L’Hôpital a une nouvelle direction qui s’est donnée un plan d’action de 100 jours pour renverser l’ordre des choses. Selon ce plan, les services de base de l’institution doivent être remis en état: le service d’urgence , la perception des recettes , la gestion financière, et l’hôpital doit se doter d’un minimum d’éqipements et de matériels. Le plan prévoit aussi le finissement des construction encore inachevées. Le Dr Lassèque , le nouveau directeur general de l’hôpital a encore 65 jours devant lui. Lassègue estime être sur la bonne voie en commençant par l’augmentation des moyens et des ressources humaines, matérielles et financières de l’HUEH par l’Etat haïtien. La cuisine centrale qui doit servir le personnel et les patients est en voie de finition ; le système d’information médicale est en restructuration profonde ; chaque service médico-chirurgical ou technique dispose, à côté d’une petite caisse, d’un budget propre ; le MSPP a déjà commandé des ambulances pour l’hôpital ; la question d’arriéré de salaires a été résolue… Des patients témoignent en effet d’une meilleure prise en charge, mais il reste encore d’autres objectifs à atteindre suivant le plan de 100 jours, comme améliorer la permanence médicale, assurer le transport du personnel soignants, sécuriser l’enceinte et l’environnement immédiat de l’HUEH, remettre en œuvre le laboratoire central. Face au problème de la corruption et du vol organisé qui gangrène l’HUEH, M. Lassègue a préféré la réaffectation au licenciement. Pour finir, le directeur exécutif de l’HUEH a renouvelé son engagement à faire fonctionner l’institution comme un "hôpital normal".
Après maintes contestations par les parlementaires, le gouvernement semble décider à payer le quatorzième mois aux employés de la fonction publique. Le ministre de l’économie et des finances en a fait l’annonce.
Au terme d’une rencontre avec la commission Economie et finances du sénat, le ministre Daniel Dorsainvil a indiqué que le gouvernement va étudier les possibilités d’accorder cette subvention aux fonctionnaires publics en deux temps, soit en octobre et en décembre. Cependant, a-t- tenu à rappeler cette allocation ne figure en aucun point dans le budget de la République pour le prochain exercice. Le ministre de l’Economie et des finances a soutenu, par ailleurs, que cette subvention va coûter une coquette somme de 25 mille dollars US au trésor national. « Un montant qui sera difficile à trouver dans le projet de budget » a reconnu le grand argentier de la République
L'expert indépendant sur la situation des droits de l'homme en Haïti effectuera sa troisième visite dans le pays
L'expert indépendant sur la situation des droits de l'homme en Haïti, M. Michel Forst, se rendra en Haïti du 29 août au 7 septembre 2009. Au cours de cette troisième visite officielle, M. Michel Forst aura des entretiens avec les autorités du pays, ainsi qu’avec des hauts fonctionnaires du Gouvernement et des hauts magistrats du pouvoir judiciaire. Il rencontrera également des représentants du système des Nations Unies, de la Mission pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), de l'Organisation des États Américains, ainsi que plusieurs organisations et représentants de la société civile. M. Michel Forst effectuera également plusieurs visites de terrain à Port au Prince, aux Cayes et dans la zone rurale de Ouanaminthe Il a également prévu une série de rencontres avec des artistes et intellectuels afin de diversifier et d’affiner sa connaissance et son approche de la réalité en Haïti. Durant sa Mission de 9 jours l’expert indépendant a également pour objectif de dresser un bilan de l’état du processus de certification au sein de la PNH ainsi que de la situation des droits économiques, sociaux et culturels qui constituent les thèmes prioritaires du prochain rapport qu’il présentera devant le Conseil des droits de l’homme en juin 2010.
L’Association haïtienne des cinéastes disposait seulement de trois semaines pour planifier la première édition du festival du film haïtien qui s’était révélé nécessaire pour empêcher la fermeture de l’unique complexe cinématographique de la zone métropolitaine. Les cinéphiles avaient ainsi leur mot à dire. Succès populaire ! Quel est le prix de l’Impérial alors s’interrogent les organisateurs ? C’est dans une ambiance folle que l’Association haïtienne des cinéastes (AHC) a clôturé dimanche dernier le festival du film haïtien tenu du 20 au 23 août au ciné Impérial. Une foule imposante de cinéphiles s’est manifestée durant les trois jours pour assister aux 15 films sélectionnés en la circonstance. La meilleure démonstration a été donnée le dernier jour. Une masse d’individus munis de leurs tickets à l’Impérial ont dû faire preuve de patience afin d’attendre que les salles soient vidées avant d’y prendre place. Plusieurs dizaines de cinéphiles ont répondu aux questions de la presse. La majorité des points de vue ont dénoncé le prix trop élevé des billets qui constituerait de véritables obstacles à la fréquentation régulière du cinéma. D’autres cinéphiles ont suggéré la projection plus souvent des meilleurs films haïtiens. D’aucuns s’interrogent sur les raisons expliquant la cessation de la publicité autour des films à l’affiche à l’Impérial sur les chaînes de télévision locales. Certaines stations de radios très écoutées à Port-au-Prince n’assurent pas la promotion en faveur des nouveaux films à l’affiche. Le président de l’Association haïtienne des cinéastes s’est réjoui de l’intérêt manifesté par le public en faveur de la première édition du festival du film haïtien. Claude Mancuso n’a pas caché que l’affluence du public a dépassé son espérance. « On a accueilli deux fois plus du nombre de festivaliers auxquels on s’attendait. On espère que les propriétaires de l’Impérial se feront de nouvelles idées suite à la participation massive des cinéphiles au rendez-vous. Le constat est clair. Nous avons réussi à démonter que le peuple haïtien adore le cinéma, et nous sommes prêts au niveau de l’Association à collaborer avec les secteurs public et privé pour faire fonctionner à plein rendement les différentes salles de cinéma basées dans l’aire métropolitaine », a-t-il déclaré, souriant.
Le Ministère des Affaires Etrangères a rendu publique jeudi sa décision de créer en son sein une unité spécialisée dans les relations haïtiano-dominicaines. L’objectif principal du groupe de travail ainsi constitué, mais dont la composition n’a pas encore été révélée, sera de traiter la problématique bilatérale dans ses aspects politiques, économiques et culturels, indique un communiqué de la Chancellerie haïtienne en date du 26 août 2009. Son mandat sera aussi de contribuer au renforcement des relations entre les deux pays à travers le développement d’une pensée stratégique et l’institutionnalisation des mécanismes permettant d’appréhender la complexité des problèmes bilatéraux, ajoute le communiqué. Tous les secteurs concernés par les questions haïtiano-dominicaines, notamment les institutions à caractère économique, les milieux intellectuels et universitaires sont d’emblée les interlocuteurs et partenaires de l’unité créée par le Ministère des affaires étrangères. Des discussions autour de la mise en place d’une chaire d’études et de recherches sur les relations haïtiano-dominicaines ont ainsi été initiées entre le Ministère et l’Université d’Etat d’Haïti (UEH). Il a toujours été reproché aux autorités haïtiennes de ne point accorder l’importance qu’il faut aux relations entre Haïti et la République par la création, autant que le font les dominicains, de structures spécialisées dans le domaine.