Le président du Conseil Supérieur des Salaires (CSS), Daniel Altimé, affirme que le salaire minimum de 225 gourdes pour le secteur de l'assemblage tient compte de la vulnérabilité de ce secteur. Les entreprises sont exposées à des facteurs concurrentiels très volatile, dit-il soulignant qu'elles ont une croissance relativement faible. M. Altimé soutient que la démarche du CSS consiste à donner du temps à ces entreprises pour concrétiser leur potentiel de croissance parce qu'elles peuvent créer beaucoup d'emplois. Il a fait valoir que le salaire minimum ne concerne pas les ouvriers qui déjà étaient sous le régime de 300 gourdes minimum par jour. En janvier 2014 le CSS planchera sur ce dossier et déterminera le nombre exact de pièces que ces ouvriers doivent produire pour obtenir les 300 gourdes quotidiennement. De son coté, Reginald Boulos, l'un des représentants du secteur patronal, a révélé que de nombreux patrons étaient mecontents parce que la hausse est trop prononcée. Les membres du CSS ont tenu compte des critères économiques pour fixer le salaire minium. M. Boulos a soutenu que l'inflation avoisine les 8 % tandis que les hausses cumulées du salaire atteignent les 12 % au cours des 3 dernières années. Cependant M. Boulos se réjouit que la décision du CSS ne favorise aucun secteur. Les deux secteurs se plaignent ceci prouve que le CSS a choisi une position médiane, argue t-il. Réagissant aux espérances de plusieurs secteurs sur la hausse des salaires, M. Boulos a fait valoir qu'il ne faut pas confondre hausse de salaire et cherté de la vie. D'après l'homme d'affaires il faut adopter des dispositions pour augmenter le pouvoir d'achat des citoyens. Il préconise entre autres des investissements dans le secteur agricole afin de faire baisser les couts des produits de premières nécessités.
La République dominicaine a rejeté samedi (6 décembre) un rapport de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme qui l’accuse de discrimination en rapport avec une sentence du Tribunal constitutionnel dominicain qui enlèverait la nationalité à plusieurs milliers de personnes nées en République dominicaine de parents qui ont vécu illégalement dans le pays. La Cour Interaméricaine des Droits Humains considère que le pays caribéen décidait la nationalité de manière arbitraire. L’actuel président de la CIDH, le mexicain Jose de Jesus Orozco, dit que l’organisation a reçu des plaintes et témoignages de près de 4.000 personnes affectées par la nouvelle décision stipulant que ceux et celles nés en République dominicaine depuis l’année 1929 de ressortissants étrangers vivant illégalement dans le pays, ne sont plus autorisés à obtenir automatiquement la nationalité dominicaine. L’administration du président Danilo Medina a critiqué le rapport de la CIDH en l’accusant d’être ‘subjectif, partial et à sens unique.’ Les officiels défendent le verdict 168-3 du Tribunal constitutionnel dominicain. ‘Le gouvernement agit en accord avec la constitution, et en tant que tel, il respectera le verdict de la Cour constitutionnelle’, dit le communiqué de l’administration Medina. Les organisations de défense des droits humains estiment que au moins 200.000 personnes pourraient perdre leur nationalité, en majorité des descendants d’Haïtiens. Mais le gouvernement dominicain insiste que environ 24.000 personnes seraient affectées.
Après les saisies de marchandises en polystyrène expansé [styrofoam) et la fermeture de plusieurs entrepôts, au marché Salomon, à la Grand-rue et au marché Hyppolite, le 8 août dernier http://www.haitilibre.com/article-9224-haiti-environnement-importante-operation-de-saisie-de-produits-a-base-de-polyethylene-et-polystyrene.html les agents du Ministère de l’Environnement(MDE) on procédé la semaine dernière à la saisie de près de 200,000 articles en styrofoam dans des supermarchés dont le Delimart Delmas, Delmas 2000 et Delimart Tabarre. Malgré l’arrêté présidentiel interdisant l’importation de ses produits non biodégradable, publié en date du 10 juillet 2013 et entrée en vigueur le 1 août dernier, http://www.haitilibre.com/article-9138-haiti-environnement-entree-en-vigueur-de-l-interdiction-du-polyethylene-et-du-polystyrene-expanse.html des entreprises continuent à défier la loi en important clandestinement des articles en styrofoam en Haïti. Jean François Thomas, le Ministre de l’Environnement, a souligné que la majorité des entreprises ont eu le temps pour s’ajuster et importer des produits biodégradables, mais qu’elles ne respectent toujours pas la loi. Précisant qu’il entendait poursuivre la lutte contre ces produits « Zéro foam » étant l’objectif. « [...] Maintenant, nous sommes obligés de prendre des mesures drastiques envers ces personnes. » rappelant « [...] Nous sommes là pour accompagner ces entrepreneurs qui veulent importer des produits biodégradables [...] » Par ailleurs, le Ministre Thomas a tenu a rassuré les petits marchands, qu’ils considèrent comme victimes des importateurs, qu’ils ne seront pas touchés par ces mesures.
En effet les ouvriers de la sous traitance boudent l’augmentation de salaire de 25 gourdes qui leur a été accordée. Le salaire minimun est passé de 200 gourdes à 225 gourdes par jour Or on sait que les ouvriers réclament une augmentation de 500 gourdes. Donc ce matin ( mardi 10 décembre) o pouvait observer une manifestation d’ouvriers travallant dans le secteur de la sous traitance. Délaissat leurs usines et les production de pieces, ils ont pris le chemin du Parlement où ils coptent présenter leurs doléances. Rappelons que 26 Novembre dernier les ouvriers de la sous traitance avaient déjà gagné les rues pour réclamer cette augmentation du salaire minimum ( 500 gourdes) en obtenant 25 gourdes, ils s'estiment profondément lésés.
La directrice du Centre œcuménique des droits humains (Cedh), Sylvie Bajeux, a reçu l’insigne de chevalière de la légion d’honneur, la plus haute décoration honorifique accordée par la République française. La cérémonie s’est déroulée, le lundi 2 décembre 2013, à la résidence de l’ambassadeur de France accrédité en Haïti, Patrick Nicoloso, en présence d’une soixantaine d’invités. Source : alterpresse.org