Décès à Port-au-Prince du leader du MIDH: Marc Bazin est décédé d'un cancer ce mecredi Port-au-Prince, le 16 juin 2010 –(AHP) – Le leader du Mouvement pour l'instauration de la démocratie en Haïti (MIDH), Marc Louis Bazin, (77 ans) est décédé ce mercredi à Port-au-Prince, des suites d'un cancer de la prostate.
En dépit du fait qu'il soit resté très actif jusqu'à sa mort , Marc apparaissait très affaibli ces derniers jours.
Marc Bazin qui est né en 1933 etait un économiste de formation qui a occupé plusieurs postes politiques dont celui de premier minisre en 1992 sous le president intérimaire de Joseph Nérette. Il a éte également ministre de la Planification et ministre sans portefeuille sous le président Jean-Bertrand Aristide et ministre des Finances sous jean-Claude Duvalier.
Marc Bazin a egalement travaillé pour plusieurs institutions internationales dont la Banque Mondiale.
Interviewé mercredi matin sur Radio Solidarite, le secrétaire genéral du parti, Patrick Michel a résumé ainsi la vie politique de Marc Bazin: C'est un homme qui ne se sert pas du pays pour faire de la politique mais qui fait de la politique pour servir son pays . Les funérailles de Marc Bazin serot annoncées à une date ultérieure
Port-au-Prince, le 14 juin 2010 – (AHP)- Sous le patronage du Ministère des Haïtiens Vivant à l’étranger (MHAVE), s’ est tenue jeudi à Port-au-Prince une journée de réflexion sur la relance du programme « Tokten » en Haïti. avec la participation de représentants de la diaspora, des collectivités territoriales, de la communauté internationale et la société civile.
Dans son discours d’ouverture, le titulaire du MHAVE, Edwin Paraison a exprimé sa satisfaction de voir cette initiative sur la voie de la concrétisation 7 mois après son arrivée a ce poste et les demarches entreprises le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en vue de son redémarrage.
Selon le Ministre, des plus de 300,000 victimes du séisme, environ 20,000 cadres de la fonction publique ont péri le 12 Janvier. De plus, a-t-il souligné, selon une étude de la Banque interaméricaine de développement (BID) avant le tremblement de terre, 83% des professionnels haïtiens se retrouvaient déjà en diaspora. Ce qui explique l’urgence de promouvoir leur retour au pays ou de faciliter un transfert de connaissances dans le cadre de la reconstruction.
De son côté, le Directeur du PNUD en Haïti, Erick Overhest, a souligné l’importance de cette initiative avec la participation des acteurs clés qui sont déjà impliqués dans la définition des nécessités en termes de cadres dans la fonction publique, tant dans la capitale haïtienne que dans l’intérieur du pays. Ce qui a expliqué d’ailleurs la présence entre autres du maire des Cayes (Sud), et de hauts responsables d'associations de Conseils d'administratons de sections communales (casecs) a-t-il souligné.
Mme Annie Demijrian, responsable pour l’organisme multilatéral du programme « TOKTEN » a donné toutes les garanties au MHAVE que la relance pourrait s’effectuer au mois de septembre 2010 avec un premier déboursement des bailleurs de fonds. Elle a assuré avoir appuyé la demande faite par le Ministère auprès de ces derniers
Par ailleurs, tout en appuyant le MHAVE dans ce qu’ils qualifient de « nouvelle dynamique », des représentants de la diaspora haïtienne en République Dominicaine, aux Etats Unis, au Canada et en France qui ont pris part a l’ activité, en ont profité pour critiquer le choix du représentant de la diaspora à la Commission Mixte Intérimaire pour la Reconstruction d’ Haïti (CIRH) co-présidée par le Premier Ministre haïtien Jean Max Bellerive et l’ envoyé spécial des Nations Unies, Bill Clinton.
Dans des déclarations à la presse, Jean Robert Lafortune, de Miami, a dénoncé « l’ hypocrisie » des autorités haïtiennes, dans le choix de Joël Bernadel, un réserviste de l' amée américaine, en dehors d’un processus entamé par le MHAVE.
« Les choses ne semblent pas avoir changé au plus haut niveau du gouvernement dans ses rapports avec la diaspora », s'est-il indigné.
La Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti (CIRH) a débuté ce 17 juin ses opérations par la validation de quatre projets en vue de la reconstruction d’Haïti. A l’issue de cette première réunion, tenue au Caribe Convention Center, les deux co-présidents de la CIRH, le premier ministre Jean Max Bellerive et l’ancien président américain William Clinton, ont annoncé que la commission a adopté un soutien direct au budget du gouvernement haïtien pour un montant de 45 millions de dollars. La Norvège et le Brésil sont les deux pays qui contribueront à rendre disponible ce montant ainsi que d’autres ressources financières destinées au fonds multidonneurs, qui est un autre projet validé par le CIRH. La Commission a aussi approuvé la création du fonds d’appui aux Petites et moyennes entreprises (PME), grâce à un montant de 20 millions de dollars, octroyé par l’homme d’affaires mexicain Carlos Slim et son homologue canadien Frank Giustra. D’autre part, la CIRH a validé un projet de 10 millions de dollars de la Fondation Bill Clinton qui se propose de mettre en place de grands abris à Léogâne et Petit Goave (Ouest), deux régions fortement touchées par le tremblement de terre et qui constituent des endroits à haut risque durant la saison cyclonique. Le premier ministre Bellerive a annoncé que la Commission s’est prononcée sur d’autres décisions explorées durant ces dernières semaines. La CIRH a ainsi décidé de lancer une offre d’emploi pour un directeur exécutif, un rôle que remplit par intérim l’économiste Gabriel Verret, conseiller du président René Préval, selon des médias de la capitale. En outre, la Commission a accepté d’utiliser comme bureaux des locaux tout équipés offerts par le Canada pour héberger la CIRH et son personnel, qui doit être recruté dans les meilleurs délais, informe Bellerive. Selon le premier ministre, la Commission a également travaillé sur la structure, les règlements intérieurs et un code de conduite pour ses membres et ses employés. Bellerive a fait remarquer que la CIRH est actuellement composé de 26 membres, dont le Japon et la Norvège, qui viennent juste de l’intégrer
La Commission Intérimaire pour la Reconstruction d’Haïti commence ses travaux dans la matiné du 17 Juin et dans l’après midi c’est une autre entité le Fonds pour la Reconstruction d’Haïti qui est lancée. Quel rapport entre le deux entités? Une fois qu’un projet sera approuvé par la Commision, l’un des endroits où elle peut se rendre pour le financement, c’est le Fonds pour la Reconstruction d’Haïti. Le Fonds pour la Reconstruction d’Haïti est un compte spécial ouvert à la Banque mondiale pour recevoir les fonds qui ont été promis à Haïti pour la Recontruction par les bailleurs internatioanux Pour le moment le FRH a pu collecter un total de 130 millions de dollars américains. C’est peu par rapport aux promesses faites: 9.9 mlilards, dont 7.8 milliards ont été reconfirmés au récent sommet de Punta Cana. Les Etats-Unis ont fait des promesses de l’ordre de 2 milliards et plus pour les trois prochaines années et ont déposé jusqu’à présent 40 millions au FRH. Pour avoir le droit de vote au Fonds pour la Reconstruction, un pays ou une institution doit avoir placé sur le compte un minumum de 30 millions de dollars. Ainsi la Norvège qui n’était pas là au début vient de s’engager pour 30 millions au Fonds donc y acquérant automatiquement le droit de vote. La rencontre de jeudi après-midi s’est déroulée à huis clos . Elle a été ensuite clôturé par le Chef de l’Etat René Préval.
Ce sont: Secteur Justice ( Gary Lissade et Georges Henry Fils), Exécutif: Marie Georges Salomon et Mme Suze Percy; Sénat Lucien Jean Bernard; chambre des Députés ( Lucien Francoeur), secteur syndical: Jean-Claude Lebrun; secteur privé (Réginald Boulos); Les collectivités territoriales sont représentées par Joseph G. Louis et Raoul Pierre-Louis. Les deux membres supplémentaires nommés jeudi sont Raynald Clérismé et Claude Jordy. Cependant il y a aussi des membres participant aux réunions mais sans droit de vote. Ce sont Rose-Anne Auguste qui représente les ONG nationales et pour la diaspora Joseph M. Bernardel. Enfn un dernier membre du côté haitien, mais bénéficiant du droit de vote est le représentant de la Caricom l’ex PM de la Jamaïque P.J. Patterson.