Premier Janvier 2012 : L’adresse du Président Michel Martelly à la nation Ce discours a été prononcé sur la Place d’armes des Gonaïves le Premier Janvier 2012 Le président a commencé par s’adresser à tous ceux qui ont perdu un membre de leur famille au cours de l’année écoulée et a tenu à remercier et à souhaiter la bonne année à ceux qui ont quitté leur pays pour venir aider notre pays. Puis, il a parlé des tâches à accomplir pendant cette nouvelle année 2012. l’armée d’Haïti. “ Comme je vous l'avais promis, la Commission pour l'armée que le gouvernement a mise sur pied, m'a remis son rapport, et elle aussi a recommandé une nouvelle armée pour le pays d'Haïti. Une armée qui a chaque fois qu'il y aura une catastrophe naturelle, va apporter le secours que nous attendons, une armée qui travaillera à sauvegarder l'intégrité territoriale dans un continent, où les menaces à la sécurité nationale sont nombreuses, menaces telles que le trafic de la drogue et le terrorisme.”
“Nous allons soumettre ce rapport aux trois pouvoirs de l'État, les trois pouvoirs ensemble avec la société civile et le secteur des affaires vont tabler dessus, pour pouvoir prendre de bonnes décisions.”
la Police Nationale “ La réforme de la police et la création de la nouvelle armée, sont deux choses qui doivent marcher ensemble et, nous demandons à tous les amis d'Haïti de nous aider pour que cela soit bien fait.”
Autres priorités pour l’année 2012: “Mais 2012 apportera d'autres changements également, les élections qui viennent vont impliquer chaque section, chaque commune, chaque département c'est ce qui va permettre au peuple, d'avoir de bons représentants qui vont défendre ses intérêts, réaliser la décentralisation, que tout le pays attend, c'est comme ça que la démocratie va être établie et que les institutions vont être renforcées. C'est la seule façon, il n'y a pas d'autres routes pour que la reconstruction se fasse, pour que le développement du pays arrive, à travers la création d'emplois, de nouvelles entreprises, du développement de l'agriculture.
Et pour conclure, ces mots: “Ce sont les nouveaux combats et défis, le combat pour l'éducation, pour l'environnement que nous tous haïtiens, pas seulement moi-même, que nous tous haïtiens, nous devons mener aujourd'hui. Je compte sur vous, je compte sur vous tous, mon peuple, pour que main dans la main, nous nous levions, pour qu'Haïti soit plus belle. Ce pays est trop riche pour être pauvre que le bon Dieu vous bénisse. “
Dans un communiqué daté du 29 décembre 2011, le bureau de communication de la présidence informe que, par arrêté en date du jeudi 29 décembre 2011, l’arrêté du 16 octobre 2009 nommant les Membres du Conseil Électoral Provisoire est et demeure rapporté.
Par conséquent, les anciens Membres du Conseil Électoral Provisoire sont invités à remettre à la Direction Générale de l’institution électorale tous biens de l’État qui sont encore en leur possession
(EFE) La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a salué, à l’occasion du Premier janvier 2012 qui marque le 208e anniversaire de l’indépendance du pays, le ‘courage et la résistance’ qui caractérisent l’histoire de la République d’Haïti. ‘Une fois de plus, le peuple haïtien doit affronter des difficultés pour bâtir un avenir meilleur’ dit la secrétaire d’Etat dans un communiqué. Selon elle, la victoire d’Haïti sur la France qui a permis son indépendance en 1804 ‘est un héritage qui s’est converti aussi en source d’inspiration et de fierté dans les Amériques et dans le monde entier. ‘Aujourd’hui qu’il faut reconstruire le pays terrassé par le tremblement de terre du 12 janvier 2010, c’est une opportunité pour un plus grand nombre d’Haïtiens pour développer leur potentiel au souvenir de cette histoire de courage et d’unité.
Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, s'est rendu, le lundi 2 janvier 2012, au Musée du Panthéon National Haïtien (MUPANAH) où il a déposé une gerbe de fleurs en hommage aux héros de l’indépendance. Le Chef de l'État était accompagné de la Première Dame Sophia Martelly, du Premier Ministre Garry Conille, des membres du cabinet ministériel ainsi que d'autres personnalités importantes.
Le Président Martelly a profité de cette occasion pour visiter les objets sacrés rappelant l’histoire d’Haïti en tant que première République noire indépendante du monde. Cette visite du Chef de l’État au MUPANAH montre une nouvelle fois qu’il est convaincu de la nécessité de s'inspirer du passé pour mieux appréhender l'avenir.
Considérant l'héritage des ancêtres, le Président Martelly renouvelle son engagement à travailler sans relâche afin d'apporter des solutions durables aux différents problèmes auxquels est confronté le peuple haïtien. Il en appelle à la contribution et la collaboration de tous les secteurs de la vie nationale.
Le président Martelly, trois ministres et un secrétaire d’Etat jouissent de la double nationalité, selon le sénateur Moïse Jean Charles Ils sont passibles de destitution par-devant la Haute Cour de Justice, selon la Constitution haïtienne
Publié le mercredi 4 janvier 2012 (Radio Kiskeya)
Le sénateur du Nord, Moïse Jean Charles (ex-plateforme présidentielle INITE), a révélé mercredi sur les ondes de Radio Kiskeya que le président de la République, trois ministres du gouvernement MartellyConille et un secrétaire d’Etat qu’il n’a pas clairement identifiés jouissent de la double nationalité.
Le parlementaire, connu pour être un farouche opposant au chef de l’Etat, n’a pas précisé la nationalité étrangère de ce dernier ainsi que celle des autres autorités concernées. Interrogé sur l’identité de ces dernières, il s’est contenté de souhaiter que la question soit posée au ministre des Affaires étrangères Laurent Lamothe, à la ministre du Tourisme Stéphanie Balmir Villedrouin et au secrétaire d’Etat à l’Intérieur Georges Racine.
Membre de la commission sénatoriale chargée d’enquêter sur la nationalité des actuelles autorités, Moïse Jean Charles a précisé que ses révélations ne représentent pas les conclusions du travail de celle-ci. Il s’agit plutôt des résultats de ses propres recherches auprès d’institutions et de personnalités haïtiennes et étrangères qu’il entend soumettre à la commission. Il justifie cependant le fait de ne pas encore tout déballer par le souci de ne pas anticiper sur le travail de la commission sénatoriale dont il souhaite la relance dans le meilleur délai.
« Ce serait en raison de sa situation inconfortable que le chef de l’Etat hésite encore à publier la Constitution amendée qui prévoit qu’il sera remplacé par le chef du gouvernement s’il a un quelconque empêchement », ajoute Jean-Charles.
En son article 15, la Constitution haïtienne en vigueur n’admet en aucun cas la double nationalité. Au cas où les révélations de Moïse Jean Charles seraient fondées, le chef de l’Etat, les ministres et le secrétaire d’Etat concernés sont passibles de destitution par-devant la Haute Cour de Justice. [JmdBffRadio Kiskeya]