"Ce que je veux , c'est un père biologique, des papiers pour pouvoir etudier et être quelqu'un dans la vie”, soutient le jeune Patric Alfredo Martelly Garó qui ne sait ni lire ni écrire.
Ce dernier voudrait que le chef de l'Etat fasse le test d'ADN pour pouvoir confirmer les dires de sa defunte mère, Magdalena Garó de nationalité dominicaine.
Le jeune Patric Alfredo Martelly Garó est aujourd'hui âgé de 21 ans serait un fils que le président Martelly n'a pas reconnu. Il serait né d'une liaison entre Michel Martelly et d'une jeune dominicaine, décédée peu apres avoir enmené son fils, agé de 5 ans, en République Dominicaine.
Selon La Republica, une section du quotidien Listin Diario, peu apres le décès de la mère du petit Martelly, une femme nommée Marie Gué et qui serait une amie du musicien, est arrivée en République Dominicaine pour rechercher l'enfant.
Patric Alfredo Martelly Garo aurait en sa possession un document d'identification ou il est memtionné qu'il est né en Haiti le 9 février 1990, de père musicien et que son nom de famille est Martelly.
La séance de ratification du Premier ministre désigné, Dr Garry Conille, a commencé ce mardi dans l’après-midi au Sénat de la république. Garry Conille devrait etre fixé sur son sort ce 4 octobre. L’appel nominal a révélé la présence d’une vingtaine de sénateurs sur 30 à la chambre haute. Il y a quorum.
Jusqu'à ce mardi, des discussions se poursuivent encore entre les 16 sénateurs du GPR sur une position commune à adopter sur le choix de M. Conille. Garry Conille a été ratifié à l’unanimité à la chambre basse. Il restait encore l’étape du Senat.
Le ministre uruguayen de la Défense Eleuterio Fernandez Huidobro a affirmé mardi qu'"une campagne politique" avait été lancée contre les Casques bleus en Haïti, au moment où cinq soldats de la paix uruguayens sont accusés de viol sur un jeune Haïtien.
"Je considère qu'il existe une campagne politique, sans minimiser la gravité de ce qui a été perpétré par ces soldats de l'armée nationale", a déclaré M. Fernandez Huidobro à la presse après avoir présenté un rapport sur ces faits présumés de viol devant la Commission de défense de la Chambre des représentants à Montevideo.
"Mais, profitant de ces faits délictueux, une campagne a été lancée pour discréditer les 35.000 hommes et femmes d'Uruguay au sein des missions de paix, qui ont payé de leur vie - 30 morts - et sont (parfois) restés mutilés pour le restant de leur vie", a-t-il ajouté.
"Discréditer tout ce monde parce qu'une petite minorité a commis un délit, c'est une campagne inadmissible", a poursuivi M. Fernandez Huidobro, se déclarant certain que des "intérêts économiques et politiques" se cachent derrière cette initiative.
Cinq soldats uruguayens sont au centre d'un scandale qui a éclaté autour de la diffusion sur internet début septembre d'images filmées par un téléphone portable semblant les montrer en train de violer un jeune Haïtien de 18 ans.
Ils ont été inculpés en Uruguay par un tribunal militaire pour désobéissance et manquement à leur mission. Un autre Casque bleu, l'officier qui les dirigeait, a lui aussi été placé en détention provisoire.
La révélation de ce scandale avait entraîné plusieurs manifestations en Haïti pour demander le départ des Casques bleus.
Déployée depuis juin 2004 et commandée par le Brésil, la mission de l'ONU pour la stabilisation d'Haïti (Minustah) compte 18 pays contributeurs en effectifs, dont une majorité de pays latino-américains. Après le séisme du 12 janvier 2010, les effectifs de la Minustah étaient passés de 9.000 à 12.250.
L’Association Nationale des Médias Haïtiens (ANMH) est hautement préoccupée par les sorties intempestives du Président de la République Michel Martelly qui détonnent avec son statut de Chef de l’État. Au cours de plusieurs manifestations publiques, le Président de la République a eu des échanges acides avec des citoyens où s’oubliant totalement, il va au-devant de la personne en question pour l’apostropher. Ces genres d’attitudes indignes d’un Chef d’État peuvent provoquer des incidents regrettables dont le pays peut faire l’économie. Le Président de la République doit pouvoir se contenir en toute circonstance pour éviter des échanges verbaux avec des citoyens ou des autorités publics, même en cas de provocation. Monsieur Martelly doit faire l’effort de revêtir son statut de président à tout moment pour éviter de se donner en spectacle et mettre à mal son image et celle de la République. L’ANMH réprouve en l’occurrence les agressions verbales dont le journaliste Étienne Germain de Scoop FM a été l’objet de la part du Président Martelly le 3 octobre 2011 quand, dans le plein exercice de sa fonction, le Chef de l’État a eu envers lui des paroles qui ne font pas honneur à sa fonction. La Constitution et les Lois de la République garantissent la liberté de la presse, et les journalistes ont le droit de poser des questions à toute personne exerçant une fonction publique ou autre pour informer convenablement la nation. Si un responsable de l’État peut, dans une circonstance donnée, évacuer une question de la presse, le journaliste, en aucun cas ne doit être la cible de celui qui est dérangé par son travail. L’agression de ce 3 octobre 2011 rappelle à la presse et à l’opinion publique un antécédent du genre au cours de l’année 2004 où un ancien Président de la République a privilégié la presse étrangère au détriment de la presse locale accusée elle-même de tous les quolibets ! L’ANMH souhaite que le Président Michel Martelly comprenne mieux ses prérogatives et les exigences de retenue de sa condition de Premier mandataire de la nation qui doit être un exemple de sérénité en rupture avec les postures intolérantes, une propension aux rixes, à la bagarre, aux propos grivois et obscènes.
Des membres de plusieurs associations du secteur des mouvements sociaux, dont le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR), la Plateforme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif (PAPDFA), la Plateforme des Organisations Haïtiennes de Défense des Droits Humains (POHDH), FRAKKA et Batay Ouvriye ont marqué la journée internationale du logement, le lundi 3 octobre, par un sit-in devant le siège du Ministère des affaires sociales à Port-au-Prince pour exiger le respect du droit au logement et dénoncer le déguerpissement des déplacés internes. Les manifestants ont lancé des slogans pour dénoncer le fait que, vingt mois après le séisme du 12 janvier 2010, des milliers de déplacés gémissent encore sous les tentes, tandis que d’autres sont manu militari chassés des camps d’hébergement. Ils ont exigé du gouvernement et du parlement la création dans le prochain budget de la République d’un fond destiné exclusivement au logement et la remise sur pied de l’Entreprise de Promotion et de Production de Logements Sociaux (EPPLS), une entité relevant du Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST). Les représentants des diverses organisations qui ont remis en ce sens un mémorandum au directeur général du MAST en ont profité pour critiquer le fait que les initiatives en matière de reconstruction soient exclusivement de la compétence de la Commission Intérimaire de Reconstruction d’Haïti (CIRH) présidée conjointement par l’ancien président américain Bill Clinton et le premier ministre haïtien. Ils ont fait ressortir que la construction de logements sociaux relève plutôt de la compétence du MAST, à travers l’EPPLS. Les manifestants, dont Colette Lespinasse du GARR, Camille Chalmers de la PAPDA, Anthonal Mortimé de la POHDH, ont protesté contre l’hostilité manifestée à leur égard par certains employés du MAST au moment où ils tentaient, via une délégation, de remettre leur mémorandum au directeur général du Ministère. [