BOSTON, USA – Un proche ami et membre de la sécurité rapprochée du président haïtien Michel Martelly ne sera pas vu en Haïti pendant quelque temps. Il s’agit de Ronald (dit Roro) Nelson qui a été reconnu coupable par un jury, ce 23 novembre, devant un tribunal à Dorchester (Boston, Massachusetts) et placé en liberté surveillée, ne pouvant laisser les Etats-Unis, son passeport ayant été confisqué. Des douzaines de supporters de Roro Nelson (et du président Martelly) avaient envahi la salle d’audience en chantant à la gloire de ces derniers, mais le juge David Poole a menacé de prendre des mesures énergiques pour maintenir l’ordre si les spectateurs haïtiens n’avaient pas un meilleur comportement. La plainte contre Roro Nelson a été déposée par une dame nommée Astrid Pantal, 45 ans. Selon elle, Roro Nelson lui doit US$3.000.00 mais quand elle a essayé de se faire rembourser, ce dernier a réagi avec violence, lui assénant coups et blessures. Astride Pantal considère que Roro Nelson avait les moyens de la rembourser puisque son bon ami, le chanteur ‘Sweet Micky’, de son vrai nom Michel Joseph Martelly, a été élu président d’Haïti. Après plusieurs tentatives infructueuses, Roro Nelson finit par lui donner un rendez vous devant chez lui à 7 heures du soir. Elle a attendu jusqu’à 10 heures mais aucune trace de Nelson. Celui-ci finit par apparaître une heure plus tard. Mais une violente altercation s’ensuivit. Selon sa présumée victime, Roro Nelson (qui paraissait intoxiqué par une substance non identifiée) tomba sur elle avec force violences verbales et physiques. Gifles, perruque arrachée, vêtements déchirés. Roro Nelson a été reconnu coupable de deux charges d’agression et d’agression avec une arme pouvant donner la mort. Il est condamné à passer une année (12 mois) en liberté surveillée. De plus, son passeport est confisqué et il ne peut laisser la ville de Boston sans une autorisation spéciale de la justice.
Le Président de la République, Michel Martelly a rencontré ce jeudi, au Palais National, le Conseil de l'Université d'État d'Haïti et un groupe d'étudiants représentant les différentes entités de cette institution.
L'annonce a été faite par la présidence dans un communiqué rendu public ce vendredi 25 novembre.
Selon ce communiqué monsieur Martelly était accompagné du Premier Ministre Garry Conille et de quelques membres du gouvernement et du parlement haïtien.
Le Chef de l'État, voulait par cette réunion, entamer le processus d'encadrement et de renforcement de l'Université d'État d'Haïti, l'une de ses promesses de campagne.
Au cours de cette longue discussion avec les autorités de l'UEH, divers points ont été débattus, tels que l'état des lieux de la formation à l'UEH, son importance dans le développement du pays, l'intégration des jeunes gradués dans l'administration publique, l'implication directe de l'université dans les grandes décisions en faveur du changement, la capacité d'accueil de l'institution.
« L'Université arrive de moins en moins à jouer son rôle », a indiqué Jean Henry VERNET, Recteur de l'UEH qui, tout en félicitant le Président MARTELLY pour cette noble initiative, croit nécessaire d'établir un cadre formel de coopération avec les institutions de l'État et de mettre en place un groupe de travail tripartite GouvernementParlementUEH..
Le Président de la République, tout en leur promettant son soutien, invite les responsables de l'institution à se mettre au travail en vue d'établir les nouvelles bases d'une université d'État, avec son propre campus, un curriculum moderne épondant aux exigences de développement, et un professorat qualifié.
L'UEH qui comporte en son sein plus de vingt cinq mille (25000) étudiants, dont treize mille (13000) à Port-au-Prince, avait perdu 80% de ses structures lors du terrible cataclysme du 12 janvier 2010.
On espère fortement que non et que le gang qui y opère depuis quelque temps sera neutralisé par les forces de l’ordre. En tout cas cette semaine ce dentiste haïtien a eu chaud. Il était 6h30 du matin et vêtu de son short, il faisait son jogging quand il a été attaqué par un vagabond , muni d’une arme à feu qu’il a brandit contre la tête du jogger. Ce dernier ne perdant pas son sang froid a fixé le jeune qui en voulait à sa vie et contre toute attente, le bandit a pris les jambes à son cou… Mais il s’en est suivi des tirs et une jeune femme qui elle aussi faisait sa marche matinale a reçu un projectile, une balle marron ! Elle a été secourue par des voisins alertés par les coups de feu et ses cris et a pu être conduite dans un centre hospitalier. Elle se remet peu à peu ! La population a réagit et on apprend qu’un des bandits a été passé à l’infinitif. La police alertée a pu arrêter un autre bandit.
Espérons que cela donnera à réfléchir aux autres. Mais tant que le gang n’aura pas été neutralisé, les habitants de Pacot ne dormiront pas sur leurs deux oreilles et ne se sentiront pas à l’aise au moment de leur jogging matinal.
Et chauffeurs attention ! En effet, vendredi l'un d'entre eux l'a appris à ses dépens. Il avait laissé son véhicule garé n'importe comment, n'importe où dans une rue. E bien il ne l'a pas retrouvé En lieu et place, une note l'avertissant que la voiture avait été conduite à la fourrière et que pour la récupérer, il lui faudrait payer la coquette somme de MILLE DEUX CENT GOURDES ! Ce qu'il a du faire évidemment , car il avait besoin de sa voiture. Si vous ne voulez pas avoir de mauvaise surprise, garez vous correctement, de façon à ne pas entraver la circulation des autres véhicules. Et surtout deux roues sur le trottoir et deux roues sur la chaussée Ceux qui avaient pris l'habitude de monter entièrement sur les trottoirs apprendront à leur dépens que ce n'est pas la meilleure façon de se garer. Les trottoirs en principe sont fait pour les piétons pas vrai ? A quand leur libération des marchandes et de leur étalages ?
Le Ministre des Travaux Publics, Transports et Communication (MTPTC), Jacques ROUSSEAU, le directeur de l’Office National du Cadastre (ONACA), Williams A. ALLONCE et l’agence brésilienne de coopération représentée par le général Jose Rosalvo Leitao DE ALMEIDA ont paraphé, cette semaine, un contrat pour la délimitation de la zone de la vallée de l’Artibonite et le relogement de plus de 300 familles. Ce contrat d’un montant de trois cents cinquante mille (US 350.000.00) dollars constitue la phase initiale du projet de construction d’une usine hydroélectrique dans la vallée de l’Artibonite à proximité de Mirebalais. Un projet déjà approuvé par les présidents haïtien Michel Joseph MARTELLY et brésilien Dilma ROUSSEFF. La signature du contrat s’est déroulée en présence du Premier Ministre, Garry CONILLE, et de l’Ambassadeur brésilien en Haïti, M. Igor KIPMAN. Le chef du gouvernement en a profité pour saluer l’amitié et la fraternité brésilienne après la catastrophe du 12 janvier 2010 et l’engagement du Brésil dans la coopération avec Haïti. Le diplomate brésilien a, pour sa part, salué le courage du peuple haïtien et fait état de son optimisme pour l’avenir.
Notons que ce projet pour lequel le contrat est signé s’étendra sur une période de 6 mois. La première phase durera 3 mois et consistera en la délimitation de la zone de la vallée de l’Artibonite et la seconde, le relogement de plus de 300 familles qui habitent les quartiers environnants.