Le journaliste Valéry Numa se rendait à Camp Perrin où il dirige son propre hôtel quand il a été victime e d’un grave accident de la route le lundi 26 Décembre, aux environs de Petit-Goâve sur les hauteurs de la colline connue sous le nom de "Morne Préval" . La voiture qu'il conduisait a été heurtée par un autobus assurant la liaison Port-au-PrinceCayes. Valéry a subi des blessures à la tête et a reçu les premiers soins à l’Hôpital Notre-Dame de Petit-Goâve. Heureusement il en est sorti sain et sauf et a pu rassurer ses nombreux auditeurs au micro de Jean-Baptiste Dazouloute. Mr Numa s'est estimé chanceux et a même parlé de miracle. Il en a profité pour remercier les habitants de la 2ème section communale de Petit-Goâve (La deuxième Plaine) qui s'étaient portés à son secours. Ce violent accident a coûté la vie à un passager de l’autobus dont l’identité n’a pas été révélée. Il est à rappeler que la corporation a déjà été éplorée par la disparition brutale de Farah Ménard, fauchée par un accident de la route le 18 septembre dernier.
Ils étaient très nombreux à être presents autour de la ministre pour discuter avec elle du plan de réaménagement de la zone. Ce plan envisage le réaménagement de l’une des plus belles ttraction touristiques du Sud Est, Bassin Bleu et ses trios basins agrémentés de chutes d’eaux monumentales. C’est un lieu de pékérinage très prisé du public. Autre point envisage le réaménagement de l’aéroport de Jacmel, pour permettre l’attérissage d’avions venant directement de l’étranger. Pui le fonctionnement du port et sa transformation en un port touristique. Il est apparu aussi la nécessité de monter des kiosques d’informations sur les diverses activités se déroulant au jour le jour dans la ville. Les débats ont été très animés et en fin de journée, la Ministre du tourisme a procédé à une exploration de certains sites et projets de la zone.
La visite a été pour Ouanaminthe où avait été posée la première pierre pour le parc industriel de Caracol. La ministre a renconté le maire de la ville de Ouanaminthe et s’est rendue dans la zone frontalière.
Le Président du Sénat, Rodolphe Joazile a confirmé que le texte de la Constitution amendée, corrigée et ratifiée avait été remis au bureau de la Présidence lundi. «... nous avons acheminé le texte au bureau de la Présidence hier [lundi], la version corrigée de l'amendement constitutionnel [...] nous avons travaillé avec des experts sur la question, nous avons visionné toutes les cassettes et nous pensons que le document que nous avons envoyé au Président de la République reflète exactement ce qui a été voté à l’Assemblé Nationale [...] ... lorsque nous avons visionné les cassettes, nous l'avons fait devant témoins, nous avons d'abord l'Initiative de la Société Civile qui depuis le commencement a toujours accompagné le Sénat dans ses démarches, [...] nous avons le Réseau National des Droits Humains (RNDDH) qui ont fait un travail dans ce sens pour nous. Toutefois, à l’approche de la publication de la Constitution, les juristes restent divisés. Me Aviol Fleurant, considère qu’il s'agit d'une bonne décision qui permettra au pays d'avancer, que la nouvelle Constitution va permettre la mise sur pied de la cour constitutionnelle qui est la gardienne de la démocratie et de l'Etat de droit, ainsi que le Conseil Électoral Permanent dont la procédure de création est dorénavant allégée. Les 9 membres de cette structure seront maintenant désignés par l'Exécutif, le Législatif et le Judiciaire à raison de 3 membres chacun. (Haiti Libre)
Des membres de la police nationale haïtienne ont utilisé une force excessive contre des détenus et la mort d'au moins neuf personnes dans la capitale pourrait être attribuable à ces abus, selon deux rapports des Nations unies publiés mardi. Les rapports du Haut commissariat aux droits de l'homme des Nations unies et de la section des droits de l'homme de la mission de l'ONU en Haïti (MINUSTAH) mettent l'accent sur des enquêtes impliquant 20 membres de la police nationale qui auraient commis des abus lors de six incidents distincts. Ces allégations surviennent alors que le pays peine toujours à se remettre du séisme dévastateur de janvier 2010. Le chef de la police haïtienne, Mario Andresol, a dit soutenir le rôle de surveillance des Nations unies et des autres groupes qui tentent d'aider la police à devenir plus professionnelle, mais a souligné que les responsables de la police prenaient déjà des mesures pour faire cesser les abus. « Dans tous les cas dont nous avons été informés, nous avons pris des mesures disciplinaires », a-t-il dit à l'Associated Press lors d'une entrevue téléphonique. Certains officiers cités dans les rapports ont été arrêtés et attendent leur procès, a dit M. Andresol. Il a affirmé que les cas d'abus mentionnés dans les rapports n'étaient pas représentatifs de l'ensemble de la force policière. Mais les rapports notent que les responsables de la police n'ont pas pris de mesures appropriées contre les policiers soupçonnés d'exécutions extrajudiciaires et de torture. Dans certains cas, des policiers accusés ont été suspendus et emprisonnés quand des enquêtes ont été lancées, mais aucun d'entre eux n'a été reconnu coupable. Dans plusieurs cas, les policiers suspendus ont réintégré leurs fonctions avant même la fin des enquêtes, selon les rapports. Les informations à ce sujet ont été compilées après que la section des droits de la personne de l'ONU en Haïti eut reçu de nombreuses plaintes pour meurtres et exécutions extrajudiciaires, qui auraient été commis par des membres de la police haïtienne à partir d'octobre 2010. Dans l'un des cas, trois hommes ont été interpellés par des policiers en mars dernier alors qu'ils affichaient des pancartes pour un candidat du deuxième tour de l'élection présidentielle. La police a forcé deux d'entre eux à monter dans un véhicule, tandis que le troisième est parti. Les deux employés électoraux, Jeune Sterson et Louis Frantz, ont été emmenés dans un poste de police. La section des droits de la personne de l'ONU « pense qu'il y a des motifs raisonnables de soupçonner que des policiers ont tué Jeune Sterson et Louis Frantz dans ce qui pourrait s'apparenter à des exécutions extrajudiciaires », affirme le rapport. Cette affaire et les autres incidents relevés par la section des droits de la personne de l'ONU en Haïti ne représentent qu'une portion des décès survenus en détention au cours de l'année écoulée, indique le rapport. The Associated Press