Clôture de la 1ère édition “Jeu de Correspondance” organisée par l’équipe de Mélodie FM
La finale de la première édition du concours intitulé “Jeu de correspondance “, patronnée par plusieurs émissions culturelles de la radio Mélodie FM dont “Hémisphère, C’est si bon en chanson, Amitié en folie et Zooker Mélodie, a eu lieu le dimanche 24 mars dernier à l’EXTA’Z Bar Resto, en présence de plusieurs centaines de personnes.
Par : Célou FLÉCHER
Ce jeu par correspondance basé sur la rédaction des belles lettres destinées à des personnes inconnues fonctionnant sur des pseudonymes, a débuté le 1er février dernier avec la participation de 14 personnes dont 7 filles et 7 garçons.
Les organisateurs de cette initiative du bon vieux temps tels que: Biforge Foreste, Bélinda Doret, Wilkerson Mételus et Berlande Bernard avaient imposé comme critères de participation un sujet par semaine. Du même coup, une petite finale de champion des champions a eu lieu durant cette même semaine pour déterminer le couple champion pour ce sujet.
Au final, deux couples sont sortis vainqueurs pour avoir mieux abordé et discuté les sujets tout en faisant aussi leur preuve de galanterie. On pourrait même dire qu’ils ont failli de déclarer leur flamme l’un pour l’autre. Il s’agit respectivement de “El Solo qui tendait la main à Sass la Charmante et La douceur qui avait pour compagnon Le Marquis”.
Après leur victoire, les deux couples ne cachent pas leur satisfaction tout en félicitant les personnes qui ont pris l’engagement d’organiser ce concours.
À leur tour, les organisateurs se réjouissent de la qualité de production française des participants ainsi que leur motivation car de nos jours les jeunes du pays ne s’adonnent pas à la lecture et l’écriture, ont-ils déploré. Ils encouragent ces derniers de continuer à y œuvrer leurs performances car ils montrent que le pays a de beaux restes.
Haïti: le relogement des victimes du séisme sacrifié à des fins douteuses
PORT-AU-PRINCE (AFP) 03.06.2019 - 22:01
Le quartier de Fort National à Port-au-Prince, photographié le 13 décembre 2018 - AFP
Les millions de dollars devaient servir à reloger les sinistrés du grand tremblement de terre de Haïti en 2010. Mais ils se sont évaporés dans des projets douteux, hôtel ou bâtiment ministériel aux chantiers désormais à l'arrêt.
La Cour des comptes haïtienne vient de publier le deuxième volet de son enquête sur Petrocaribe, un fonds de développement parrainé par le Venezuela, qui se révèle être une litanie d'exemples de gestion calamiteuse et de corruption.
La reconstruction après le séisme n'y a pas échappé.
Quelques mois après la catastrophe qui avait ravagé plusieurs villes du pays - dont Port-au-Prince - et tué plus de 200.000 personnes, l?État haïtien a signé avec deux entreprises dominicaines cinq contrats pour totalement rénover le quartier défavorisé de Fort National. Des dizaines d'immeubles devaient aussi être érigés sur des terrains abandonnés au c?ur de la capitale.
Établis dans "une absence totale de libre concurrence, de transparence et de respect de l'éthique", la Cour des compte dénonce aujourd'hui ces contrats, au coût total de 314 millions de dollars.
-Absence d'éthique-
Au fil des mois, les contrats originels sont détournés de leur objectif, décrit le rapport. Dix millions de dollars américains sont ainsi dépensés pour des travaux, à la qualité douteuse, pour un futur bâtiment ministériel... Huit autres millions sont versés pour la construction, encore à ce jour inachevée, d'un parc industriel. Autant d'argent tiré du fonds Petrocaribe.
Entre 2008 et 2018, Haïti a bénéficié de ce programme mis en place à l'initiative de l'ancien président vénézuélien Hugo Chavez, qui a permis à plusieurs pays d'Amérique latine et des Caraïbes d'acquérir des produits pétroliers à un prix avantageux et de dégager des ressources pour des projets de développement.
Toujours perçu comme source de gaspillage et de corruption, ce fonds a déjà donné lieu, en 2016 et 2017, à deux enquêtes sénatoriales. Depuis l'été 2018, le mouvement citoyen "Petrocaribe Challenge" a multiplié les manifestations à travers le pays, poussant la Cour supérieure des comptes à lancer son audit.
Après un premier rapport sorti en janvier, le deuxième tome, publié vendredi, compile une kyrielle de violations des lois de passation de marchés et des règles fiscales : quantités d'irrégularités qui sont autant de suspicions de détournements de fonds et de corruption.
Après un simple conseil des ministres en juillet 2012, les programmes destinés aux sinistrés du séisme sont par exemple abandonnés. Après signature d'avenants aux contrats de 2010, les fonds ont été redirigés vers des constructions de ministères, des infrastructures touristiques dans la ville côtière de Jacmel ou encore pour la réhabilitation annoncée de cinémas abandonnés.
Ces réaffectations budgétaires sont d'autant plus critiquées par la Cour des comptes que, lors de leur travail d'audit, les juges n'ont pas pu retracer les contrats signés entre les ministères et les entreprises.
- Chantiers à l'abandon -
"Non-respect des normes, mauvaise qualité du matériel", "des travaux mentionnés comme réalisés ne l'ont pas vraiment été"... : les quelques rapports de supervision de chantier retrouvés par les magistrats démontrent une gestion lacunaire sinon même frauduleuse des fonds publics.
Faute de pouvoir analyser les documents administratifs, les juges de la Cour des comptes ont parfois effectué des visites des chantiers inachevés.
Entre autres scandales, l'ancien hôtel La Jacmélienne (situé à 90km au sud de Port-au-Prince) que le gouvernement a entrepris de rénover à partir de 2013, est aujourd'hui "dans un état de délabrement et d'abandon total", peut-on lire dans leur rapport, photos à l'appui.
L'investissement de 2,3 millions de dollars pour l'achat de cet hôtel est d'autant plus discutable que les juges annoncent qu'ils n'ont pas pu "trouver la preuve de cette acquisition" par l?État.
Le vaste projet immobilier pour les sinistrés du tremblement de terre, qui comptait plus d'une quarantaine de nouveaux bâtiments alliant appartements et commerces, n'a donc pas vu le jour. Si une dizaine de logements ont bien été inaugurés à Fort national via une agence des Nations unies, les 314 immeubles originellement prévus n'ont pas été construits.
Ce quartier situé à moins d'un kilomètre du palais présidentiel n'est aujourd'hui encore qu'un dédale de constructions anarchiques. Les dizaines de milliers d'habitants y vivent dans l'insalubrité.
Suite à la publication de cette longue liste de fraudes présumées, les juges de la Cour des comptes ont déclaré lundi qu'ils travaillaient désormais à éditer les documents permettant des poursuites en justice.
Pour les dérives liées aux projets de relogement des sinistrés du séisme, deux anciens premiers ministres haïtiens, Jean-Max Bellerive et Laurent Lamothe, sont désignés comme responsables, aux côtés de quatre autres ministres et deux secrétaires d?État.
La principale entreprise bénéficiaire des contrats, Rofi SA, est propriété de Félix Bautista, un sénateur dominicain sanctionné pour corruption par le Département du trésor américain en juin 2018.
Le Sénat ne reçoit plus de Gouvernemant de Jovenel Moise, dixil le Sénateur Antonio Chéramy
Le National
Après la remise de la deuxième partie du rapport de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA) sur la gestion du fonds Petrocaribe, le groupe 4 des sénateurs de l’opposition passe à une vitesse supérieure. En effet, selon le sénateur Antonio Chéramy, le Sénat ne reçoit plus de gouvernement proposé par le président de la République pour ratification. À la place, le Sénat attend la lettre de démission de Jovenel Moise.
Définitivement, le jeu politique devient de plus en plus corsé. Après la remise de la deuxième partie du rapport de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA) sur la gestion du fonds Petrocaribe, l’obligation de en place un gouvernement s’enfonce dans une impasse. Le Sénateur Antonio Chéramy, irritant pour le pouvoir, a annoncé que le Sénat de la République ne reçoit plus de gouvernement proposé par un président impliqué à fond dans le gaspillage du fonds Petrocaribe.
Indexé à plusieurs reprises dans le rapport sur la dilapidation des fonds Petrocaribe par le biais des entreprises qu’il avait dirigées avant son ascension à la magistrature suprême de l’État, le président de la République, Jovenel Moise n’a qu’à démissionner pour se mettre à la disponibilité de la Justice, selon le sénateur de l’Ouest. « Tout gouvernement émanant du président Jovenel Moise sera un gouvernement inculpé », a expliqué Antonio Chéramy en étendant aussi le titre d’inculpé à la majorité du Grand Corps qui soutient l’Exécutif. L’élu de l’Ouest estime que le président n’a plus la qualité de chef d’État pour former un nouveau gouvernement. « S’il ne l’a pas fait dans le passé, après la deuxième partie du rapport il n’a plus cette qualité », affirme sénateur Chéramy qui veut considérer Jovenel Moise comme un ancien président.
D’un autre côté, Sénateur Chéramy appelle les députés à ne pas céder aux offres de l’Exécutif et d’autres collègues parlementaires. Selon lui, si le président n’a rien fait pour eux au début leur mandat, ce n’est pas à la fin qu’il va tenir des promesses.
Tout en questionnant l’amitié des pays amis d’Haïti, le sénateur de l’Ouest demande à la communauté internationale se positionner soit du coté du peuple haïtien ou du parti politique PHTK. Il invite les amis d’Haïti à se démarquer du président de la République impliqué dans actes évidents de corruption. Toutefois, le sénateur de l’Ouest fait appel aux différents acteurs de la société haïtienne, notamment les petrochallengers, à se mettre au diapason pour permettre à la justice haïtienne de triompher face aux autorités corrompues de ce pays.
Corruption : des organisations de droits humains exigent la démission de Jovenel Moïse
HAITI- CORRUPTION-AFFAIRE PETROCARIBE : Des organisations de droits humains et de la société civile exigent la démission du chef de l’État pour son implication « présumée » dans la dilapidation du fonds Petrocaribe
Mardi 4 juin 2019 ((rezonodwes.com))– À l’occasion de la publication par la Cour des comptes de ce nouveau rapport sur la gestion des fonds Petrocaribe, plusieurs organisations dont la Solidarité Haïtienne de Défense des droits Humains (SOHDDH), le Collectif des Organisations de Défense des Droits des Migrants et Rapatriés (CODDEMIR), Òganizasyon Timoun Fwontyè(OZTF), le Groupement des Universitaires pour le Développement social en milieu rural(GUDESMIR), l’Association des Femmes rurales de Ganthier (AFERUG)Réseau frontalier contre la tortue des enfants vulnérables(REFCOTEV) ainsi que le Groupement des citoyens pour le Développement Socio-culturel des Jeunes (GCDSJ) saluent la publication du rapport sur la gestion des fonds PetroCaribe.
Insécurité : Un affrontement armé entre gangs rivaux aurait fait 8 morts et plusieurs blessés dans l’Artibonite
Saint-Marc (Haïti), 17 juin 2019 [AlterPresse] --- Au moins 8 personnes auraient perdu la vie, lors d’un affrontement armé entre des gangs rivaux, dans le département de l’Artibonite (Nord), indique à AlterRadio, Fritson Orius de Radio Pyramide.
Lors de cet affrontement, le chef de gang Arnel Joseph, vivement recherché, depuis novembre 2018, par la Police nationale d’Haïti (Pnh) [1], a été touché par un projectile au pied, alors qu’un membre d’un gang, basé à Savien (toujours dans l’Artibonite) a été aussi blessé.
Un élève a été également tué lors de ces échanges de tirs.
Un container, récupéré, sur la route nationale # 1, par des membres du gang d’Arnel Joseph, aurait été saisi, dans la soirée du samedi 15 juin 2019, par des groupes armés, opérant dans la zone de Pérard.
Les groupes armés de Pérard auraient ouvert le feu, le dimanche 16 juin 2019, sur Arnel Joseph et ses hommes, qui tentaient de pénétrer dans la zone pour aller récupérer le container.
Actuellement, le chef de gang Arnel Joseph souffrirait par manque de soins, rapporte la source d’AlterRadio.
Les violences, orchestrées par des gangs armés, dans les communes du Bas Artibonite, ont contraint plus de 2 mille paysans à se déplacer vers d’autres lieux, avait alerté, le 10 juin 2019, le Centre d’animation paysanne et d’action communautaire (Capac)