C’est une histoire digne d’un film de superman. Mais elle n’a rien d’une fiction. Un Haïtien a utilisé ses bras pour sauver une femme tombée du 9ème étage d’un bâtiment au Chili.
D’après Diaro Libre, un journal dominicain, l'incident est survenu à la capitale, Santiago, dans le quartier de l'Indépendance. Une femme est dangereusement suspendue d'un balcon au neuvième étage. En bas, une foule de passants s’agitent et poussent des cris de secours. Devant l’urgence de la situation, certains spectateurs n’ont pas hésité à brandir leurs téléphones portables pour filmer la scène de détresse.
Le hasard a fait qu’un certain Richard Joseph est arrivé au même moment dans le bâtiment où il avait rendez-vous avec des amis, à peine vient-il de performer à un évènement avec l'Organisation « Buena Onda » dans le cadre de la célébration de la bataille de Vertières. « Quand je suis arrivé j'ai vu deux j'ai vu deux personnes qui regardaient vers le haut et j’ai entendu des cris "ne vous jetez pas". Par curiosité je suis allé au parking pour regarder et j'ai vu la dame », a-t-il déclaré à la chaîne 24Horas.
Sa réaction ? « J'allais sortir mon portable pour enregistrer, comme c'est la mode, mais j'ai dit, c'est le moment d'aider cette dame, pas d'enregistrer. Si personne ne peut aider d'en haut, alors nous pouvons l'arrêter ci-dessous. »
Ayant eu du mal à s'accrocher aux barreaux du balcon, la femme est finalement tombée dans le vide et M. Joseph l’a attrapée. Elle a la vie sauve.
Pourtant, le jeune appréhende son acte héroïque comme un geste ordinaire : « Je ne pensais pas que c'était dangereux pour moi. Je me suis concentré et quand elle a atteint mes bras, j'ai plié la cheville et le genou et je suis tombé par terre. Quand je regardais, je pensais que j'avais rien fait, parce qu'il saignait de la bouche et ne respirait pas, mais trois minutes après, elle a repris son souffle. »
« J'ai essayé d'amortir le coup. Je ne pensais pas que j'allais la sauver, je pensais juste à la logique. Si quelque chose l'amortit avant de recevoir le coup, il y a des chances que sa tête ne frappe pas le sol pour mourir », a-t-il ajouté.
La survivante dont l’identité n’est pas dévoilée a été transportée à l’hôpital où elle se trouve dans un état critique. De son côté, Richard Joseph n’en est pas sorti indemne. Il a subi des blessures aux bras et au genou et se déplace maintenant au moyen d’une botte de marche.
Pour le sénateur américain Marco Rubio, la communauté haïtienne de Floride contribue grandement à l’économie américaine. Une déportation massive risque d’empirer les conditions économiques en Haïti et d'augmenter l’insécurité.
Dans une note de presse publiée dans le journal Miami Herald, le sénateur républicain pour l’Etat de Floride, a plaidé en faveur du renouvellement du TPS (Statut de Protection Temporaire) dont ont bénéficié des milliers d’haïtiens après le séisme du 12 janvier 2010. Il souhaite que l’administration américaine prolonge le programme.
Selon lui, le pays n’est pas encore prêt à faire face à cette déportation massive, car les conditions favorables ne sont pas rétablies en Haïti. L’épidémie de choléra, le cyclone Matthew qui a dévasté l’île, principalement la Grand-Anse, sont autant de problèmes identifiés par Marco Rubio. Il affirme par ailleurs que la communauté haïtienne de Floride qui vit sous TPS contribue grandement à l’économie américaine.
Les Haïtiens contribuent à peu près de 25% dans la production locale et représente une force vive pour Haïti. Une deportation massive risquerait d'augmenter l'insécurité dans le pays.
LA DECISION A ETE PRISE, CELLE DE NE PAS RENOUVELER LE TPS pour les 58.000 haïtiens bénéficiaires de ce statut leur permettant de rester vivre aux Etats-Unis, d’y travailler, tant que les conditions de vie dans leur pays ne se seront pas améliorées.
Mais alors que les 58.000 compatriotes devaient laisser les Etats-Unis d’ici le 22 Janvier 22017, ils ont maintenant un délai de 18 mois pour se préparer au grand départ, c’est à dire jusqu’au 22 Juillet 2019.
Et cette décision semble sans appel. C’est la secrétaire exécutive du Department of Homeland Security , Helen Duke qui l’a annoncé soulevant un concert de protestation .
Cette décision signifie que la protection dont benécifiait les 58.000 Haïtiens va expirer de façon définitive dans 18 mois et que les Haïtiens devront retourner chez eux. Les Haïtiens à fin de ces 18 mois retrouveront le statut qu’ils avaient avant l’obtention du TPS c’est à dire qu’ils ne pourront plus travailler et qu’ils pourront même être arrêtés et déportés.
Cette décision a rencontré l’adhésion de ceux qui ont toujours combattu pour la fin de ce statut protecteur, tandis que du côté des avocats qui depuis des mois se battent pour que l’administration Trump prolonge le statut pour au moins 18 mois a provoqué l’effet d’un véritable désastre pour les 58.000 familles vivant aux Etats-Unis. Cette décision est aussi désastreuse pour Haïti a objecté Marleine Bastien de
Fanm Ayisyèn nan Miami objectant qu’ele était inacceptable, parce que Haïti n’était pas prète à absorber une telle quantité de compatriotes.
Les 58 . 000 Haïtiens concernés vivent pous la plupart aux Etats-Unis depuis 13 ans et ont des enfants, 27.000 au total qui sont des citoyens américains. Plus de 80 % d’entre eux travaillent et 6.200 ont acheté des maisons et ont un mortgage à payer.
Les avocats pro TPS avaient objecté qu’en mettant fin au TPS serait quelque chose de cruel pour ces familles. Et les déporter de force dans leur pays d’origine est tout aussi cruel, parce que le pays ne s’est pas encore relevé du terrible tremblement de terre du 12 Janvier 2010.
Mais tous les efforts ont échoué. L’avocat Steven Forester coordonnateur de l’Institute or Justice & Democraty en Haïti a évoqué l’épidémie de cholera, les méfaits du cyclone Matthew. L’ambassadeur Paul Altidor qi avait demandé une prolongation de 18 mois avait attire l’attention sur le pays dépendait beaucoup de ces expéditions d’argent en provenance de la diaspora.
Mais cela n’a servi à rien et la Maison blanche a decide de ne pas prolonger le statut de protection pour les Haïtiens, malgré la promesse de Trump de servi de champion pour la cause haz¨ˆtienne ( déclaration faite Les relations entre les deux pays semblent plutôt tenues .en période électorale, lors de sa visite au Little Haiti Cultural Center.
Le statut du TPS a éte prolongé de 18 mois en quatre fois consécutives pour les Haïtiens depuis 2010.
Mais le secrétaire d’état John Kelly ne s’était jamais montré enclin à un nouveau renouvellement, lors de sa visite en Haïti en Mai 2017 , lors de sa rencontre avec le président Jovenel Moïse. .
Le Président Donald Trump a décidé de passer les vacances de la Thank’s Giving à West Palm Beach, dans SA LUXUEUSE VILLA, sur sa plage privée, à Mar a Largo.
Aussitôt connue la nouvelle, la communauté haitienne s’est mobilisée. Et pas seulement elle. En effet des activistes de toute la Floride ont été en quelque sorte galvanisé par l’annonce de cette arrivée.
Frederica Wilson, Gepsie Metellus, Marleine Basten, mais aussi le célèbre avocat des causes de l’immigration IRA KURZBAN.
Tous ont fait connaître leur point de vue.
« Nous savons tous que Haïti n’est pas à même d’absorber 60.000 nouveaux venus a clamé Gepsie Metellus de Sans La.
Des centaines de gens Haïtiens et autres sont arrivés dans un bus plein à craquer venu spécialement pour protester contre le séjour de Trump au Privat Beach Club. Il est programmé pour y passer toutes les vacances de la Thank’s Giving.
Des syndicalistes agitant des drapeaux marchaient sur un pont surplombant le Beach chantant : Fermez le, fermez le. Leur message au président état clair : « Si vous nous déportez, beaucoup d’hôtels de parks, de club comme le votre ne seront plus à même de fonctionner.
LE SUPER INTENDANT CARVLHO déclare :
Aucun enfant ne pourra être enlevé du sanctuaire que représente une salle de classe. Si le moindre enfant est menacé d’expulsion d’une salle de classe, je prendrai les choses en main.
Le Sud de la Florida a vu rouge quand est tombé le verdict condamnant près de 60.000 Haïtiens à vider les lieux d’ici Juillet 2019. Il y a eu une décision analogue pour les Nicaraguéens, une autre a mis en attente les 57.000 Honduriens qui viennent de bénéficier d’une extension de 5 mois. Mais ce sont les Haïtiens qui ont mis le feu aux poudres.
« Cette décision va nous donner davantage de pouvoir pour continuer la lutte a déclaré Frederica Wilson, Démocrate de Miami qui représente l’un des supports les plus importants pour les Haïtiens, la Haitian American Voters in the United States. Au cours d’une conférence de presse le mardi 21 novembre, elle a annoncé que la lutte va contonuer.
Marleine Bastien, ] de Haitian Women of Miami a tenue elle aussi une conférence de presse au cours de laquelle elle a vivement condamné la décision de l’administration Trump.
Et c’est ainsi que trois projets loi ont été immédiatement présentés au Congrès, y compris le projet bi –partisan : Extending Status Protection for Eligible Refuges with Established Residency Act ou ESPERER,.
Les Conditions en Haïti sont 10 fois pires qu’après le tremblement de terre, a déclaré l’avocat Ira Kurzban. II y a l’épidémie de choléra, il y a eu deux cyclones et le DHS s’est montré non observateur de la loi en ne cherchant pas à déterminer pourquoi le TPS devrait être renouvelé, prolongé. Ils n’ont pas considéré tout les facteurs qu’ils étaient supposé considérer. Kurzban a noté que avant d’examiner si oui ou non le USCIS allait prolongé le TPS, ils se sont penchés sur l’histoire criminelle de la communauté Haïtienne.
C’est de la discrimination. C’est du racisme a déclaré le célèbre avocat.
Port-au-Prince, lundi 27 Novembre 2017 : Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Jovenel Moïse, accompagné du Ministre des Affaires étrangères, M. Antonio Rodrigue, a été accueilli ce lundi 27 Novembre 2017 à Caracas, au Venezuela, par son homologue Nicolas Maduro dans le cadre d’une visite officielle dans ce pays frère.
Le Président Jovenel Moïse profitera de son séjour dans la capitale vénézuélienne pour parapher plusieurs accords de coopération dans les domaines de l’agriculture, des infrastructures routières et de l’énergie.
Le Chef de l’Etat n’entend rater la moindre occasion pour rechercher de nouvelles opportunités afin de permettre à Haïti de connaître un nouvel essor dans le cadre de son processus de développement.