L’ONG française "Défi" veut lancer un projet de construction de maison en bambou en Haïti pour un montant de 300 000 Euros, a appris Haïti Press Network. "Ce genre de construction se trouve en Amérique centrale et du Sud. Le projet devrait durer deux ans" et prévoit deux centres de formations pour entrainer à ce type de construction 150 à 200 techniciens. 300 000 Euro, tel est le coût du projet.
Les changements survenus au sein du cabinet ministeriel. Michel Brunche devein ministre de la justice en remplacement de José Pkrre Louis. . Le journaliste Pierre-Raymond Dumas désigné par le parti INITE a été confirmé au ministère de la Culture et de la communication.
Tandis que Pierre Richard Casimir a été nommé au poste de secrétaire d’état aux Affaires étrangères, avons-nous appris.
TOURISME : La Ministre du tourisme haïtien, Stéphanie Balmir Villedrouin a effectué une visite ce mercredi 7 décembre 2011 à Jacmel, à la tête d'une délégation composée plusieurs personnalités don’t l'Ambassadeur haïtien au Venezuela, Lesly David et de neuf investisseurs vénézuéliens, particulièrement, l'architecte en aéroport, Mr. Edourdo Hilman, le millionnaire Ran Cohen, président de Duty Free Americas, des propriétaires de compagnie aérienne et des experts en chambre froide ainsi que des experts en aménagement d'excursion touristique et professionnel en port touristique. C’est une dépêche de Haïti Libre.
Le gouvernement veenézuélien serait dispose à investir 30 million de dollars pour faire de la ville de Jacmel un vrai pôle à destination touristique. On signale comme projet: - l'agrandissement de l'aérodrome et sa transformation en un aéroport international - Aménagement du port touristique de Jacmel permettant d'accueillir des bateaux de croisières ».
Les Voyages du Président Haïti Libre renseigne en ces termes : Après s'être rendu à Cuba du 15 au 17 novembre puis au Venezuela dans le cadre du 1er Sommet des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté des États Latino-Américains et Caraïbéens (CELAC) qui s'est tenu le 2 et 3 décembre, le président Martelly est rentré au pays le 4 décembre.
Michel Martelly a laissé le pays, tôt le jeudi 8 décembre, pour se rendre à Trinidad and Tobago pour participer au 4ème Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la CARICOM et de la République de Cuba.
Par contre le president n’ira pas en Argentine. Le bureau de communication de la Présidence informe que la visite en Argentine du President Martelly a été annulée Il rentrera au pays dès le vendredi 9 décembfe. Et il n’ira pas non plus au Surinam comme cela avait été projeté.
Egalement annulé est le voyage officiel que le président devait effectuer en France. Une note de presse du Bureau de Communication du Palais National informe que :
la visite du président Michel Joseph MARTELLY en Argentine et à Paramaibo (Surinam) a été annulée. Le président de la République ne participera finalement qu’au 4ème Sommet CARICOM-CUBA qui se déroule actuellement à Trinidad And Tobago. Il sera de retour à la capitale haïtienne le vendredi 9 décembre 2011. Le Président Michel Martelly n’ira pas non plus en France, informe son Bureau de Communicaiton. Aucune raison n’a été communiquée concernant ces diverses annulations.
Deux journée intensives que celles passées à Washington les dimanche et lundi 11 et 12 Décembre 2011, à l’occasion de la remise d’une médaille d’or à Olsen Jean Julien et Stephanie Hornbeck par la Smithsonian Institution. Le premier est le Directeur Exécutif du Haiti Cultural Recovery Center et l’autre Conservateur en chef au Haiti Cultural Recovery Center. La première tâche du Haiti Cultural Recovery Center a été de récupérer les objets d’art ensevelis sous les décombres laissés par le terrible séisme du 12 Janvier 2010 qui a détruit Port-au-Prince, la capitale haïtienne, et certaines villes de l’intérieur du pays (Léogane, Petit-Goave, Jacmel), tuant environ 300.000 personnes, blessant des centaines de milliers d’autres et faisant près de 7.000 handicapés physiques. Bilan très lourd pour un peuple, pour un si petit pays et qui en moins d’une minute s’est retrouvé aussi, entre autres, sans ses archives, sans ses ministères gouvernementaux, ses directions administratives et surtout sans ses proches parents qui sont le seul témoignage restant quand tout s’est proprement effondré. Autrement dit la mémoire d’un peuple et le secret de sa force. C’est ce que la Smithsonian Institution a compris en décidant de venir à la rescousse. Onze mois après le séisme, jour pour jour, un 12 Décembre 2010, la Smithsonian inaugurait aux côtés du gouvernement haïtien le Haiti Recovery Project. En rendant disponibles les fonds nécessaires au projet de sauvetage de l’héritage culturel du pays, mais aussi les techniciens, les spécialistes en rénovation d’objets d’art nécessaires. Ces derniers se sont mis au travail sans tarder. Il ont pour nom Stephanie Hornbeck, Viviane Dominguez, peintre, conservateur, Magdalena Carmelita Douby Guillaume qui se sont attelées à l’enregistrement des pièces retrouvées, un travail de fourmi … mais aussi Marue Lucie Vendryes, Franck Lluissaint, Jean Ménard Derenoncourt, Marise Desrosier etc… impossible de les nommer toutes et tous. Aucun n’a marchandé son concours. Y compris lorsqu’il fallait dans un premier temps s’introduire sous les décombres pour en extraire des tableaux, des livres précieux, des sculptures. Ensuite la Smithsonian a fait l’acquisition d’un espace dans le quartier de Bourdon où est disposé un ensemble des containers pour le stockage des objets d’art. Puis les spécialistes se sont mis au travail. Tout cela a été montré le lundi 12 Décembre 2011, soit exactement un an après l’ouverture du Haiti Cultural Recovery Center à Port-au-Prince. Le document se déroule au fur et à mesure que les œuvres d’art tellement endommagées reprennent vie et retrouvent leur fraicheur d’antan, provoquant l’admiration de la centaine d’invités rassemblés à l’auditorium du Musée de l’Indien (le ‘National Museum of the American Indian’), l’une des composantes de la Smithsonian Institution, en plein Washington Mall, en face de la Maison blanche. Soirée pleine de symbolisme et d’émotion, car restaurer à un peuple sa mémoire, c’est lui redonner le goût de vivre, de continuer à rechercher le bonheur. Et c’est ce que la Smithsonian dit rechercher en lançant ce projet. Pour le réaliser, il a fallu d’abord le courage d’une poignée d’Haïtiens qui se sont mis tout de suite à la tâche, sauvant les vivants d’abord et attaquant ensuite la lourde et difficile tâche de soulever ces masses de débris pour sauver ce qui pouvait encore l’être. Dans le cas du Musée d’Art Haïtien, à la Ruelle Roy, ces premiers volontaires ont été des résidents du quartier avec à leur tête une Maritou Moscoso et le peintre et compositeur musical Henry Célestin. Puis sont entrés en scène ces spécialistes venus d’un peu partout de la terre entière prêter leur concours. Le Professeur Richard Kurin, de la Smithsonian, a cité parmi les bienfaiteurs du projet toute une pléiade d’institutions culturelles, tant haïtiennes qu’américaines, y compris des personnalités politiques qui ont cru au projet. Il a mentionné Michèle Obama et Elizabeth Préval. Dès le début des artistes comme Patrick Villaire ont compris l’importance du projet. Ce dernier, secondé par Patrick Delatour, architecte, ancien ministre du tourisme au moment du séisme. C’est tout ce monde qui a entouré Richard Kurin avec à leur tête l’ancien ministre de la culture Olsen Jean Julien, abattant ce travail de fourmi, jour après jour, supervisant et articulant les différentes composantes les unes aux autres. Autre coopération mentionnée celle des casques bleus japonais qui avaient été délégués par la mission onusienne en Haïti (MINUSTAH) pour sortir les œuvres d’art qui se trouvaient emprisonnées dans les endroits les plus dangereux. Et le projet est devenu réalité. Plus de 30.000 œuvres d’art et autres documents précieux ont pu être sauvés et restaurés, dont des archives du XIXe siècle de l’histoire haïtienne aujourd’hui répertoriées et classées sur des étagères fraichement construites dans le nouveau bâtiment abritant les Archives nationales d’Haïti. Mais il reste encore tellement à faire. La Smithsonian et les spécialistes l’entourant n’ont pas l’intention de se reposer sur leurs lauriers. Il reste aussi à mettre en lieu sûr les autres documents importants de notre histoire nationale, a souligné Wilfrid Bertrand, directeur des Archives Nationales. Dont les archives des différents ministères de l’Etat. Plusieurs bâtiments qui abritaient ces ministères ont été détruits par le séisme. Et non des moindres : le Ministère des Affaires étrangères, Cité de l’Exposition, le vénérable Palais des ministères qui abritait tout à la fois le ministère des finances, celui de la santé, de l’intérieur etc. Partout il y a des archives à sauver. Il y a aussi le local du Bureau d’Ethnologie qui jusqu’à présent n’a pas été déblayé. La directrice Suze Mathieu, sans doute effrayée par l’ampleur de la tâche, n’a pas encore donné son autorisation. Nous avons pu pendant ces deux jours entrer, si l’on peut dire, dans la mémoire du peuple haïtien avec les spécialistes rencontrés et vivre avec eux leur angoisse, leur inquiétude. Mais aussi leur satisfaction. Patrick Vilaire et Lorraine Mangonès nous ont parlé de cette collection de peintures sans précédent renfermée au Musée d’art du Collège St Pierre de l’Eglise Episcopale au Champ de Mars. Au péril de leur vie, des spécialistes ont pu pénétrer à l’intérieur du bâtiment, gravement fissuré. Ils ont pu décrocher les tableaux et les empiler dans un endroit sain et sauf en attendant l’autorisation du directeur du Musée, Michel Philipe Lerebourg, avant de pouvoir les emporter pour leur restauration. Mais le temps presse. Dans un album volumineux, illustré de saisissantes photographies, Richard Kurin retrace les moindres étapes du projet Haiti Cultural Recovery Center. Le livre est à la disposition du public depuis ce lundi12 Décembre. Tous les intéressés peuvent lire l’histoire de ce sauvetage et faire connaissance de plus près avec ces héros, grâce auxquels aujourd’hui le peuple haïtien peut de nouveau avoir son patrimoine. Un grand absent à la cérémonie qui s’est déroulée aussi ce 12 Décembre au National Museum of the American Indian, c’est bizarrement le gouvernement haïtien. Même les membres de l’ambassade d’Haïti à Washington n’ont pas daigné faire le déplacement. En dehors des tableaux, livres, sculptures et autres, il y a aussi les murales de la Cathédrale Sainte Trinité et dont certaines ont pu également être sauvées grâce à l’intervention des spécialistes. Un film projeté en la circonstance rend un hommage particulier aux principales victimes de l’effondrement de cette Cathédrale ainsi que de l’Ecole de musique de Sainte Trinité.