Émile Célestin-Mégie (1922-2018)
UN BAOBAB EST TOMBÉ
Il y a deux semaines, Mégie nous a quittés. Paisiblement, au cours d' une de ces aurores port-au-princiennes qui a longtemps caressé ses joues, il a fait son ''au revoir''. Il est parti pour son ''Marigot céleste''.
La nouvelle de son départ a vite été télescopée par les évenements du 6 au 7 juillet en Haiti, comme un feuille emportée par des bourrasques de vents.
Il a fallu attendre que la sécurité revienne sur les routes pour que sa dépouille prenne la direction du Sud'Est. Malgré tout, il n'a pas été possible de faire le trajet d'un trait. Ce qui a obligé le cortège de faire Port-au-Prince-Marigot en deux temps: la capitale-Léogane et Léogane-Marigot
Cette route, que des milliers de fois, Mégie empruntait de son vivant.
Finalement, le calme revenu Milo, a pu rejoindre son village natal. Ce contre-temps ne devait être q'un fâcheux incident de parcours, un détour de plus, comme tant d'autres qu'il connus tout le long de sa vie.
Il reposera quelque part, sur ses terres qu'il a aimées à nulle autre pareille.
Selon ses dernières volontés, il sera inhumé sur les hauteurs de Marigot, à l'endroit appelé ''Ti-fey'' où de-là, il ''contemplera'' les vagues de la Mer des Caraibes qui viennent s'écraser sur la terre ferme.
L'histoire d'Émile Célestin-Mégie avec le Sud'Est est fusionnelle . Il fut toute sa vie ''Enfant du pays'' pour avoir été l'auteur de certaines premières historiques qui marquent le département, au niveau journalistique et de l'édition.
Il a fondé le premier journal du Sud'Est, Le Petit-Marigotien (1938) et le deuxième : La Nouvelle Abeille 1939, à Jacmel. Il fut notaire à Cayes-Jacmel avant d'être ''aspiré'' par Port-au-Prince.
Là, on le retrouve à l'ONEC, qui devint ONAAC, où comme spécialiste en éducation populaire, il fait ses premiers pas dans la fonction publique haitienne. Parallàlement, il fut présentateur de films à Magic Ciné, où à ma première semaine d'arrivée, à Port-au-Prince, je l'accompagnais au ''travail''
Togiram a laissé une oeuvre pluridimentionnelle faite de romans, de poésie et de pièces de théatre et de nouvelles .
Milo est avec Franck Étienne, les deux plus illustres représentants de la créolité antillaise.
Son roman, LANMOU PA GEN BARYÈ est à côté de DÉZAFI de Franck Étienne les deux premières oeuvres représentatives de la langue créole. Mais son travail le plus laborieux, qui est malheureusement méconnu est sans nul doute ''Bouquet de Glanures''. Un travail de moine qu'il a patiemment réalisé au cours de plusieurs années, regroupant des strophes de différentes poésies dans plusieurs langues, pour former un poéme rythmé en français. Un travail qui doit, un jour ou l'autre, être débusqué et reconnu, à juste titre.
Milo, en plus de manier le violon avec dextérité, s'adonnait à d'autres arts comme la musique classique et la mise en scène.
Il fut un des fondateurs de l'hebdomadaire Le Petit Samedi-Soir. Comme coordonnateur-adjoint, il y reste jusqu'à la disparition du journal, à côté de Dieudonné Fardin.
Il est en première loge à l' arrivée de la première semence de jeunes journalistes qui ont boulversé le paysage politique haitien. Il a conduits plusieurs sur les fonts-baptismaux de la profession
Parallèlement, à toutes ses activités, il avait son hebdomadaire GINDOL qui m'a valu mon premier article, publié.
Milo ne voulant pas, que nous les jeunes, soyons pris à ''gérer'' ''des dead line'' impossibles à respecter, nous rappelait souvent le statut périodique du journal. Ainsi, il négociait la paix aux ''journalistes en herbes'' trop préssés !
Le journal sortait selon les motivations de l'équipe ou l'humeur du pouvoir, Ki gan li ri-a-yé !
C'était le seul baromètre à respecter !
Devant l'impatience de certains et l'incertitude des sorties hypothétyques, un jour, cinq de nous , avions décidé de sortir notre propre journal.
Nous voulions voler de nos propres ailes.
Le nom est déjà trouvé: '' Courrier du Sud'Est''. Reste à avoir le matériel nous permettant de produire ce journal.
À cette époque, chaque chef-lieu de département avait son hebdo. En plus de nombreuses revues qui sortent à chaque semaine à la capitale.
Rage au coeur, nous voulons crier notre état d'âme, exposer au grand jour nos revendications impénitentes
Aulieu d'être faché contre nous, Milo se met au travail pour nous satisfaire. Les Ateliers Fardin, à FONTAMARA disposait d'un vieil appareil à stencil, manuel qui devait être au musée, Togiram l'a demandé pour nous. Pour le reste, il nous conseillait d'aller à la ''Librairie Abeille'', qui était située à la place Géffrard pour le papier et l'encre.
On est prêt pour ''lancer'' notre propre journal. Mettre sur papier, ces cris de colère qui enflent nos gorges juvéniles, force d'être contenus.
Avant toute chose, on voulait savoir comment faire, à quel ministère s'adresser pour avoir l'autorisation de sortir un journal.
Encore Milo est là pour nous répondre!
''Map di-nou ti mesié'' Pou soti yon jounal nan péy-sa-a sé yon jwet chien ak chatt. W soti prémié nimero-a siw pa gen visit SD lè sa aou soti yon deziém et insi suit !
On est en juillet 1977 , six mois apès des élections législatives de février au cours desquelles Mégie a fait une tentative de participation, face à André Simon.
Orélien Jeanty, le tout-puissant ministre de l'intérieur d'alors brillait de tous ses feux.
Cette année-là, ne sachant quel diable a pris sa main pour le conduire à Marigot, à la Saint-Dominique; il a livré un discours à hautes saveurs politiques, devant une parterre de macoutes convaincus, voyant des Sandinistes partout, à éradiquer. On dirait qu'il s'adressait à nous, les jeunes pleins de hardiesse !
Après les vacances estivales, nous sommes retournés à Port-au-Prince. Le rendez-vous est pris le soir suivant chez Mégie, au numero un de la Cité Jean XXIII, aux Atelyés Zétwal.
En ''sécurité'' nous deballons nos sacs, nous disséquons la <<bête>> pour en apprendre plus sur sa force et sa faiblesse.
Milo, toujours disponible, comme un prof, est prêt à répondre à nos interrogations glannées sur les plages, les routes et les chemins de campagne.
La seule certitude c'est que les promoteurs d'un'' certain'' journal vont battre en retraite, après le discours menaçant de la Saint-Dominique.
Maurice Jeudy, comme parent qui avait plus à perdre que tout le monde, a mis tout son poids dans la balance pour nous dissuader d'aller de l'avant.
C'est ainsi qu'un journal né dans la têtes de quelques jeunes, a véçu ses élucubrations.
Toute sa vie, Milo a été une lanterne allumée dans la pénombre d'une humanité haitienne qui se cherche et qui ne desespère pas.
Frappé par la cécité depuis plus de dix ans ; cela ne l'a pas empêché de continuer ses activités . Toute son existence, il a été une source d'inspiration: pour ses contemporains, pour ma génération et pour celles qui ont suivi.
Milo fut un citoyen de la cité, au sens antiquité-grecque du terme.
Son départ est une monumentale perte pour Marigot, pour le Sud'Est, pour Haiti.
À, Jocelyne, Jasmine et Guarionnex, je présente toutes mes sympathies ainsi qu'aux amis de Marigot qui comme moi se rappellent les belles années passées à côtés de TOGI
Son grand ami Marcus Garcia est en deuil d'une très longue amitié vécue sans interruption, de '' Miroir aux Alouettes'' à ce jour.
Tu me le rappelais, en août 2014 : de tous les amis, il est le plus fidèle !
Certes, au générique de ta dernière pièce, Milo, on retiendra de grands absents. Des amis de circonstances, des collaborateurs conjoncturels. Ceux pour qui tu n'étais qu'un passager rencontré sur le quai.
Dans ton marigot céleste, aux heures perpétuelles de farniente, tu nous as devancés !
Milo a laissé une oeuvre abondante:
JOURNAUX
1-Le petit Marigotien (Hebdo, 1938-1939)
2-La nouvelle Abeille (Jacmel, 1939)
3-Espiral (Mensuel, 1960-1066)
4-GINDOL (1971- 1978)
LIVRES (Romans, Poésie, Nouvelle, Théatre, Brèves-histoires)
1-Ale-vini Mirak (Histoire, 1946)
2-Feuilles d'ortie (Poésie, 1953)
3-Coeur de silex (Poésie, 1064)
4-Faisceau Muticolore (Poésie 1963)
5-Lettre à une poétesse (Poésie 1970)
6-Byen viv (Théatre, 1976)
7-Bouquets de glanures (Poésie, 1974)
8-Serenité nan lanmou (Théatre 1968)
9-Lanmou pa gen baryè (Roman en 3 tomes, 1976)
10-Lanmou Lasigwav ( Brève histoire, 1967)
11-Kèzini (Roman, 1985)
12-Agasya (Roman 2003)
Marc Damord
Laval, Canada
3 JUILLET 2020 Revue de la semaine,
Un grand titre du Miami Herald pour commencer la Revue:
Des personnes condamnées comme VIOLEURS, des ASSASSINS et autres se trouvent parmi les 415 individus graciés par JOVENEL MOISE et qui sont hors des barreaux à l’heure actuelle.
C’est la decision prise par Jovenel Moïse sans consulter personne et qui au dire des organisations de defense des droits huain c’est une liste comprenant au oins 15 criminels qui en acun cas n’auraent pa s du être remis en liberté.
Cette décision fait couler beaucoup d’encre.
Non seulement les défenseurs des droits du citoyen ( OPC ou RNDDH) n’ont pas ´té mis au courant de la liste, mais cela s’est fait tellement vite que c’est comme si le president aait voulu remettre es criminels en liberté à l’insue de tout un chacun et particulièrement des organisations qui auraient du avoir leur mot à dire.
C’est le 19 JUIN que la liste a été publiée dans le journal Le Moniteur. Tout le monde a été pris par surprise. Les groups de protection des droits de l’homme et les représentants de la communauté international ont declare que cette liste plutˆøt trouble n’avait rien à vois avec la pression qu’ils exerçaient pour obtenir la liberation d’un groupe choisi de prisoiers ( ceux e detention prolongée, les personnes âgées sujettes à des probemes de santé et ceux étant eprisonnés pour des offenses mineures, et don’t ils demandaient la libération pour diminuel la propagation du coronavirus à l’intérieur des prisons.
Quelques mois auparavant le BINUH ainsi que les Etas-Unis avaient demandé au gouvernement Moïse d’établir une comité qui seraient compose d’officiels du gouvernement et d’avocats de defense des droits humains pour établir une liste de ceux qui pourraient obtenir leur libération. Des règles avaient été établies et éventuellement approuvées par le Ministre de la Justice et de la sécurité publique, se basant sur 6 critères. On avait déjà même choisi les détenus remlissant les conditions et qui pourraient être libérés.
D’après un rapport du Conseil de sécurité des Nations Unies, de a liste établie, 750 détenus auraient été mis en liberté. Mais pour rendre les prisons vivables en Haïti il faut libérer au mons 5000 détenus .
LE BINUH a accepté la decision du ministre de la justice d’établir un comite special pour examiner l’éligibilité des prisonniers qui ourraient bénéficier du pardon presidential. Mais n’a pas participle au traail de ce comité et non plus n’a pas été impliqué dans l’élaboration de a liste des prisonniers qui alaient ietre libérés, liste approuvée par ce décret du 19 Juin a declare Beatrice Nibogora mercredi.
“ Cette initiative concerne exclusivement des prisonniers condamnés et n’a rien à voir avec les personnes se trouvant en detention preventive prolongée a t-elle ajouté.
Hédouville du RNDDH a precise que de ces 415 personnes se trouvant sur la liste, il ne savait pas combien avaient été effectivement remis en liberté .
Haïti traverse l’une des périodes les plus pénibles de son histoire avec des gangs armés qui chaque jour tuent de simples residents, surtout ceu habitant dans les bidon villes. Il y a eu plusieurs execution sommaires et des corps sont découverts dans les rues de la capital horriblement motiles.
C’est dans cette atmosphere que le Président Moïse vient de sortir un nouvau code penal issue par décret presidential qui permet aux felons accuses de crimes et graciés d’avoir leurs droits civils restauré, ce qui signifie qu’ils pourront être candidat à n’importe quell fonction officielle a souligné le Sénateur Jean Renel Sénatus.
GREVE DANS LE SECTEUR PETROLLIER HAITIEN
Une dépêche de RHI NEWS
. Port-au-Prince, 1er juillet 2020 -(RHInews)– Des distributeurs de produits pétroliers envisageraient de fermer boutique dans les jours qui suivent pour protester contre “la décision de l’Administration Jovenel Moise d’engranger sur leur marge de profit”, a appris RHINEWS.
Des propriétaires de pompes à essence se plaignent constamment du fait que “le pouvoir en place, dans une offensive tous azimuts, imposerait de nouvelles taxes et restrictions, eu égard aux conditions difficiles dans lesquelles ils fonctionnent.
“Nous évoluons dans un environnement carrément hostile aux affaires. Nous payons un prix fort pour faire fonctionner nos entreprises dans un contexte d’insécurité et de black-out, en plus de la décôte accélérée de la gourde par rapport au dollar américain”, explique un distributeur de la place, trés remonté.
En clair, il nous faut plus d’agents de sécurité pour les pompes, en plus du rationnement de plus en plus drastique de l’énergie électrique. Ce qui exigerait des débours en plus pour faire fonctionner une génératrice en moyenne vingt (20) heures par jour, fulmine un membre de l’Association Nationale des Distributeurs de Produits Pétroliers (ANDIPP).
Le 22 juin dernier, le président Jovenel Moïse avait accusé les compagnies pétrolières haïtiennes qui, selon ses propos, font de la spéculation en ce qui a trait aux produits pétroliers au détriment de la population.
Il avait alors confirmé que l’Etat haïtien allait effectuer des ponctions sur la marge de bénéfice des compagnies pétrolières. Ajouter à celà, le gouvernement envisagerait d’ajouter cinq (5)gourdes par gallon pour le stockage et neuf (9) gourdes par gallon pour le transport du fuel à l’extérieur de Port-au-Prince.
RHI NEWS
Jimmy Cherizier et des forces de l’ordre indexés, dans un nouveau rapport de FJKL
Les événements sanglants survenus au Pont-Rouge les 24, 25 et 26 mai 2020 sont intimement liés au massacre de La Saline enregistré les 13 et 14 novembre 2018, écrit la “Fondasyon Je Klere (FJKL)”, dans un rapport public accablant de 15 pages.
Pont-Rouge ou le “quartier de l’Empereur (NDLR)” a subi des assauts répétés de groupes armés notamment les 24, 25 et 26 mai 2020 au cours desquels des maisons ont été incendiées, des personnes tuées par balles, des cadavres calcinés, sans compter un nombre incalculable de disparus, rapporte FJKL dans ce document daté du 21 juin 2020. Cet organisme de défense des droits humains estime que “la population de ce lieu est livrée aux gangs armés” qui, dans certains cas, ont reçu le “support actif ou passif des forces de l’ordre pour des raisons idéologiques ou criminelles”. “Au delà des actes de terreur, Pont-Rouge est au coeur d’une stratégie électorale macabre qu’il ya lieu de comprendre et dénoncer pour éviter le pire”, avertit FJKL
Retraçant le film des événements ayant abouti au carnage de Pont-Rouge, FJKL précise que, le 23 mai 2020, une réunion s’est tenue à Delmas 2 sous la ferule de Jimmy Cherizier (alias Barbecue) accompagné de Jean Emilio Micanor , aux fins d’envahir Pont-Rouge.
Moins de vingt-quatre heures après, une coalition de troupes de Barbecue, Micanor, Ti Sonsonn et Ti Junior a donné l’assaut, dans un premier temps, au quartier de Tokyo forçant ainsi le chef Pablo, un ennemi, à prendre la fuite. Il en résultait des dégàts matériels, des blessés et des morts, notamment à la ruelle Corridor Deschamps.
Le 25 mai 2020, la même coalition dirigée par Jimmy Cherizier a incendié à nouveau plusieurs maisons à Fort-Dimanche, nan Bayawonn dans le but d’éliminer une poche de résistance au pouvoir de Jovenel Moise, située au Pont-Rouge.
Entre temps, toujours dans cette même stratégie, d’autres groupes de la Coalition nouvellement connue sous le nom de “G9 et Alliés” enmenés par Djouma (Simon Pelé et Cité- Militaire), Andrice Iscard (Belecourt), Mathias (Cité Boston) ont formé une ceinture de sécurité pour bloquer tout renfort pouvant venir de Ti Gabriel, allié de Pont-Rouge et du Chef Pablo.
Parallèlement, les hommes de Djouma (membre du G9 et Alliés” ont campé dans l’environnement menant à Cité-Militaire pour terroriser des habitants qui tentaient de fuir la zone de Pont-Rouge. Ils en ont profité pour incendier le camp des sourd-muets sur la piste de l’ancienne aviation.
Haïti en Marche
Dans son No 25, l’hebdomadaire publie une photo de Jimmy Chérisier vraiment à l’honneur cette semaine portzé à bout de bras par la population de Gran Ravine.
Titre de l’article qui commence en première page du journal: S majesté Barbecue ( c’est le pseudonime de Jimmy Chérisier) ou Haiti Gangs et co
Le prédécesseur s’appelle Arnel Joseph. Après avoir été l’homme le plus recherché d’Haïti, il a été blessé lors de confrontations avec d’autres gangs dans le département de l’Artibonite (Marchand). Porté dans un centre de santé à l’autre bout du pays (Sud, Camp Perrin) pour être soigné, il est repéré par la police nationale d’Haïti (PNH) et mis en état d’arrestation. Arnel Joseph est actuellement en prison. Dans quelles conditions, bonnes ou mauvaises (abandonné au coro- navirus ?), personne ne sait.
En tout cas Arnel n’a pas tardé à être remplacé. Le nouveau caïd a pour nom Jimmy Chérizier, alias ‘Barbecue’ (est-ce pour désigner que c’est le sort qu’il réserve à ses vic- times ?). Mais celui-ci fait mieux.
Jimmy Chérizier n’offre pas quant à lui le seul spectacle de gangs armés qui s’affrontent dans tous les coins du pays aug- mentant l’insécurité générale comme on l’a vu sous le règne de son prédécesseur actuel- lement détenu à la prison de la Croix des Bouquets, au contraire lui vient de créer une sorte de ‘Gangs S.A.’ sous l’appellation de ‘G-9’.
Mais qui plus est, Jimmy Chérizier est lui-même un ancien policier. Partant il a la possibilité de mettre fin aux meurtres (gra- tuits !) de policiers par des gangs qui se sont multipliés ces dernières années. Augmentant encore le rapproche-
ment qui s’est amorcé au début de l’année
depuis que des membres de gangs se sont
distingués aux côtés des policiers qui mani-
festaient pour obtenir le droit d’avoir un syndicat au sein de la police nationale.
Lors faisant deux morts, dont un membre de la nou- velle Force armée d’Haïti reconstituée par l’actuel chef de l’Etat, Jovenel Moïse, après avoir été démobilisée suite au coup d’état militaire de 1991.
Cette alliance policiers-gangs a été fructueuse. Non seulement le syndicat en question (SPNH) existe aujourd’hui mais ses membres continuent de gagner les rues pour un oui ou un non. Mettant le pouvoir en place toujours sur les dents. Et dans une sorte de guerre civile larvée – la crise actuelle en Haïti se manifestant sous toutes sortes de métamorphoses possibles et imaginables. Avec Jimmy Chérisier, pardon ‘Barbecue’, et son ‘Gangs et Co.’, ces dernières et autres alliances contre nature devraient se multiplier toujours davantage.
D’ailleurs voici ce que rapporte l’organisation des droits humains RNDDH (réseau national de défense des droits humains) ...
‘Le 24 mai dernier, autour de 2h pm, des gangs ar- més conduits par deux alliés de Jimmy Chérizier ont assiégé quatre blocs dans le quartier de Pont Rouge tandis que Chéri zier prenait la direction de Nan Tokyo avec son propre gang ... et la Police nationale d’Haïti à leur suite.
‘Cet après-midi-là et toute la soirée, ainsi que le jour suivant, les tirs d’armes automatiques ont retenti dans tout le voisinage.
‘Puis le 26 mai, vers 3h pm, cinq véhicules blindés de la Po- lice nationale d’Haïti ont pris position à l’entrée de l’endroit dénommé Underground dans le voisinage de Nan Brooklyn à Cité Soleil. Des gaz lacrymogènes ont été lancés dans toutes les directions - forçant les résidents à fuir dans une course éperdue.
‘L’instant d’après, les armes automatiques sont en- trées en action. Les résidents essayant de fuir les lieux ont été abattus ou blessés à coups de couteau, de pierres ou de blocs de ciment. Beaucoup de corps ont aussi été brûlés ou jetés à la mer’, selon le rapport du RNDDH cité dans un article du Miami Herald sous la plume de la correspondante du journal, Jacqueline Charles.
‘Alors que les résidents s’enfuyaient, ils ont vu des montagnes de corps brûlés et les bandits qui continuaient à couper la tête des gens tentant de s’échapper ...’.
Probablement pour que ceux-ci n’aillent pas rappor- ter ce qu’ils avaient vu.
Voici donc en quelques mots le pal-
marès du nouveau ‘Boss’ du banditisme armé en Haïti, Jimmy Chérisier, dit Barbe- cue, selon le Réseau national de défense des droits humains, une organisation militant sur le terrain depuis plusieurs dizaines d’années.
A en croire une autre organisation des droits humains largement citée égale- ment par le Miami Herald, Chérizier est en mission pour le parti au pouvoir (PHTK).
Pour Marie Yolène Gilles, direc- trice exécutive de l’organisation ‘Je Klere’ (traduisez ‘Ouvrez l’œil et le bon !’) : ‘le gouvernement veut avoir un contrôle sur tous les gangs.’
AUTRE TITRE EGALEMENT DANS HAITI EN MARCHE:
Le Leader paysan Chavanne Jean Baptiste se souvient des crimes de Toto Costant
Et sur le même sujet, l Fondatio Je Klere declare: es crimes de Toto Constant sont imprescriptibles.
Toujours dans Haiti en Marche: Haiti is open for business ( c’est le titre de la Chronique de Bernard cette semaine)
On y lit: Haïti ne dispose pas des capitaux néces- saires au financement de son développement, d’où la néces- sité d’inviter ceux qui ont ces capitaux à en faire bénéficier Haïti. J’ai bien entendu ma petite idée là-dessus, mais l’opi- nion dominante était que nous avions absolument besoin de ces capitaux étrangers.
Une première tentative de faire venir des investis- seurs étrangers remonte au gouvernement de Salomon (1879- 1888), qui promulgua une loi censée donner certaines facili- tés aux étrangers désireux d’investir en Haïti. Mais ce ne fut pas un grand succès.
C’est au début du XXème siècle que commence la pénétration du capital étranger associée à la création de grandes exploitations. On peut citer, à titre d’exemple, la « Plantation d’Haïti » dans la région de Port Margot et de Bayeux, mais on aura surtout retenu la « Compagnie Natio- nale des Chemins de Fer d’Haïti » à cause du fameux « contrat Mac Donald ».
Mais, avec l’occupation et toutes les dispositions lé-
gales imposées par l’occupant, le mouvement va prendre une autre dimension. Je ne peux donner la liste complète des en- treprises qui s’installèrent ou tentèrent de s’installer en Haïti, mais je peux citer :
Haytian American Sugar Company la HASCO), Haytian Products Company
United West Indies Company
Société Commerciale d’Haïti
North Haytian Sugar Company
Haytian Pineapple Company
Haytian American Developpement Corporation Haytian Agricultural Corporation
Après l’occupation, la grande affaire fut la SHADA Haïtiano-Américaine de Développement Agricole)
(Société
que l’État Haïtien autorisait à cultiver le sisal et la cryptoste- gia et à exploiter les forêts du Morne des Commissaires, du Morne la Selle, dans la commune de Cerca-la-Source.
(Voilà qui nous sort un peu de ces gangs et nous fit revivre quelque cose d’autre).
Passont au journal Le Nouvelliste avec en première page, cette declaration du Premier Ministre:
Les passagers n’ont pas besoin de faire le test Covid-19 pour le moment
L’aéroport international Toussaint Louverture, rouvert, attend, le 1er juillet 2020, 4 à 5 vols, soit environ 400 passagers, a confié au journal le Premier ministre Joseph Jouthe. « Les passagers n’ont pas besoin de faire le test Covid-19 pour le moment. Ils n’ont pas le temps matériel de le faire pour le moment, selon ce que nous disent les compagnies aériennes », a précisé le Premier ministre Joseph Jouthe, soulignant que « pour les 15 prochains jours, les passagers qui arrivent iront en quarantaine.
TOUJOURS DANS LE NOUVELLISTE, on lit:
Covid-19 : La République dominicaine garde fermée sa frontière avec Haïti
National -C’est le ministre dominicain de la Santé, Rafael Sánchez Cárdenas, qui en a fait l’annonce le mercredi 1er juillet 2020 lors d’une conférence de presse. La situation de la frontière sera évaluée lors de la prochaine réunion de haut niveau avec le président Danilo Medina, a déclaré le ministre sans fournir d'autres précisions, rapporte le média dominicain Acento.com ni la date à laquelle aura lieu cette réunion.
ET L’EDITORIAL DE SE LIRE:
Le pays est ouvert au monde, open for business, nou pa pè kowona.
C’est en gros le message que ceux qui privilégient l’économique sur le sanitaire font passer depuis quelques jours. Malheureusement, ce retour vers plus de normalité ne se passe pas comme prévu. Il y a des accrocs dans les rangs des autorités. Les roulettes roulent mal.
Le protocole sanitaire que les passagers en provenance de l’extérieur doivent respecter a fait l’objet d’un vire-voye entre le premier ministre et lui-même et entre le chef du gouvernement et son ministre de la Santé. Quelques jours avant, c’étaient le ministre des Travaux publics, Transports et Communications, celui des Affaires étrangères et le premier ministre qui jouaient au ping-pong sur le même sujet.
Faut-il laisser son passeport entre les mains des autorités quand on arrive de l’étranger ? La réponse est un jour oui, un jour non. Faut-il rester en quarantaine à l’arrivée à l’hôtel ou à domicile ? Faut-il un certificat Covid-19 négatif pour rentrer en Haïti ? Un jour oui, un jour non, un jour peut-être, un autre bientôt.
Chaque point de cette étape essentielle du retour à la normale a reçu des réponses contradictoires des autorités comme si elles ne se concertent jamais. Chire pit entre chefs ou dialogue de sourd.
Alors que la principale motivation de la réouverture des frontières est économique, les avertissements aux voyageurs sont toujours maintenus en ce qui concerne la destination Haïti. Les États-Unis d’Amérique nous gardent sur sa liste de catégorie 4 en compagnie de pays en guerre ou réputés ennemis des USA.
Haïti est toujours, selon le dernier texte légal en vigueur, sous un régime d'état d’urgence sanitaire avec des restrictions strictes. Il n’y a pas de nouvelles dispositions régulièrement adoptées en Conseil des ministres.
D’autres points s’additionnent comme des clous sur un cercueil : les Haïtiens ne sont pas autorisés à se rendre dans les pays de l’Union européenne ; American Airlines annule son vol reliant le Cap-Haïtien à Fort-Lauderdale ; la République dominicaine garde fermée sa frontière avec Haïti : les cas de coronavirus explosent en Floride particulièrement et aux États-Unis en général. La principale destination des Haïtiens et le premier pays de provenance de nos visiteurs est malade.
Comme si cela ne suffisait pas, le Dr Jean William Pape confirme que le pays ne dispose toujours pas de suffisamment de tests pour mener des campagnes pour connaitre l’état réel de la pandémie de Covid-19 sur le territoire national. Près de quatre mois après les premiers cas, le premier pas n’est toujours pas accompli : être capable de tester les Haïtiens pour mieux les protéger, les isoler ou les soigner.
Impossible de regarder l’avenir sans s’inquiéter.
Ces dernières heures, toutes les autorités du système judiciaire se renvoient la responsabilité après la publication d’une liste de plus de quatre cents prisonniers qui ont obtenu grâce présidentielle qui les absout de leur faute et/ou condamnation.
La liste recèle de prisonniers qui ne devaient pas y être et personne n’accepte de prendre la responsabilité de les y avoir placés là. Dans la liste manquent de véritables bénéficiaires qui sont encore en prison.
« Se pa mwen, se pa fòt mwen » sont les seules excuses des uns et des autres.
Comme si la coordination était le seul élément manquant dans l’affaire, sur Twitter, le secrétaire d’État à la Communication a déclaré ce mercredi : « Voulant protéger la société et sauvegarder l’ordre républicain, le premier ministre @JoutheJoseph appelle à la suspension provisoire de la libération des graciés. Un document officiel viendra soutenir la décision. »
Que le président de la République s’accorde avec le premier ministre pour qu’une décision ne soit pas exécutée, cela arrive. Que le public en soit informé par l’autorité placée hiérarchiquement le plus bas sans référence des instructions du président, c’est du jamais vu.
Est-ce une façon pour le chef du gouvernement de se démarquer de l’arrêté qu’il a signé ? Du scandale que cela provoque ? Du « désordre » de son gouvernement ?
Est-ce une façon de dire que l’arrêté publié depuis le 17 juin 2020 n’a toujours pas force exécutoire alors qu’il est réputé avoir été imprimé, publié et exécuté ?
Va-t-on corriger les erreurs ? Enquêter pour comprendre ? Poursuivre des coupables ? Rien n’est dit ni promis.
Dans un cas comme dans l’autre, cela ne fait pas bien dans le palmarès de l’administration Moïse-Jouthe.
On pourrait dérouler encore et encore la liste des faux et mauvais pas que collectionnent l’État haïtien et ses chefs. Mais à quoi bon? Les erreurs se suivent et se répètent. Il n’y a ni regret exprimé ni correction apportée. On avance et on verra, telle semble être la philosophie.
Mais « et Haïti dans tout cela » ? Et les Haïtiens ? Et l’obligation d’essayer de faire mieux, pour le mieux, que l’on attend des autorités ? Qui s’en soucie ?
Depuis des siècles, le pays a rarement eu à sa tête des responsables ultra qualifiés, des ressources humaines rodées et concernées ; la nation a rarement disposé de moyens matériels à volonté. Il a toujours été difficile de faire avancer le char de l’État et de le mettre au service de la population. Cela n’empêche que chaque jour, pour chaque décision, chaque dirigeant doit se demander : « Et Haïti dans tout cela ? »
Nous allons finir sur une note un peu pus gaie:
Notre grande pianist, MICHELINE LAUDUN DENIS a fêt®é le 2 JUILLET ses 90 ans.
Micheline vit depuis quelque teps en république Dominicaine et ses enfants Sybille, Pascale, Raoul et Maxence ont organize une ZOM PARTIE pour permettre à ses amis, son public de la voir.
Micheline au meilleur de sa forme, gentile comme d’habitude, le mot amiable pour chacun a écouté avec l’assistance les pieces executes par ses enfants au cours de cette Virtual Garden Party.
Sybille qui a confié à sa mère et à l’assistance qu’elle portait la robe noire que Micheline avait porté lors d’un concert en 1950. Sybille Denis Trouat qui a interpretté une pièce de Debussy
Pascale Denis de Moquette qui a joué du Mendelson
Raoul Denis Juior qui au violoncelle a joué le Cygne.
Quant à Maxence, il était aux commandes pour cette Zoom Party sortant de l’ordinaire.
Maxence a aussi gratifié le public d’un concert de Voix et Harmonie de l’Orchestre Philharmonique de Ste Trinité sous la direction de Julio Racine ( la soliste état Micheline Laudun Denis)
Et la soirée a été cloturée avec un extrait du grand concert de l’artiste invitee à Cuba pour se produire l’Orquesta Sinfonica Nacional de Cuba .
Grand moment dans la carrière de notre Micheline .
Ce ZOOM GARDEN PARTY fut Une magnifique idée des enfants et parents de la pianiste .
Cela nous a permit de passer un moment très aréable avec elle.
Joyeux 90 ème Anniversaire à toi Micheline
Le gouvernement américain fait part de sa hate de travailler avec le PM Jean Henry Céant et le guvernement. Il afffrme son intention de continuer à collaborer avec Haiti pour le renforcement de l’Etat de droit.
- La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, Mme Helen La Lime, a également salué la ratification de la déclaration de politique générale du Premier ministre et son installation.
IMMIGRATION
Trump veut limiter l’accès au Green Card
RADIO-CANADA - L'administration Trump propose un plan pour éviter que les immigrants deviennent un « fardeau » pour les Américains en limitant l'accès à la carte verte pour ceux qui profitent des avantages sociaux pourvus par l'État, tels que l'aide alimentaire et l'aide au logement.
RADIO-CANADA AVEC NEW YORK TIMES & CNN
Cette mesure, publiée samedi (22 Septembre 2018) sur le site Internet du département de la Sécurité intérieure, pourrait forcer des millions d’immigrés pauvres qui dépendent de l’aide publique, à choisir entre renoncer aux avantages auxquels ils pourraient être admissibles ou obtenir une carte verte (Green Card) pour vivre et travailler légalement aux États-Unis.
Les immigrants âgés, dont beaucoup ont accès à des médicaments sur ordonnance à faible coût, pourraient également être contraints de cesser de participer au programme d'avantages sociaux afin de ne pas être considérés comme un fardeau pour les contribuables.
Favoriser l'immigration des plus nantis
La proposition, qui n'aura pas besoin d'être approuvée par le Congrès, devrait toucher 382 000 personnes par an.
La Sécurité intérieure rappelle sur son site Internet que l'idée de « charge publique » appliquée au processus d'admission des immigrants, remonte à la loi sur l'immigration de 1882.
« Ceux qui cherchent à immigrer aux États-Unis doivent montrer qu'ils peuvent subvenir à leurs besoins financiers », a précisé la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen.
Cette proposition de règlement mettra en œuvre une loi adoptée par le Congrès qui vise à promouvoir l'autosuffisance des immigrés et à veiller à ce qu'ils ne risquent pas de devenir un fardeau pour les contribuables américains.
Kirstjen Nielsen, secrétaire à la Sécurité intérieure
Kirstjen Nielsen a rappelé que ceux qui cherchent à immigrer aux États-Unis doivent montrer qu'ils peuvent subvenir à leurs besoins financiers.
Désormais, la nouvelle réglementation exigera que les responsables de l’immigration considèrent que la perception des avantages sociaux est un « facteur négatif qui pèse lourd » pour ceux qui demandent à rester légalement dans le pays.
Ceux qui sont susceptibles de devenir dépendants de l'aide du gouvernement, seront probablement refusés.
La règle touchera ainsi les personnes cherchant à immigrer de façon permanente aux États-Unis et celles qui détiennent un visa temporaire, mais qui cherchent à rester à long terme, y compris des étudiants et des travailleurs.
On pourrait demander aux immigrés, dans des cas limités, de prouver qu’ils ont une réserve de fonds d’au moins 10 000 $.
Le projet de 447 pages, intitulé Inadmissibility on Public Charge Grounds, ne s’appliquera pas aux familles dont le revenu est en deçà de 15 % du seuil minimum de pauvreté.
Certaines personnes souffrant de maladies mentales ou cardiaques, ainsi que de cancer, seront aussi considérées comme des poids potentiels pour la société, surtout si elles sont incapables de prouver qu'elles détiennent une assurance maladie privée.
La proposition de réforme déjà vivement critiquée
Les organismes de défense des immigrants n'ont pas tardé à réagir à cette annonce.
« L'annonce faite aujourd'hui par l'administration Trump vise à réduire considérablement l'immigration légale. Si elle est mise en œuvre, elle nuira à l'ensemble du pays », a déclaré à CNN Todd Schulte, président de Moving America Forward, une organisation de défense des immigrants.
« Il s’agit d’une autre tentative sournoise pour réduire l’immigration légale, ce qui finit par nuire à nos communautés et à notre pays », ajoute-t-il.
Marielena Hincapié, directrice exécutive du Centre national du droit de l’immigration, a publié samedi une déclaration critiquant la mesure proposée.
La manière dont vous contribuez à la communauté - et non le contenu de votre portefeuille - devrait être ce qui compte le plus. Cette règle proposée fait le contraire et indique clairement que l'administration Trump continue de dire que seuls les plus riches peuvent se permettre de se construire un avenir dans ce pays.
Marielena Hincapié, directrice exécutive du Centre national du droit de l’immigration
L’administration Trump travaille sur cette nouvelle mesure depuis des mois. Elle a été fortement encouragée par le conseiller de la Maison-Blanche, Stephen Miller, d’après CNN.
Le projet a toutefois subi de nombreuses révisions, ont indiqué plusieurs sources à CNN.
Le projet de l'administration Trump a été fortement encouragé par le conseiller de la Maison-Blanche Stephen Miller.
Une fois que la règle sera officiellement publiée, une période de consultations publiques sera organisée pour permettre aux Américains et aux groupes d’intérêt de soumettre leurs commentaires.
Les groupes de défense pourraient contester la règle devant les tribunaux.
Mercredi, Jean Michel Lapin le nouveau Ministre de la Culture accompagné de son Directeur Général Yves Penel, a participé à la cérémonie de remise symbolique, par l’ambassade américaine, d’une enveloppe de 200,000 dollars US à la fondation Viviane Gauthier.
En effet, cette subvention, issue du « Fonds des Ambassadeurs pour la préservation culturelle » doit servir à la rénovation et la restauration de la Maison de Viviane Gauthier située à la rue M. Maison qui a vu naître plusieurs générations de danseuses et danseurs qui ont « brillé de mille feux », le Ministre Lapin s’engage à associer le Ministère de la Culture à ce projet de restauration.
« Le Ministère remercie les partenaires de cette initiative (Ambassade des États Unis, la Fokal, la Fondation Vivianne Gauthier) pour l’avoir associé à ce projet. En restaurant ce haut lieu, ce temple de la danse, c’est garder vivace dans la mémoire collective l’œuvre de cette grande dame qui a donné sa vie à la danse car la danse était sa vie » saluant le support du Fonds des Ambassadeurs, particulièrement la contribution de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique, via sa section culturelle, dans l'implémentation de ce projet.
Pour l’Ambassadrice des États-Unis en Haïti Michèle Jeanne Sison cette subvention est un investissement dans la préservation du passé d’Haïti et dans l’avenir de sa vie culturelle.
La diplomate américaine estime que la conservation des anciens immeubles, style gingerbread, peut non seulement aider à la préservation du patrimoine unique du pays mais surtout créer plus d’opportunités touristiques qui contribueront à la croissance économique.