Le sénateur Kelly Bastien avait démissionné pour faire place à un bureau d’âge dirigé par son collègue le plus âgé, Féquière Mathurin, ceci pour faciliter la validation des élus du 21 juin dernier. Les autres membres du bureau sont : Michel Clérié vice-president, Yvon Bissereth questeur, Pierre Franck Exius et Jean willy jean Baptiste respctivement 1ert et 2 ème secrétaire
Le budget 2009-=2010 a été approuvé par 57 voix pour, 2 contre et 4 abstentions à la chamber basse. Cela s’est pasé mercredei 9 septembre. Le document attend désormais d’être sectionné par la chamber haute qui continue de travailler là dessus. Le dit budget prévoit environ 89 miloliards de gourdes pour le prochain exercice fiscal.
Ce vendredi, au moins les vitres d’une quarantaine de voitures ont été brisées par les étudiants de la faculté d’Ethnologie, avons-nous appris. Depuis mercredi dernier, ces derniers déclarent la permanence au Centre-ville de Port-au-Prince. Depuis les trois derniers jours règne une situation de tension au Centre-ville. Le Champ de mars est désormais le théâtre de casses et de jets de pierre. Il ne fait pas bon de s’aventurer aux abords de la faculté d’Ethnologie au volant de sa voiture, au risque de voir ses vitres voler en éclats. Surtout si cette voiture est estampillée « officiel », neuve ou appartient à une organisation non gouvernementale. En effet, depuis l’expulsion des étudiants protestataires mercredi dernier des locaux de la faculté de Médecine et de pharmacie (FMP), en solidarité, les étudiants de la Faculté d’Ethnologie déclarent la permanence. Leur action consiste principalement à organiser des manifestations, à briser les vitres de voitures à coups de pierres préalablement assemblées dans les locaux de ladite faculté. Ce vendredi, une quarantaine de véhicules ont essuyé leur foudre, dont ceux de l’Etat pour, apprend-on, empêcher la tenue des examens d’entrée à la faculté d'Ethnologie. Les conditions, se défendent-ils, ne sont pas réunies pour recevoir de nouveaux étudiants, pointant du doigt le contexte dans lequel se sont déroulées les inscriptions. Hier jeudi, une manifestation estudiantine est partie de la rue de la rue Oswald Durand (siège de la faculté de Médecine) pour aboutir à la ruelle Rivière devant les locaux du rectorat de l’Université d’Etat d’Haïti. Le rectorat a essuyé les jets de pierre des manifestants qui ont brisé du matériel informatique et les vitres des fenêtres. La faculté de Médecine est fermée depuis mercredi et est encore encerclée par les agents de l’ordre. Les étudiants protestataires réclament notamment la désoccupation de l’espace de la FMP par la police et la démission du rectorat de l’Université d’Etat d’Haïti.
Des représentants d'une trentaine de pays ont participé mercredi dernier au débat public du Conseil de Sécurité de l'ONU sur la question haïtienne. L'appel de l'Envoyé spécial du Secrétaire général pour Haïti, Bill Clinton, aux donateurs pour qu'ils aident le peuple haïtien à s'engager vers un avenir meilleur, a été bien accueilli par les membres des différentes délégations. M. Clinton a rappelé le mandat et le rôle qui lui ont été confiés, et qui sont ceux d'un catalyseur de l'investissement et de l'aide au développement socioéconomique, et d'un coordonnateur des actions menées sur place par les agences de l'ONU, les organismes privés et les organisations non gouvernementales (ONG). Bill Clinton et Michèle Pierre Louis ont appelé les pays donateurs à honorer leurs engagements envers Haïti. " Sur les 700 millions de dollars promis par les donateurs, seulement 21 ont été à ce jour décaissés », a-t-il ajouté. De son coté, le Chef de la MINUSTAH, M. Hédi Annabi, a soutenu que le renforcement de la Police nationale d'Haïti (PNH) était indispensable pour également mettre les investisseurs en confiance et les inciter à parier sur le développement d'Haïti. Cet avis est partagé par la représentante permanente des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice, soulignant que " le développement durable en Haïti ne pourrait avoir lieu sans stabilité durable ". Elle a expliqué que sur les 57 millions de dollars que son pays a décidé de consacrer à l'aide au développement en faveur d'Haïti, une partie irait au renforcement du secteur de la sécurité.
La Compagnie de génie brésilienne de la MINUSTAH a procédé, ce jeudi 10 septembre 2009, à l'inauguration de plus d'un kilomètre de route à Truitier, zone débouchant sur la nationale # 1 et menant à la décharge publique de la zone.
2.5 millions de dollars ont été mobilisés par la Banque interaméricaine de Développement (BID) pour la construction d'un tronçon de 1.35 kilomètre reliant la route de Truitier à Cité Soleil. C'est la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) qui a apporté l'expertise technique pour la réalisation de ces travaux à travers la Compagnie de génie brésilienne et tous les matériels qui devaient être utilisés pour cette construction. Cet argent était, selon le porte-parole de la MINUSTAH, Sophie boutaud de la Combe, uniquement utilisable pour l'achat des intrants et la paie de la main d'oeuvre constituée essentiellement des habitants de Truitier. Le représentant de la BID, M. Philippe Dewez, qui intervenait lors de cette inauguration, trouve deux fonctions majeures de la nouvelle route. « Cette réhabilitation va permettre une meilleure circulation, contribuera à l'assainissement de la zone et à l'amélioration des conditions de vie de la population locale », a-t-il déclaré, ajoutant qu'elle est l'exemple de la parfaite collaboration entre le gouvernement, la MINUSTAH et la Banque interaméricaine de développement (BID). Pour montrer l'état lamentable de cette route avant les travaux des ingénieurs brésiliens, M Dewez a rapporté les propos du représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Hedi Annabi, qui a qualifié de route de l'enfer, la voie qui mène à Truitier, une des décharges publiques de la zone métropolitaine. « C'était l'enfer de voir la montagne d'immondices avec des fumées qui montaient vers le ciel. C'était l'enfer pour la population qui vivait aux alentours », a admis le représentant de la BID. De peur que cette route ne redevienne ce qu'elle était, M. Dewez a indiqué qu'il est désormais la responsabilité de la population locale et du ministère des Travaux publics, Transport et Communication (MTPTC) d'empêcher tout déversement de fatras sur ce tronçon de route. La réalisation de cette route par le contingent brésilien de la MINUSTAH a permis au ministre des Travaux publics, Transport et Communication, Jacques Gabriel, de se rendre compte que les équipements de cette mission peuvent être utiles au développement. « Il est très positif de constater que les buldozers, les loaders, les rouleaux dont dispose les forces des Nations Unies... peuvent aider à mettre en place des ouvrages permanents au bénéfice de la collectivité », a déclaré le ministre. Comme M. Philippe Dewez, le représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l'ONU, Luiz Carlos da Costa, a mis l'accent sur les suivis que devra faire le gouvernement pour bitumer la nouvelle route qui conduit à la décharge de Truitier. « La route est désormais réhabilitée et innovée, il appartient maintenant au gouvernement, aux autorités municipales et à la population de prendre soin de ce bien public », a-t-il souhaité. Intervenant en marge de cette inauguration, Benoit Gustave, maire assesseur de Cité Soleil, n'a pas caché sa satisfaction de la réhabilitation de ce tronçon de route qui était, selon lui, un casse-tête pour la population locale. « Cette décharge représentait un véritable cancer pour les gens qui habitent ces environs », a reconnu le maire adjoint, souhaitant que ces travaux rentrent dans un plan d'ensemble en vue de valoriser, de reconstruire la zone et de créer des emplois permanents. Le maire annonce un projet de déplacement de tous les habitants qui se trouvent près de la décharge publique de Truitier. « Nous allons déplacer les gens qui sont à moins de deux cents mètres de cette décharge. Le « village rapatrié » sera aménagé par la mairie de Cité Soleil pour recevoir les familles déplacées », a fait savoir Benoît Gustave.