Elle arrivera le 3 septembre et séjournera dans le pays jusqu’au 6 septembre 2009. Son but est de prêter un appui au gouvernement haïtien en vue du renforcement des institutions de développement socio-économique, de protection de l’environnement et de renforcement de la sécurité dans le pays. .« la mission cherche à mettre en relief les cas de réussite, notamment les programmes soutenus par la communauté internationale et leur impact sur le processus de développement en Haïti». L’Ambassadeur Albert Ramdin, secrétaire general adjoint de l’OEA a fait savoir que la mission tiendra avec les autorités haïtiennes des discussions additionnelles sur l'appui continu de la communauté interaméricaine à Haïti.
Seront membres de cette mission de hauts fonctionnaires des institutions du système interaméricain, notamment de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), de la Banque interaméricaine de développement (BID), de l'Institut interaméricain de coopération pour l'agriculture (IICA), de la Fondation panaméricaine de développement (PADF), des représentants d'États membres de l'OEA ainsi que des autorités de l'Organisation hémisphérique. La mission aura pour objectif d'encourager les institutions participantes à entreprendre des efforts et des initiatives concertés et d'attirer l'attention sur les réalisations du gouvernement et du peuple haïtiens ainsi que sur l'engagement pris par la communauté internationale d'une part, de contribuer à améliorer le climat politique, la situation économique et les conditions de sécurité et, d'autre part, de chercher à adapter les mandats émanés des institutions aux priorités définies par les autorités haïtiennes.
La mission fait suite aux mandats émanés du cinquième Sommet des Amériques et de la Résolution 2487 de l'Assemblée générale de l'OEA en appui au développement socio-économique et à la stabilité politique en Haïti. Cette résolution exhorte les institutions internationales de prêt et les partenaires d'Haïti à continuer à coordonner leurs initiatives avec le gouvernement haïtien, en vue de maximiser les résultats au moyen de filières et de procédures coordonnées pour la fourniture de l'ai
La Banque mondiale a annoncé mardi avoir décidé d’accorder un don de 22 millions de dollars à Haïti afin d’améliorer le sort des écoliers issus des couches sociales les plus défavorisées.Selon un communiqué rendu public à Washington, grâce à cette enveloppe au moins 135.000 enfants auront accès à l’école primaire pendant une année supplémentaire. Une partie des fonds servira aussi à l’amélioration des résultats de 40.000 écoliers et à l’acquisition de nouvelles fournitures scolaires.Ce don provient du projet "Education pour tous" dont les concepteurs souhaitaient permettre aux enfants des pays en développement de boucler au moins leurs études primaires à leur sortie du système scolaire. Ce programme a été mis en place par la Banque mondiale en 2002.Le communiqué rappelle que les dernières données de l’UNICEF, publiées il y a deux ans, montraient qu’au niveau primaire à peine un enfant haïtien sur deux est scolarisé.La BM, qui n’accorde plus que des dons à Haïti, avait déjà récemment décaissé des fonds pour la reconstruction d’un certain nombre d’écoles détruites par le passage dévastateur, en 2008, de quatre ouragans et tempêtes tropicales.
La mer a accueilli beaucoup d’invités à l’Ile-à-Vache (située à 10 km au sud-est de la ville des Cayes, Sud d’Haïti) le week-end écoulé à l’occasion de la première régate haïtienne à être organisée sur cette célèbre île. Une manière de promouvoir les métiers de la mer et de stimuler le tourisme dans cette région dotée de grandes potentialités. Le samedi 29 août, pour la première fois en Haïti, une régate a pris le large. Et l’Ile-à-Vache a servi de cadre pour cette course de vitesse entre plusieurs bateaux. Cette compétition a réuni une vingtaine de voiliers pilotés par des marins locaux et sponsorisée par 17 entreprises commerciales haïtiennes. Pour le bon déroulement de l’initiative, chaque entreprise a apporté une contribution minimale de 750 dollars américains. Le montant recueilli a servi à peindre les bateaux en compétition, chaque voilier devant porter les couleurs d’une institution. Il était également question de dessiner les logos des sponsors, de récompenser les gagnants, de payer l’animation et de loger les quelque 16 journalistes ayant fait le déplacement. Ont également pris part a l’activité deux bateaux de contrôle, un bateau sécuritaire, un bateau de presse motorisé et un bateau de presse voilier. Sur place, près d’un millier de personnes, des habitants locaux mais également en provenance de la « grande terre » pour assister à l’évènement. Si la régate est un loisir, elle n’en est pas moins un sport vu l’effort physique auquel elle fait appel de la part des compétiteurs. Aussi sur chaque voilier, il y avait quatre marins expérimentés. Chacun d’eux avait un rôle précis. Et ceux qui ont franchi les premiers la ligne d’arrivée ont vraisemblablement fait preuve non seulement de la meilleure coordination, mais également de la plus grande dextérité, entre autres qualité requises. Romane Viédasque, le capitaine du bateau aux couleurs de Ticket Magazine, a été le premier à gagner le rivage sous les applaudissements du public. Originaire de l’Ile-à-Vache, celui-ci a pratiquement grandi dans la mer et a appris le métier de marin sur le tard. Avant de devenir pêcheur, il était enseignant. Il décrit cette première régate haïtienne comme une excellente expérience qui rehausse l’image de son île. « Cette régate est une grande fierté pour la commune », s’exclame-t-il.
Le Dr José Augustin, membre du personnel médical de l’hôpital communautaire Zanmi Lasante (Partners in health) à Cange (Centre), a été retrouvé noyé mardi dans la piscine de l’hôtel Maguana à Hinche.Lors de la découverte du corps, le médecin avait les yeux crevés et le nez ensanglanté.D’importants efforts ont été nécessaires pour dégager le corps qui reposait au fond de la piscine.La police a ouvert une enquête en vue de déterminer les causes du décès suspect du Dr José Augustin.Selon les premières informations, le disparu vivait à l’hôtel Maguana.
Le Conseil de Direction de la Faculté des Sciences (FDS) de l'Université d'Etat d'Haïti (UEH) informe la communauté universitaire de l'UEH et la population en générale, que le samedi 29 août 2009 vers 1 heure p.m., une trentaine d'individus, certains portant une cagoule, ont fait irruption dans la cour de l'établissement. Ils ont brisé une des vitres d'un bus appartenant à la Faculté, un autre véhicule stationné dans cette même cour a eu toutes ses vitres brisées. Selon des étudiants de la FDS présents lors des faits, les casseurs ont proféré des menaces à l'intention de la Direction, coupable, selon eux, d'avoir autorisé la tenue dans l'enceinte de la FDS d'une réunion d'étudiants et de professeurs de la Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP). Le lundi 31 août 2009, vers trois heures p.m., un groupe d'individus a fait irruption à nouveau dans l'enceinte de la FDS. Parmi eux, un sous-groupe de cinq (5) qui se sont identifiés, dont Martial Benêche, étudiant à la Faculté de Médecine et de Pharmacie, a pu entrer dans la partie de l'immeuble hébergeant l'administration de l'institution. Ils ont insisté pour être reçus par le Conseil de Direction. Ils ont alors demandé au Conseil de Direction de procéder à la fermeture immédiate de l'administration et de convoquer une assemblée pour que celle-ci se prononce sur l'opération menée le vendredi soir par la Police nationale d'Haiti. Le conseil leur a fait comprendre qu'en tant que responsable de la gestion du service public que représente la FDS, il ne saurait accéder à leur demande de fermeture de l'institution et que d'autre part, il désapprouve leur méthode pour le moins cavalière. Les membres du Conseil leur ont fait aussi remarquer que la FDS a une longue tradition de débats dans le respect des autres et que les enseignants, les étudiants et le personnel administratif de la FDS sont libres de se réunir et de discuter de tout ce qui leur semble opportun sans demander une autorisation quelconque de la Direction. Les membres du groupe ont alors annoncé qu'ils allaient fermer les portes de l'administration avec cadenas et chaînes. Le Conseil a demandé aux employés de l'institution de quitter leur bureau, ce qu'ils ont fait sous la «protection» d'un groupe d'étudiants de la FDS formant un cordon de sécurité, et sous les injures des «manifestants» massés devant l'administration. Ceux-ci ont alors fermé la porte d'entrée donnant accès à l'administration de la FDS. Le Conseil de Direction condamne avec force ces actes de violence et d'intimidation, inacceptables. Il demande par ailleurs aux autorités d'assurer la sécurité des personnes fréquentant à un titre ou à une autre le service public que présente la FDS. Il entend porter plainte auprès des autorités compétentes pour les suites que de droit. Le Conseil de Direction renouvelle son engagement de servir la communauté et sa ferme volonté de favoriser le dialogue avant tout pour résoudre les problèmes au sein de l'UEH. Le Conseil de Direction