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Création : 9 octobre 2018

Un article du Miami Herald donne beaucoup de précisions sur ce qui se fait dans les zones sinistrées du pays, c’est à dire dans le Nord Ouest. La correspondante du Herald Jacqueline Charles s’est rendue sur place.
Voici ce qu’elle rapporte. 

Le nombre de morts a augmenté après le tremblement de terre du 6 Octobre dans le Nord Ouest d’Haïti. Il atteint maintenant 17 et le nombre de blessés a doublé..
Les sinistrés trouvent que la réponse gouvernementale tarde à se manifester.
Il y a beaucoup de blessés qui tardent à être secourus car ils se trouvent dans des zones difficiles d’accès.
On estime à 333 le nombre de personnes à avoir été blessées, d’après ce que dit l’Office de Protection Civile qui a commencé a coordonner l’assistance d’organisations non gouvernementales assistées d’autres groupes. On essaye d’imaginer comment faire parvenir l’assistance à ceux qui ont perdu leurs maisons Durant les secousses ou qui sont trop effrayées pour s’aventurer à l‘intérieur des maisons fissurées.
Nous sommes dans les rues. Nous n’avons où habiter. Notre maison a été détruite” dit Agathe Beaubrun arrivant à l’hôpital Immaculée Conception de Port-au-Prix. Tous les enfants pleurent. Vraiment, nous ne savons pas quoi faire. “

Après deux jours passés à la recherche des victimes le pays passe à une autre phase depuis hier lundi, celle de réponse à la catastrophe. Le gouvernement se trouve confronté à deux défis: secourir les blessés et diminuer la peur des rescapés.
Tout ce que nous voyons sur la route de Port-de-Paix, c’est du riz et de l’eau. Ce n’est pas une priorité, dit le Sénateur Evalière Beauplan, qui représente le Nord Ouest. De préférence dit il, ce qui me parait le plus urgent est de secourir les gens qui ont été blessés. Les gens ont besoin de médecins de nurses, de tentes. Jusqu’à présent, nous n’avons vu arriver aucune tente pour les sinistrés vivant dans les rues.

Et tout ça provoque une certaine frustration chez les gens.

A Pilate, par exemple une communauté rurale en dehors du Cap Haïtien un membre de la Chambre des députés s’est rendu à la radio, plaidant , réclamant de l’aide, disant que au moins 21 blessés de la zone n’avaient pas pu être secourus parce que ils se trouvent de l’autre côté d’une rivière en crue
Pratiquement toutes les infrastructures ont été endommagées dit le député Worms Perilus au Miami Herald. D’après lui se sont 500 familles à avoir été affectées, 476 constructions endommagées et 57 maisons détruites complètement dans la zone de Pilate
Comme pour Port-de-Paix où il y a eu 8 morts beacoup de blessés qui se sont vus refuser l’accès à l’hôpital, les gens attendant surtout des tentes.

L’hôpital de Port-de-Paix est fissuré et le staff craint de s’y aventurer.
Aussi pour donner les soins aux malades, ce n’est pas facile. Nous n’avons que quatre tentes, dit le Dr Rubens Pierre .
Quatre tentes, pour recevoir environ plus de 300 blessés. Ce n’est vraiment pas beaucoup.
Ce n’est absolument rien du tout et nous sommes obligés de refuser pleins de blessés.

Si nous pouvions trouver des tentes, cela nous aurait beaucoup aidé et nous aurait permis de mieux travailler et de secourir ceux qui sont blessés qui nous arrivent.
Alors que certains patients ont pu trouver un lit, d’autres sont à même le sol, poussant des soupirs ne sachant comment bouger, car plusieurs ont des membres cassés et le sol est dur quand on est couché à même le sol.

Le Dr Rubens Pierre dit que l’hôital Immaculée Conception de Port-de-Paix était sur la liste des hôpitaux devant être reconstruit, était en mauvais état avant le tremblement de terre.
Maintenant, je n’ai pas besoin de vous dire que c’est pire. “ Nous aimerions bien pouvoir prodiguer des soins…” Nous faisons beaucoup d’efforts pour donner des soins… mais ce n’est pas facile.
Le Directeur de l’hôpital, Saeely Polycarpe a confirmé que les médecins avaient été obligés d’abandonner l’hôpital samedi après que des blessés avides de soins et ne pouvant pas en recevoir se sont montrés agressifs et ont même attaqués les médecins.
La police a du être appellée sur les lieux dimanche et le staff a pu retrouver contrôle de la situation. Mais une réplique est survenue dimanche , une réplique de 5.2 aux environs de 4 heures de l’après midi dimanche
Tous le monde s’est alors mis à courir dit Saeely Polycarpe et les patients ont dit qu’ils ne retourneraient pas.
Depuis dimanche une tente a été installée dans la cour, une tente assez grande pour pouvoir accomoder environ une quinzaine de patients. Mais les patients craignant beaucoup que l’hôpital sérieusement endommagé ne leur dégringole sur la tête, ont préféré ne pas retourner . Et il est à craindre que les plaies ne s’infectent.
L’hôpital a lancé un appel pour demander à tous ceux qui ont des tentes de bien vouloir le apporter et de les mettre à la disposition de l’hôpital.
Mais Dimanche, le gouvernement a ordonné à la police d’interdire tous les convois d’aide n’ayant pas une permission de l’Office de la Protection Civile. Ceci pour éviter la répétition de ces problèmes qu’avaient connu le pays à l’occasion de catastrophes dans le passé, quand l’aide a été directement aux communautés et a été distribuée sans la moindre coordination.

C’est ce qui explique que MAMADOU DIALLO qui représente la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice est tout à fait d’accord avec le gouvernement dont il est partenaire.
Il faut un certain control dit il. Nous ne pouvons pas laisser l’aide aller directement aux communautés affectées, sans une certaine direction. C’est le seul moyen d’éviter que certaines communautés ne reçoivent toute l’aide, alors que d’autres resteront tout à fait dépourvue. Mamadou Diallo a aussi dit que les Nations Unies ont déployées des chirurgiens specialisés dans des interventions d’urgence et d’autres équipes médicales dans les zones les plus affectées et planifie d’envoyer d’autres équipes pour assister l’Office de la Protection Civile.
On ne sait pas encore exactement la quantité de maisons à avoir été détruites. On en est maintenant à l’évaluation. Le gouvernement dit qu’au moins 168 maisons ont été détruites et que 2.280 autres ont été endommagées dans la zone nord dont la population est estimée à 3.2 millions de personnes vivant dans les communautés les plus pauvres du pays.
Plus de 7.700 familles ont besoin d’assistance urgente.
Nous pensons que c’est on bon pas pour l’Office de la Protection Civile de coordonner les secours our être sûre que les différentes organisations vont travailler ensembles pour que la population reçoive le maximum d’aide dit Beth Carroll qui coordonne le Catholic Relief Services pour Haïti. Cela va nous permettre d’agir plus rapidement.
Beth Carroll dit que le CRS travaille de concert avec le gouvernement et qu’ils ont commencé à amener des tentes dans des dépots à Port-de-Paix.
Voilà qui va rassurer les médecins de l’hôpital Immaculée Conception de la ville.

Ensuite il faut aussi faire arriver toutes sortes de médicaments, de matériels de pansements. Mais l’aide continue à arriver à partir de Food For The Poor, basé en Floride. L’on sait que 10 pallettes de fours à gaz sont en route, ainsi que des saucisses en conserve, des couvertures, des flash avec leurs batteries, du matériel hygiénique . Tout est transporté de Port-au-Prince vers le Cap Haïtien.

Cuba aussi a envoyé deux équipes chirurgicales. Il y a même eu une opération réalisée sur un médecin haïtien à l’hôpital La Providence des Gonaïves où ont pu être transportés d’autres patients venant surtout de la communauté de Gros Morne. La Brigade médicale cubaine installée en Haïti qui rassemble environ 600 médecins des nurses, des techniciens médicaux à travers les 10 départements du pays travaille en Haïti depuis une vingtaine d’années Les médecins cubains ont une grande expérience d’intervention rapide en cas de désastre.
Le tremblement de terre du 6 octobre qui a affecté le Nord Ouest d’Haïti a aussi été ressenti dans les provinces de l‘est de Cuba, telles que Guantanamo, Santiago et Holguin. Parmi les communautés ayant le plus été affectées on cite Baracoa, Caimanera, Cueto , Moa, Sagua de Tanamo, Maisi, Mayari, Cacajo, Songo a Maya, Segundo Fente et Santiago de Cuba.
Mais aucun dommage n’a été reporté , ceci est du très certainement à la façon de construire à Cuba.

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Création : 1 mai 2019

Le chef de gang "Tije" de Savane Pistache tué à Delmas 83 dans une opération de la PNH 
HPN - Le puissant chef de gang accusé d'avoir perpétré le massacre de Carrefour Feuilles (8 morts au moins), un vaste quartier populaire situé au sud Est de la Capitale, aurait été abattu lors d'une opération menée ce lundi soir dans la commune de Delmas.
Dans une interview accordée récemment à une station de radio de Port au Prince, "Tije" avait de manière voile, révélé sa responsabilité dans les attaques de Carrefour feuilles qui avaient fait plus de huit(8) morts et une vingtaine de blessés. Une situation qui avait révolté les citoyens. "Tije" il faut le souligner, avait indiqué qu'il y aurait d'autres chefs de gang même après sa mort car certains hauts responsables de l'Etat les utilisent à des fins politiques.
Le Premier ministre nommé Jean Michel Lapin lors d'une rencontre à la Direction de la PNH, avait ordonné au chef de la Police de prendre toutes les mesures pour protéger la population, indiquant au passage que les plaques officielles n'étaient pas exemptes des fouilles policières.

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Création : 3 avril 2019

LA SERIE PUBLIEE DANS LE MIAMI HERALD SUR LE CANCER EN HA¨ITI vient de remporter le June Biedler Prize for Cancer Journalism.

Qui est June Biedler? 
June Biedler a été la gagnante d’un prix prestigieux qu’elle a remporté en 1992. C’est le AACR GH.A Clowes Memorial Award, un prix qu’elle a remporté pour

Ses travaux de laboratoire sur la recherche sur le cancer, on peut dire qu’elle a été une pionnière dans ce domaine. Ce prix le June Biedler que vient de remporter le Miami Herald pour ses 4 séries porte donc le nom de cette chercheuse sur la cancérologie et June Biedler a été pendant de nombreuses année un membre du Board au Clowes Memorial.

Maintenant un coup d’oeil sur ce que dit le Herald concernant la série pour laquelle le quotidie vient de reporter ce prix. Il s’agit d’un reportage publié en quatre parties, en partenariat avec le Pulitzer Center on Crisis Reporting. Et deux journalistes du Herald ont écrit la série: Jacqueline Charles, qui fait partie de l’équipe de journaliste du Herald. Ele s e consacre aux événements de la Caraïbe depuis l’année 2006 et l’autre journaliste répond au nom de Jose Iglesias, il est un photo reporter.
Les deux ont montré dans leur série comment la situation est tragique en Haïti pour les maladies de cancer qui n’ont pas les moyens d’aller ailleurs pour se faire soigner.
Fait le plus grave, il n’existe pas en Haiti de thérapie par administration de Rayons.
Cela est d’autant plus tragique que le Dr Charles Chevalier avait pu installer un centre de radio thérapie chez nous, bien équipé avec l’installation de cet appareil dispensant des rayons dans une construction bien équipée et surtout empêchant aux rayons de se propager au dehors.
Mais que s’est-l donc passé>
Pourquoi ce centre de radiothérapie a t-il cessé de fonctionner ?
Je me souviens encore que les gens des classes défavorisées pouvaient y aller et recevoir des sois adéquats. Plusieurs patients ont eu la vie sauve, grâce à ce centre.
On n’en parle même pas dans le reportage du HERALD, sans doute, parce que aucune trace n’est restée du centre de radiothérapie de Port-au-Prince.
On lit seulement dans le reportage que Haïti est caractérisée par un manqué flagrant de soins pour le cancer, incluant la thérapie par les rayons complètement inexistante et soulignant que Haïti est seulement à 700 miles de Miami.
Ensuite toujours dans le reportage du Herald, on lit qu’il n’y a qu’un seul appareil MRI dans un pays de 11 millions d’habitant.
Et la journaliste Jacqueline Charles souligne que c’est à cause du manque de ressources dans le domaine de la santé que Haïti est dans cet état.. Non seulement le traitement par radiation est complètement absent mais il n’existe aucun moyen permettant une détection précoce de la maladie. Le cancer du col de l’utérus, souligne t-elle équivaut à une condemnation à mort pour le patient si celui-ci est issue de la classe défavorisée.
Le photo reporter Iglesias, de son côté donne aux lecteurs la chance de voir , grâce à ses photos ce que c’est que le désespoir des patients.
Ils sont interviewés et racontent leur désarroi.
Si certains arrivent à trouver l’argent pour aller se faire soigner en République Dominicaine, c’est vraiment l’infime minorité.
Et on ne peut même pas penser à la radio thérapie dans un pays qui est plongé dans l’obscurité et ne dispose du courant électrique que chaque deux ou trois jours.

Nous préférons arrêter notre chronique ici.

Après tout, nous sommes au début de la semaine…

Pas la peine de décourager nos auditeurs !

Mais cela ne nous empêche pas de présenter nos compliments au HERALD pour l’obtention de ce Prix. Et particulièrement à Jacqueline Charles et Jose Iglesias, qui ont bossé dur pour l’obtention de ce prix.

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Création : 29 mai 2019

Le Sénat de la République devrait être fermé pour restructuration" dixit Carl Murat Cantave 
Après deux séances ratées au Sénat de la République devant conduire à la ratification de la politique générale du premier ministre nommé, le président du Grand Corps menace de passer à l'action pour débloquer la situation.

Le sénateur Carl Murat Cantave semble avoir entendu le cri de la population qui attend incessamment l'installation d'un nouveau gouvernement pour aborder les grands problèmes de l'heure.
Après deux séances ratées devant conduire à la ratification du premier ministre Jean Michel Lapin et son gouvernement, le président du bureau envisage des solutions capable d'apporter un dénouement à la crise politique du pays. Soulignant que le sénat n'est pas une jungle, le président du bureau a pour une fois haussé le ton.
Ainsi, il envisage de mettre sur la table trois (3) points pour corriger cette situation qui ne fait que souiller la réputation du sénat de la république. Le président du grand corps n'est pas allé par quatre chemins pour annoncer des mesures qui s'avèrent nécessaires pour refaire l'image du Sénat et le Parlement en général qui est très décrié.
D'abord il prône le dialogue entre tous les sénateurs pour trouver une issue à cette crise qui perdure au sénat. À part du dialogue, il compte organiser les séances avec une sécurité renforcée, à travers laquelle il ferait appel à la force publique pour empêcher tout dérapage, conformément à l'article 40 du règlement intérieur du sénat. Enfin, Carl Murat Cantave n'écarte pas la possibilité d'avoir recours à la fermeture du sénat pour restructuration.
Le président du grand corps dit croire que le sénat est un lieu de débat contradictoire, mais pas une jungle. Donc pour éviter le carnage, il pense que ces mesures seront très utiles pour sauvegarder l'institution. Toutefois, il a souligné que ce sera l'apanage de tous les sénateurs puisqu'il ne peut pas agir seul.
Ne voulant pas intervenir sur la décision du président Jovenel Moïse de reconduire le ministre de la justice, Jean Roudy Aly, l'élu de l'Artibonite plaide en faveur d'un franc dialogue entre le président de la République Jovenel Moïse et tous les sénateurs y compris ceux de l'opposition pour aboutir à une solution harmonieuse à cette crise.

François Jean source HPN