Dans un de ces messages à la nation largement commenté par les agences de presse haïtiennes, Fidel Castro qui le consacre à la réunion de Santo Domingo souligne comment les participants à la rencontre n’ont pas été invités à prendre la parole, exception faite de l’ambassadeur du Vénézuéla en Haïti ( le Vénézuéla étant l’un des donateurs les plus importants. Quant à l’ambassadeur cubain, il répondait à une invitation d’Haïti et de Saint Domingue mais on ne lui a pas concédé la parole. Pour Fidel, cette réunion a été “ une manoeuvre trompeuse “ qui a indigné les Haïtiens et à juste titre.
La dépouille mortelle de Mgr François Gayot sera accueillie en Haïti au cours de la journée du 28 Décembre 2010.
Monseigneur François Gayot se trouvait à Rome au moment de son décès. Il participait à une rencontre de la Commission Internationale de la Migrations où il représentait Haïti, quand il a été pris d'un malaise et mourrait peu de temps après. Archevêque du Nord, Monseigneur François Gayot avait été Président de la conférence Episcopale de 1992 à 1998. Il vivait depuis sa retraite à Port-au-Prince.
C’est le 4 novembre 2003 qu’il avait été déchargé de ses responsabilités épiscopales.
Un premier avion a laissé Paris ce matin en direction de Port-au-Prince. Il va chercher les enfants adoptés par des parents français et qui ne pouvaient toujours pas partir à cause des nombreuses formalités d'adoption. Les autorités haïtiennes ont accepté d'accélérer la paperasse et les enfants pourront fêter Noël avec leurs parents français. Les parents français avaient espéré que après le terrible tremblement de terre du 12 Janvier, les enfants auraient pu partir retrouver leurs parents. Mais il fallait compter sans les nombreuses et difficiles formalités d'adoption. Tout semble avoir été réglé maintenant et les responsables des services d'adoption attendent l'arrivée du premier avions, prévue pour aujourd'hui 21 décembre. Ce premier avion sera suivi d'un second pour venir chercher les enfants et les emmener en France.
L’avion était arrivé à Port-au-Prince le lundi 20 Décembre avec à son bord les parents des enfants. Certains parents avaient attendu quatre ans pour les formalités d’adoption . Beaucoup avaient espéré qu’après le terrible tremblement de terre du 12 Janvier, les autorités haïtiennes allaient accepter d’accélérer les formalités. Ils étaient intervenus auprès du gouvernement français qui, de son côté avait tenté de motiver les autorités haïtiennes. Mais le séisme avait plutôt ralenti les choses, puisque toute la documentation ayant été ensevelie sous les décombres, il n’avait pas été possible de la retrouver. . Finalement à la veille de Noël, les parents ont reçu ce merveilleux cadeau, celui de pouvoir ramener chez eux en France leur enfant qu’ils attendent depuis tellement longtemps. Aussi les mains chargées de cadeaux, ils sont arrivés à Port-au-Prince pour recevoir leur enfant des responsables d’orphelinats qui les gardaient. Un deuxième avion doit arriver incessamment à Port-au-Prince.
Cela faisait plusieurs mos qu’on ne parlait plus de déportation : depuis el terrible tremblement de terre du 12 janvier. Les autorités américaines avaient mis un stop aux déportations de citoyens haïtiens ayant commis un crime aux Etats-Unis. Mais le stop vient d’être levés et ces personnes seront maintenant déportées en Haïti. Ceci au grand désarroi des personnes concernées et de leurs familles Surtout que rien ne dit que ce seront uniquement les criminels ou les personnes qui se sont rendues coupables d’une infraction quelconque, comme ayant conduit sans son permis de conduire qui seront déportées’ L’ on sait en effet que 14.000 Haïtiens sont sous le coup d’une déportation et attendent depuis de longs mois. Ils n’osent plus laisser leur maison, de peur d’une arrestation , ne travaillent plus, puisque personne ne veut les embaucher, par crainte d’être en contravention avec la Loi. Cela est devenu tellement grave qu’au début de la semaine, les avocats défendant ces personnes, les avocats des questions d’immigration ont décidé de gagner les rues et de participer à une vaste manifestation dans le quartier de Little Haïti. C’était le seul moyen pour eux d’attirer l’attention sur le cas de ces Haïtiens qui ne veulent pas retourner maintenant en Haïti tellement meurtrie parle tremblement de terre, éprouvée par le cyclone Thomas, par le choléra et qui maintenant est en proie à des troubles politiques après les élections du 28 novembre. Mais la décision des autorités américaines est inflexible : les haïtiens seront déportés de façon imminente.