commerce (Champ-de-Mars, Port-au-Prince), il n’a toujours pas été mis en utilisation parce que n’inspirant aucune confiance en matière anti-sismique.
Par la voix du ministre Aviol Fleurant, l’Etat haïtien exige la restitution des 10 millions de dollars touchés par l’entreprise dominicaine ou que celle-ci construise le palais législatif.
(Diario Libre, 25 Novembre 2017)
NORD OUEST
BRUTALE REMONTEE DU CHOLERA AU COURS DU MOIS DE NOVEMBRE.
A Mare Rouge, deuxième section communale du Môle Saint-Nicolas, l’épidémie de cholera a fappé fort. Au mins trois personnes sont décédées et une dizaine d’autres ont été hospitalisées, au cours du mois de novembre 2017. À Port-de-Paix c’était également le même cas de figure. Jusqu’au matin du dimanche 3 décembre, le quotidien « le National » a constaté huit (8) cas de choléra dont deux (2) fillettes de quatre et six ans, à l’hôpital Immaculée Conception de Port-de-Paix, sept (7) cas au CTE de la Croix Saint-Joseph, 3e section communale de Port-de-Paix, neuf (9) cas au centre médical Beraca, à Lapointe des palmistes, sans oublier les CTE de Mare rouge au Môle Saint-Nicolas, de Chansolme et de Saint-Louis du Nord ayant reçu de nouveaux cas de Choléra dans la soirée du samedi 2 décembre 2017. Les cas de choléra sont tellement fréquents dans ces derniers jours dans le département du Nord- Ouest, que même les détenus à la prison civile de Port-de-Paix n’ont pas été épargnés. Dans l’intervalle de deux semaines, environ une quinzaine de prisonniers ont été hospitalisés au CTDA de l’hôpital Immaculée Conception de Port-de-Paix. Sous les diligences des agents de l’EMIRA, une activité de désinfection a été réalisée dans les cellules de la prison civile Port-de-Paix pour réduire les risques, selon une enquête menée par le quotidien « le National.
Pour le mois de décembre qui vient à peine de commencer, on s’attend à une nouvelle hausse du nombre des personnes touchées par l’épidémie. Entre-temps, les différents centres de traitement de choléra continuent à recevoir beaucoup de patients atteints virus. L’ACF, de concert avec l’organisation « Médecin du monde », a entamé une opération de distribution de produits chlorés permettant un traitement partiel des eaux dans les zones frappées par l’épidémie. Cependant, ces interventions ponc- tuelles ne pourront pas apporter des solutions face au rythme de propa- gation de l’épidémie dans la région, vu l’état d’humidité régnant jusqu’à présent dans plusieurs contrées du département du Nord-Ouest, au- quel s’ajoutent les mauvaises pra- tiques d’hygiène de la population et l’incapacité des autorités sanitaires régionales à agir en conséquence par manque de compétence et de moyens logistiques.
Il faudrait aussi souligner les grandes difficultés auxquelles est confrontée la population des zones reculées pour transporter d’urgence les patients atteints de choléra dans un CTC. Bon nombre de patients meurent en cours de chemin, avant d’arriver à un centre hospitalier pouvant les prendre en charge.
Un groupe de voyageurs clandestins, composé de 60 garçons et 7 femmes, dont 4 mineurs (1 fillette et 3 garçon- nets), avait laissé les côtes du Cap- Haïtien dans la nuit du 28 novembre 2017, selon les explications fournies par l’inspecteur Thimogène Michel Berthony, responsable des gardes côtes au Cap HaUitien. Ces voyageurs proenaient en grande partie du Cap Haïtien, particulièrement de la section comunale de la Petite Anse.
Les réfugiés ont indiqué aux gardes-côtes américains q’ils avaient eté obliges de fuir leur pays, du fait de l’insécurité, du chômage et de la misère sévissant dans leur pays.
Ils se sont montrés aussi très critiques envers les autorités haïtiennes qui, selon eux, n’ont aucun plan pour améliorer les conditions socio-économique du pays-
« Nous serons toujours prêts à prendre la mer au péril de notre vie tant que nos situations de vie ne changent pas », ont-ils dit.
Le responsable des garde-côtes au Cap- Haïtien, l’inspecteur Thimogène Michel Berthony, déconseille fortement à la population de s’engager dans de telles aventures . Mais rien n’y fait. Ces voyages clandestins ne cessent d’augmenter.
Rappelons que le 17 juillet 2017, les gardes-côtes américains avaient déjà intercepté, puis refoulé dans la deuxième ville du pays, 113 illégaux Haïtiens qui tentaient clandestinement de quitter le pays à destination de Bahamas.
Vanessa Lamothe Matignon, l’Ambassadrice d’Haïti en France, Représentante Personnelle du Chef de l’État auprès du Conseil Permanent de la Francophonie nous informe que le Président Jovenel Moïse sera en France dans les prochains jours.
En cette circonstance l’Ambassadrice invite la Communauté haïtienne et les amis d’Haïti à une rencontre avec le Président de la République le dimanche 10 décembre 2017 de 17h00 à 21h00 à l’Hôtel Hyatt Regency Paris Étoile au Salon Grand Palais Royal, 4e étage