Bureau de Communication de la Présidence: Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, a eu, mercredi soir, au Karibe, de fructueuses discussions avec une trentaine de Députés et de Sénateurs autour de la problématique de la formation du Conseil Electoral Permanent (CEP). Il s’agissait d’un franc dialogue patriotique entre les représentants de l’Exécutif et du Législatif visant à trouver un consensus pour compléter l’institution électorale, déjà opérationnelle et fonctionnelle.
L’Exécutif attend encore les trois représentants du Parlement afin d’atteindre le nombre de neuf Conseillers électoraux que doit contenir l’institution électorale, comme l’avait indiqué l’arrêté nommant les six premiers Conseillers. « Nous devons travailler ensemble », a réitéré le Président Martelly qui n’a pas raté l’occasion pour rappeler aux Parlementaires que l’heure n’est plus aux palabres ni aux dilatoires, mais aux actions et aux résultats concrets au profit du peuple haïtien.
Après plusieurs heures de concertation, les Parlementaires présents à cette importante rencontre dans l’intérêt collectif ont opté pour une issue immédiate à la crise. Ils se montrent favorables à la tenue prochaine de l’Assemblée nationale au terme de laquelle le Parlement pourra divulguer l’identité des trois personnes qui le représenteront au Conseil Electoral Permanent.
A l’instar du Chef de l’Etat, ces Parlementaires restent convaincus que la formation du CEP est constitutionnelle et institutionnelle et, en conséquence, sont prêts à jouer leur partition en tant que membres de l’un des trois pouvoirs de l’Etat.
Le Président de la République, toujours ouvert au dialogue, a renouvelé sa détermination à aller dans le droit chemin en ce qui a trait au Conseil Electoral Permanent, mis sur pied récemment selon les prescriptions de la Constitution.
Le Chef de l’Etat a rappelé à tous les Sénateurs et Députés qu’il y a urgence d’avancer vers l’amélioration des conditions de vie du peuple haïtien. C’est en ce sens que cette série de dialogues va continuer entre le Président de la République et d’autres acteurs de la vie nationale.
Le Président de la République, S.E.M Michel Joseph Martelly, et le Premier Ministre, S.E.M Laurent Salvador Lamothe, se sont rendu tard dans la nuit du mercredi 29 Août au Canapé Vert pour superviser les travaux de réhabilitation des 4,5 kilomètres de cette importante voie de communication par la firme locale Vorbe et Fils. Le Premier Ministre qui s'est fait également accompagner de quelques ministres du Gouvernement, tels celui de la Communication, Ady Jean Gardy, des Travaux publics, Jean Jacques Rousseau, et de l'Intérieur et des Collectivités territoriales, Léon Ronsard Saint-Cyr, voulait s'enquérir de l'état d'avancement de ce chantier qui devra permettre une amélioration sensible de la circulation au niveau de cet axe routier très fréquenté. Le Président de la République et le Chef du Gouvernement ont également visité, en compagnie du conseiller en jeunesse et sport du chef de l'Etat et responsable du programme "Foutbòl pou chanjman"' Olivier Martelly, le Parc Saint-Therèse à Pétion-ville qui sera prochainement réhabilité et transformé en un véritable parc sportif au profit des jeunes de cette zone.
L’administration municipale de Port-au-Prince a accordé mardi un délai de 72 heures à toutes personnes occupant illégalement les trottoirs de Port-au-Prince par une activité quelconque pour libérer ces espaces.
Désormais, il est formellement interdit de s’adonner à une quelconque activité sur les trottoirs qui sont et demeurent uniquement réservés aux piétons », lit-on dans un communiqué de la mairie de Port-au-Prince qui prévoit des sanctions contre les récalcitrants. Jointe par téléphone par un reporter de Haïti Press Network, la nouvelle mairesse de Port-au-Prince Mme Marie Josephe René a expliqué quecette mesure de libérer les trottoirs s’inscrit dans le cadre des actions de la mairie et du ministère des travaux publiques visant à réparer ces espaces. Il s’agira dans un premier temps d’évaluer les trottoirs avant d’entamer les travaux de réparation qui consisteront entre autres à les uniformiser en vue de les rendre plus accessibles aux élèves et aux personnes à capacité mobile réduite, a indiqué la mairesse de Port-au-Prince. Cette disposition concernant les 3 circonscriptions de la commune de Port-au-Prince sera renforcée par une campagne de sensibilisation à l’intention des occupants de ces espaces en vue de leur montrer la nécessité de coopérer avec la mairie dans cette démarche, a conclu le numéro 1 de la maire de Port -au-Prince.
Le professeur Serge Bernard assassiné Des individus circulant à moto ont assassiné vendredi le professeur Serge Bernard, président du conseil d’administration de l’université de Port-au-Prince. L’incident est survenu dans la zone de Turgeau, non loin du collège Canado-haïtien.
Le ministère du tourisme et le consulat général d’Haïti à Miami ont installé au début de la semaine en Floride un billboard géant sur l'autoroute inter-Etats. Cette affiche faisant la promotion du tourisme en Haïti est placée pour la première fois sur l’autoroute I-95, à Miami. La présence de ce panneau publicitaire géant, qui domine l’autoroute de Miami, ne cesse d’étonner les automobilistes haïtiens et américains. « Les Américains connaissent uniquement des images de violence et d’environnement naturel dévasté à propos d’Haïti, définitivement ce billboard va changer au fur et à mesure l’image du pays », a déclaré David René au correspondant de HPN aux Etats-Unis. « L’objectif est de sensibiliser les voyageurs à la diversité touristique et culturelle d’Haïti, et de leur donner envie de s’arrêter dans le pays lors d’un prochain voyage de vacance », a-t-il poursuivi. « Finalement, avec un grand panneau touristique d’Haïti, nous n’allons plus voir uniquement des publicités touristiques des Bahamas ou de la Jamaïque sur les autoroutes américaines », a indiqué pour sa part Enock Césaire. Longtemps en tête des pays les plus pauvres de la Caraïbe, Haïti n'attirait plus les touristes depuis plus d’une trentaine d’année; Insécurité, criminalité, corruption, catastrophe naturel et instabilité politique permanente dessinaient l’image du pays.