Les Nations Unies vont organiser le transfert de ces 8.000 sinistrés vivant dans un site considéré très vulnérable. Ces personnes ont été choisies en priorité parce que leurs tentes et leurs bâches sot situées dans un terrain où il peut y avoir des glissements de terrain. En prévision de la date des pluies les Nations Unies s’étaient fixées le 15 avril comme date butoir. Le nouveau terrain où seront emmenées les sinistrés est constitué de tentes, d’abris en bois et en taule a été munies de toilettes, et douches et d’une école pour les enfants. Il est situé au Nord de la capitale, dans une zone baptisée Corail.
Haïti: la Chambre des députés approuve la prolongation de l'état d'urgence 09042010-[01:51] - AFP PORT-AU-PRINCE, 8 avr 2010 (AFP) -
"Les députés ont voté à 43 voix pour, six contre et trois absentions", a déclaré à l’AFP le responsable de la séance, Louis Oltimé, précisant que le texte serait présenté vendredi au Sénat, qui doit à son tour l’approuver pour qu’il devienne loi. Ce projet de loi augmente les prérogatives de la présidence haïtienne, notamment en matière budgétaire. Il prévoit également la création de la Commission pour la reconstruction d’Haïti, annoncée lors de la conférence de New York, la semaine dernière. Plusieurs voix hostiles au texte se sont récemment élevées dans la société haïtienne, certains accusant le président René Préval de "profiter" de la catastrophe pour s’arroger plus de pouvoir, d’autres estimant que ce projet mettait en danger la souveraineté de l’Etat le plus pauvre des Amériques. Une cinquantaine de manifestants s’étaient d’ailleurs réunis jeudi à l’entrée de l’Académie militaire de Port-au-Prince, où siègent les députés en raison de la destruction du Parlement, scandant "A bas la loi des 18" (mois) ou "Préval démission". Le séisme du 12 janvier a fait au moins 220.000 morts et jeté à la rue quelque 1,3 million d’Haïtiens.
Plus de deux (2) mois après la catastrophe meurtrière qui a frappé notre pays, l'Association des Anciennes Elèves de Sainte Rose de Lima (AAESRL), l'Association des Anciennes Elèves des Soeurs de Saint Joseph de Cluny vivant au Canada (AASJCC), la Fondation Sainte Rose de Lima (FSRL) s'associent pour renouveler leurs sympathies à toutes les personnes durement touchées par cette épreuve. Nous continuerons de soutenir de notre prière les familles haïtiennes endeuillées par le séisme.
Les pertes en vies humaines sont irremplaçables mais, ensemble, nous pouvons et nous devons contribuer à redonner la vie à notre Alma Mater et aux autres oeuvres de la congrégation. Sans la bonne base que nous avons reçue chez les Sœurs, à l’Externat, à Sainte Rose, à Marie Reine Immaculée, pour ne citer que ces institutions, beaucoup d’entre nous ne seraient pas devenues des professionnelles qualifiées, des femmes sur qui on peut compter. C’est une dette morale inestimable, dont nous devons nous acquitter.
Les Sœurs de la Congrégation n’ont pas souvent sollicité notre aide depuis que nous avons quitté leurs institutions, où nous avons tant reçu. Nous, les anciennes (alumni), pouvous assurer le présent et l’avenir de nos écoles par nos dons financiers. Aujourd’hui, il est urgent d'offrir notre concours, afin que l’École Marie Reine de Jacmel, Sainte Rose de Lima, l’Externat la Providence, l’Orphelinat La Madeleine - pour ne citer que cela - puissent poursuivre leur précieux travail au bénéfice des générations futures. C’est notre devoir de citoyennes.
8 écoles de la Congrégation SJC sont affectées à Port-au-Prince et à Jacmel ! Près de 5.000 élèves comptent sur notre aide pour reprendre le chemin de l'école !
Les dégâts causés aux différentes œuvres de la congrégation – écoles, orphelinats, dispensaires – à Port-au-Prince, Pétion Ville et Jacmel, sont évalués à plus de SIX MILLIONS de dollars américains. Veuillez consulter ce rapport partiel incluant un budget approximatif qui vous donnera une idée de la situation et de l'ampleur de la tâche qui nous attend.
Parallèlement aux démarches effectuées par la Congrégation en vue de trouver le financement nécessaire, notre objectif est de réunir « UN MILLION DE DOLLARS » pour soutenir leurs efforts.
Nous lançons donc une grande mobilisation à travers l'Internet, visitez le site de Sainte Rose :
http:www.sainterose.orgindex.php?pageid=907
et faisons appel à la générosité agissante de toutes les anciennes élèves des Sœurs de Saint Joseph de Cluny. Nous comptons en particulier sur la solidarité des nombreuses professionnelles disséminées à travers le monde.
Nous espérons que notre démarche trouvera votre adhésion et que vous répondrez généreusement et en grand nombre à notre appel. Nous vous remercions pourvotre contribution !
Anciennes des Sœurs de Saint Joseph de Cluny : Ensemble nous voulons Ensemble nous pouvons
Il a commencé le samedi 10 avril avec l’aide des Nations Unies dont les casques bleus ont supervisé ce déplacement vers le premier camp aménagé avec l’aide de l’armée américaine. Ce nouveau site pourra accueillir 8.000 personnes dans l’immédiat. Le Président René Préval avait tenu à être sur place à Camp Corail pour accueillir les nouveaux habitants et il leur a donné l‘assurance que Camp corail va devenir une véritable communauté. Réfugiée depuis la catastrophe, au golfe de Pétion-Ville, sur les hauteurs de Port-au-Prince, les sinistrés s’y trouvaient en danger avec les prochaines pluies qui allaient transformer le terrain en patinoire, avec tous les risques d’éboulement de sols. Camp Corail se trouve à 20 km au nord de la capitale et est à même d’accueillir dans l’immédiat 8.000 personnes. Cependant les nouveaux habitants sont inquiets. Comment vont-il pouvoir travailler?
Pour le moment, seules quelques douches, des latrines et une vingtaine de longues tentes blanches ont été installées. L'école est en travaux, l'aménagement du camps n'en est qu'à ses début.
Dans la journée de dimanche, plusieurs centaines de sinistrés du golf, volontaires au départ, rejoindront le site, et ainsi de suite pendant dix jours, précise le major brésilien Yvon Werneck, qui travail sur ce projet depuis un mois.
Tous ceux qui resteront recevront 50 dollars après deux semaines.
Deux bulldozers ont entamé la démolition du Palais national haïtien, le siège de la présidence, qui s'est effondré lors du séisme du 12 janvier, ont constaté vendredi des journalistes de l'AFP. Les engins jaunes, arrivés jeudi soir, ont commencé à s'attaquer à la coupole centrale du bâtiment blanc qui s'est écroulé sous la force de la secousse de magnitude 7. L'échéancier des travaux "n'est pas encore défini", a déclaré à l'AFP le chef de la garde présidentielle, Bernard Elie, expliquant que les bulldozers étaient "en train de stabiliser les parties dangereuses". "Le reste, on ne sait pas encore", a-t-il ajouté. Groupés derrière les grilles vertes du bâtiment, des dizaines de sinistrés du Champ-de-Mars, l'esplanade située en face de la présidence, assistaient à la scène. "On va le refaire plus fort, plus beau", dit en créole Pierre John, qui assiste avec des amis au lever du drapeau haïtien au son de la fanfare de la garde présidentielle. "Après la reconstruction (du palais), il faudra donner de l'argent pour les écoles et aussi pour qu'on ait un travail", souligne de son côté Hector-Jean Hardy. Fierté des Haïtiens et symbole de l'indépendance du premier Etat noir, le palais construit entre 1914 et 1921 par l'architecte haïtien Georges Baussan avait "résisté à un bombardement, des assauts armés et un important incendie", rappelle vendredi le quotidien Le Nouvelliste. Le président haïtien René Préval avait indiqué fin janvier que la France avait proposé de reconstruire à l'identique le Palais présidentiel, des travaux dont le coût est évalué à 120 millions d'euros minimum. "On est toujours dans l'état d'esprit de contribuer à la reconstruction, sous réserve d'études préalables", a déclaré vendredi à l'AFP l'ambassadeur de France en Haïti, Didier Le Bret, notant toutefois qu'il "faut tenir compte des nouvelles conditions du pays sans pour autant s'engager dans des investissements qui seraient mal compris par les populations" haïtienne et française. La superficie du Palais national est estimée à 20.000 m2, contre 4.000 m2 pour le palais de l'Elysée à Paris.