Mots de sympathie du Président de la République à l’occasion du décès de l’ancien Premier Ministre Smarck Michel Port-au-Prince, samedi 1er septembre 2012 : Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, a appris avec consternation la nouvelle de la mort de l’ancien Premier Ministre Smarck Michel, survenue à l’âge de 75ans, ce samedi 1er Septembre 2012.
En cette pénible circonstance, le Chef de l’Etat, au nom du peuple haïtien, salue le départ de M. Michel et adresse ses sympathies aux parents et amis du défunt.
Né le 29 Mars 1937, Smark Michel fut un homme d’affaires. Il fut directeur de campagne du président Aristide en 1990 et ancien Ministre du Commerce et de l’Industrie sous le Gouvernement AristidePréval. Monsieur Michel a occupé le poste de Premier ministre sous le Gouvernement de Jean-Bertrand Aristide du 8 Novembre 1994 au 7 Novembre 1995.
Le Président de la République et le peuple haïtien sont très reconnaissants du travail patriotique accompli par Monsieur Smarck Michel.
L’Unité Technique de Sismologie (UTS) du Bureau des Mines et de l’Energie porte à la connaissance de la population qu’une faible secousse sismique de magnitude 3.7 sur l’échelle de Richter a été enregistrée le dimanche 2 septembre 2012 à 8h03 a.m. Située seulement à une profondeur de 9.7 km, l’épicentre a été localisée, d’après le USGS, à 4 km au Sud de Léogane, 25 km au Sud-Ouest de Carrefour et 33 km à l’Ouest-Sud- Ouest de Port-au-Prince. Comme le montre la carte de localisation des épicentres ci- dessous, Il est très difficile de savoir s’il s’agit d’une réplique du séisme du 12 janvier 2010 ou une manifestation de la faille de la presqu’île du Sud. Néanmoins, cette nouvelle petite secousse vient nous rappeler l’activité sismique permanente de l’île et l’importance à toujours se préparer face à cette menace insidieuse.
Me. Newton Saint-Juste revient à la charge après son audition par le parquet sur d’éventuels cas de détournements de fonds publics par la famille présidentielle. Selon ses accusations, plus de 40 millions de dollars auraient été détournés par l’épouse du Président et son fils-ainé. « Association de malfaiteurs et usurpation de titre ». Tels sont les reproches adressés par Me Newton Saint-Juste à Sophia Martelly et à son fils-ainé Olivier. L’homme de loi a adressé une nouvelle correspondance au Parquet de Port-au-Prince pour lui demander d’engager des poursuites judiciaires contre ces prénommés pour détournement de fonds. Dans sa correspondance, Me Saint-Juste dit détenir les preuves de leur culpabilité.
Les accusations proférées par Me Newton Saint Juste La famille Martelly fait ombrage à certains ministères. « C’est la femme du président qui gère les fonds de plusieurs programmes. Notamment crédit rose, Ti manman cheri, Aba grangou. Son fils Olivier, lui, contrôle les fonds alloués au ministère des sports alors qu’ils ne sont pas comptables de deniers publics ». Pour Me Michel , c’est du détournement pur et simple. Sceptique quant à la possibilité de la mise en mouvement de l’action publique contre la famille présidentielle, André Michel a énuméré « Les excès dont l'administration Martelly s'est rendue coupable au cours de la première année de son mandat ». « Gaspillage de fonds à travers le programme ‘Noël solidarité’ ; Carnaval des Fleurs ; voyages sans cesse à l’étranger ; création de plus de 22 ministères et autant de secrétaireries d’État et de directions générales adjointes…. » Le dirigeant du groupe 77 appelle à la mobilisation générale contre le pouvoir en place. Dans un style qui rappelle son mentor en politique Evans Paul, André Michel a aussi exprimé « sa déception » quant à l’issue de la rencontre entre le président Michel Martelly, les partis politiques, les parlementaires et la société civile. « Michel Martelly fait peu de cas des propositions des dirigeants politiques. Il l’a montré en décidant de maintenir l’actuel CEP totalement acquis à sa cause pour organiser les prochaines élections ». Pour l’homme de la basoche, c’est la preuve par quatre que le chef de l’État veut installer un régime dictatorial dans le pays. Ainsi, de façon ex-cathedra, convie-t-il toutes « les forces vives du pays à se mobiliser en vue de faire échec au plan de Michel Martelly ». La réplique
Le Président Michel Martelly s’est porté en défenseur légitime de sa famille. Dans une intervention mardi dernier sur Scoop FM, le chef de l’État s’est inscrit en faux contre les dénonciations de Newton St-Juste. Il ridiculise les accusations d’association de malfaiteurs et usurpation de titre des siens. « Ni ma femme ni Olivier n’ont droit aux dépenses. Ils n’ont pas accès à l’argent », a précisé le président Martelly. Appelant sa femme, la première dame, un titre qui n’est pas prévu par la constitution, le chef de l’Etat révèle que Sophia Martelly n’a pas vraiment de bureau. « Elle veut se rendre utile à la nation en s’impliquant dans des projets visant à changer les conditions de vie de la population ». Dans sa réplique, le président qualifie d’opportunité le fait que « sa femme soit si dévouée pour la cause haïtienne ». S’abstenant de citer le nom de l’avocat l’incriminant, Martelly salue tout de même « sa démarche qui prouve qu’il y a encore de la démocratie en Haïti. Je suis très content que l’avocat ait porté plainte. En d’autres périodes, il n’oserait pas le faire. Cela aurait eu des conséquences sur sa personne ». Dans sa lettre adressée au chef du parquet et publiée récemment dans nos colonnes, Me Newton Saint-Juste, avait tenu de rappeler que la Première dame n’a aucun statut juridique l’habilitant à jouer un quelconque rôle dans l’ordre politique, administratif et juridique du Pays ou dans la gestion des institutions publiques. « Elle ne bénéficie d’aucun privilège juridictionnel ou protocolaire. Elle n’a aucune place dans le budget et dans les écrits gouvernementaux ou officiels »Pour Me Saint-Juste, Sophia Martelly n’est pas co-titulaire de la fonction présidentielle avec son époux et n’est qu’une citoyenne parmi les autres jouissant d’une situation conjugale ou familiale. Il en est de même pour son fils, Olivier, conseiller du chef d’Etat pour la Jeunesse qui a aussi son cortège. Et l’avocat de conclure « qu’à cet égard, toute intervention de leur part au nom et pour le compte des institutions publiques est subordonnée à l’accomplissement des formalités prévues par les règles régissant la fonction publique. Et, toutes les fois qu’il est question de gestion ou de maniement des deniers publics à quelque titre que ce soit, il est avant tout question pour ces deux citoyens de reddition de compte ».