Les membres du Conseil de Sécurité expriment leur inquiétude face à la situation en Haïti. Dans un communiqué à l'usage de la presse, ils appelé toutes les forces politiques à faire en sorte tout au long du processus électoral que les résultats de l’élection reflètent la volonté populaire. Ils tiennent également à exprimer leur préoccupation au sujet des allégations de fraude électorale et ont affirmé leur détermination à soutenir la tenue d’élections libres et équitables.Ils lancent un appel aux autorités haitiennes et à la MINUSTAH pour qu'ils assurent un environnement calme et paisible et ils exhortent la MINUSTAH de continuer d’apporter son soutien crucial dans cette perspective. Les membres du Conseil de sécurité ont entendu un exposé du Secrétaire général adjoint chargé des opérations de maintien de la paix, M. Alain Le Roy, sur la situation en Haïti.
Il s’agit des ministre des affaires étrangères du Canada ( Lawrence Cannon) des Etats-Unis d’Amérique ( Hillary Clinton) et du Mexique ( Paricia Estinosa). La rencontre a eu lieu à Wakefield, dans l’Outaouais. Dès le début le ministre canadien a indiqué qu’il ne s’agit pas de se substituer au gouvernement haïtien pour le deuxième tour des elections. C’est au gouverneent haïtien à prendre ses responsabilités. La communauté internationale est là seulement pour assurer l’aide tecnique. Le peuple haïtien et ses dirigeants doivent travailler au rétablissement de la stabilité, a lancé le ministre Cannon.
Hillary Clinton, de son côté a rejeté la proposition du sénateur démocrate Patrick Leahy qi a parlé de mettre un embargo sur l’aide internationale au gouvernement haïtien et de bloquer les visas pour tout memre du gouvernement ainsi que pour sa famille. Pour sa part, la secrétaire d’Etat Clinton a rejeté la proposition d’un sénateur démocrate, Patrick Leahy, suggérant récemment un embargo sur l’aide internationale au gouvernement haïtien en guise de représailles pour un scrutin entâché par des allégations de fraudes et d'irrégularités. Madame Clinton a promis une aide technique pour épauler le gouvernement haïtien lors de la tenue du second tour du scrutin, le 16 janvier prochain.
Après la demande du sénateur Patrick Leahy, président de la commission judiciaire et de la sous-commission des opérations étrangères du sénat américain, c’est maintenant Hillary Clinton, la secrétaire d’état américaine qui a affirmé au cours d’une rencontre au Canada avec ses homologues canadien Lawrence Cannon et mexicaine Patricia Espinosa sur le brûlant sujet d’Haïti: “ Nous attendons plus” “ Je crois que le sénateur Leahy exprime la frustration grandissante du gouvernement et du peuple américain face à l’absence d’une réponse cohérence et nécessaire du gouvernement d’Haïti alors que nous approchons du premier anniversaire du séisme”.. Rappelons que Patrick Leahy avait appelé vendredi l’administration Obama à bloquer l’aide à Haïti et à révoquer les visas des plus hauts responsables haïtiens et de leurs familles s’il n’y avait pas un sérieux engagement en faveur d’élections démocratiques. "C’est un signal très clair que nous attendons plus et voulons plus" des dirigeants haïtiens, a-t-elle martelé. De son côté, le ministre canadien des affaires étrangère, Lawrence Cannon, a exhorté "les acteurs de la scène politique haïtienne" à "faire preuve d’un engagement ferme envers les principes démocratiques, y compris l’intégrité du processus électoral". Ottawa s’est dit, par ailleurs, prêt à contribuer au recomptage des voix des candidats aux présidentielles du 28 novembre, une procédure exceptionnelle enclenchée pour tenter de mettre fin à une grave crise post-électorale.
Et elle se réunit. La rencontre a eu lieu mardi en République dominicaine à cause de l’impossibilité de nos dirigeants d’assurer la sécurité des participants à cette rencontre. Sur quoi débouchera t-elle? L’on ne sait trop. De toute façon les medias haïtiens n’ont pas été invités à y participer et n’ont eu vent de l’affaire que grâce à une invitation rédigée en espagnol à l’adresse des media dominicains. C’est ainsi que l’on a pu apprendre que l’ex président américain Bill Clinton sera présent, aux côtés du premier ministre haïtien Jean Max Bellerive. "Au vu de l’imprévisibilité de la situation à Port-au-Prince, la Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti a décidé d’organiser sa prochaine réunion à Santo-Domingo", a annoncé la CIRH dans un communiqué.
La candidate Mirlande Manigat, vainqueure du premier tour des présidentielles très controversées du 28 novembre, a attribué la détérioration de la situation post-électorale à une "crise de confiance" de la population vis-à-vis du Conseil électoral et s’est déclarée prête à gouverner avec d’autres partis en cas de victoire. "Maintenant, nous sommes dans une situation qui n’a aucun type de relation ni avec la constitution, ni avec la loi électorale", a fait remarquer dans une interview à AP la démocrate-chrétienne avant de poursuivre "j’aimerais voir mon pays s’orienter vers une véritable démocratie et personnellement toute cette situation me préoccupe". Consciente de la potentielle atmosphère de crise dans laquelle elle pourrait accéder au pouvoir, si elle devait l’emporter, Mme Manigat se montre disposée à trouver un accord avec les partisans de ses rivaux Jude Célestin et Michel Martelly. Un tel pacte n’impliquerait pas nécessairement les deux candidats eux-mêmes, souligne-t-elle.