JOUR J – 27
La CARIFESTA est à nos portes et les préparatifs ont commencé,
Nous autres à Mélodie, nous avons reçu pour la deuxième fois : l’équipe en charge.
Emelie Prophète en charge de la Communication et par téléphone Herold Josué directeur de la Faculté d’Ethnologie et Philippe DODARD, Directeur de l’ENARTS, Ecole Nationale des Arts.
Ils se trouvaient au Cap pour panifier le Jubilée de la Reine.
Au cours de ce Jubilée des locaux vont exécuter différentes danses locales, traditionnelles, héritées de leurs ancêtres.
Des danses comme le NAGO, la Contredanse, le Croiser les Quatre, Avant 8, Menuet, Carabinier…
Et mieux encore à ces danses s’ajouteront d’autres typiques de la Caraïbe.
Car CARIFESTA ne sera pas uniquement haïtienne
C’est le rendez-vous de la culture. Un rendez-vous au cours duquel 24 pays vont participer, en dehors des 12 pays membres de la Caricom.
En effet, d’autres pays non membres veulent être partie prenante de CARIFESTA, des pays comme la Guyane Française, le Mexique, les Etats-Unis etc…etc…
CARIFESTA, d’abord est différente de la CARIFIESTA qui elle, est une fête culturelle se déroulant au Canada, au cours de laquelle les Caraïbéens ont à cœur de montrer leurs traditions.
CARIFESTA est une grande Fête avec la Musique, les Danses, la Cuisine, la Philosophie de chaque pays en faisant partie.
On attend en Haïti pour CARIFESTA environ une vingtaine de délégations, ce qui peut représenter 5.000 personnes.
Les Festivités se dérouleront surtout à Port-au-Prince mais quatre autres villes ont été choisies pour présenter des spectacles. Ce sont Jacmel, Gonaïves ( où auront lieu les spectacles Vaudou dans les Lakou), les Cayes et le Cap Haïtien où de grandes cérémonies auront lieu tant à la Citadelle qu’au Palais Sans Souci.
A quel point en est on des préparatifs ?
Les sites sont déjà construits nous a dit Philippe Dodard n en est maintenant à aménager l’aspect technique.
CARIFESTA Jour J – 28
Retenez bien la date : du 21 au 30 Août.
C’est pour bientôt !
Pourquoi CARIFESTA 12 ?
C’est la douzième fois qu’aura lieu cette grande fête culturelle. Et cette fois, ce sera chez nous, en Haïti.
1- VERITE dénonce des attaques systématiques visant ses candidats…
Des attaques systématiques et répétées sont enregistrées sur la vie et les biens des candidats de la plateforme Vérité, condamne l’organisation politique, dans une note de presse, en date du 23 juillet 2015.
Protestant « énergiquement contre ses agissements malhonnêtes », la plateforme attire l’attention du Conseil électoral provisoire (Cep) et de la Police nationale d’Haïti (Pnh) sur l’obligation qu’ils ont de prendre des dispositions pour la sécurité de tous les candidats et candidates en campagne.
2- L'OPL accuse l’Exécutif de préparer un coup d’État électoral :
Sauveur Pierre Etienne, Coordonnateur général et Candidat à la Présidence de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL), a dénoncé l’implication de l’Exécutif dans les violences électorales enregistrées dans plusieurs endroits du pays. Il accuse le pouvoir en place d'avoir distribué des armes un peu partout, dans le but de réaliser un coup d’État électoral. Il a appelé le Président Michel Martelly à se ressaisir, afin d’éviter de plonger le pays dans le chaos.
3- Le candidat à la présidence du parti UNIR, Clarens Renois, dénonce la violence qui sévit dans le processus électoral.
Il déplore le fait que des candidats distribuent des armes à feu à des jeunes dans plusieurs endroits du pays pour créer la panique au sein de la population, notamment le jour du vote.
Clarens Renois au cours d’une conference de presse a exhorté le président de la République M. Michel Joseph Martelly à prendre les dispositions nécessaires, afin de permettre aux autres partis politiques de prendre part aux élections de manière équitable.
M. Renois fait référence principalement à la campagne électorale où, certains candidats du parti présidentiel, utilisent les moyens de l’Etat pour mener campagne, alors que d’autres partis sont « paralysés dans leurs actions, faute de moyens financiers ».
« Nous constatons que les partis au pouvoir et ceux proches du pouvoir occupent seuls la scène électorale », a fait remarquer Clarens Renois.
Il affirme que c’est au chef de l’Etat que revient cette prérogative de faire cet appel pour éviter cette dérive et arriver à de bonnes élections.
« Ce n’est pas la responsabilité du chef de l’Etat de faire campagne pour ses propres candidats, en laissant les autres dans le chaos », fustige le candidat du parti UNIR.
4- Déjà des morts et de nombreux blesses
Au moins 3 morts et 3 blessés dans une attaque armée mercredi soir contre des activistes qui apposaient des posters d'un candidat aux prochaines législatives dans la commune de Carrefour (Port-au-Prince, ouest) Un candidat de la plateforme Verité Jacques Beauvil affirme que ce sont ses photos qui étaient en train d'être apposées au moment de l'attaque.
Jacques Beauvil évoque un 4ème mort dont le cadavre aurait été emporté. Il a dénoncé du coup un complot politique , affirmant que des partisans de son concurrent Elie Blaise du Parti haitien Tèt Kale (PHTK) de Michel Martelly, avaient agressé les victimes peu avant le drame.. La veille dans le Sud-est, le candidat à la mairie de Marigot sous la bannière de la Fusion , Pierre Lafond, a été victime d’une attaque armée mercredi .
L’incident s’est produit dans la localité de’’ Peredo ’’, où l’homme politique participait à une fête patronale. L’attaque s’est produite dans la localité de’’ Peredo ’’, où le candidat participait à une fête patronale. La présidente de la Fusion des sociaux démocrates, Edmonde Supplice Beauzile, a condamné cet attentat, tout en réclamant justice Elle a du coup déploré les attaques armées et des distributions d’armes à feu à Mirebalais (centre), de même que des menaces proférées par des partisans d’organisations politiques proches du pouvoir Tèt Kale.
Elle appelle la police et la justice à faire des interventions fermes pour empêcher l’aggravation de la situation. Le candidat du Parti UNIR Clarens Renois, avait également dénoncé des distributions d’armes à feu dans plusieurs regions du pays, faisant part de son intention de porter plainte contre X. Et la question de se poser: Y a-t-il un plan visant à faire déraper le processus électoral?: Et les violences de ces derniers jours confortent la position de ceux qui croient en l'existence d'un tel plan.
Mais qui seraient derrière un tel plan: des partis politiques, le pouvoir, des secteurs proches du pouvoir, des mains étrangères, ou encore des gens qui tentent d'empêcher la tenue des elections dans l'immédiat?. Réagissant aux actes de violence enregistrés pendant la campagne, la conseillère électorale, Marie Carmelle Paul Austin a rappelé aux candidats les dispositions du décret électoral qui les invitent au fair play.
Elle a fait savoir que la police et la justice doivent réprimer de telles pratiques, reconnaissant qu’un climat d’insécurité risque d’inquiéter les potentiels votants et perturber les élections. Un membre du cabinet du conseiller electoral Jaccéus Joseph, l’Ingénieur civil Wikenson Bazile, avait été assassiné il y a deux semaines, dans la commune de Delmas. Mme Austin s'est prononcée également sur la décision du CEP d'écarter de la course, le candidat à la présidence Willy Ducheine pour fausse déclaration sur sa nationalité. Selon un communiqué du CEP, M. Ducheine est un citoyen américain, il a été enregistré comme votant le 20 avril 1995 en Floride.
1) Le Chef de la PNH, Godson Orélus s’est mis en branle pour assurer la sécurité des prochaines élections
Le chef de la Police haïtienne, Godson Orélus, a effectué au cours de cette semaine des déplacements dans les régions afin de peaufiner le plan de sécurité élaboré pour les élections législatives.
Durant son séjour à Jérémie (Grand Anse), mardi, M. Orélus a eu une séance de travail avec les responsables départementaux de la police au commissariat central de la ville.
Le chef de l'UNpol a participé également aux discussions qui doivent conduire à des dispositions sécuritaires pour le jour du scrutin. Il s'agit d'un plan de sécurité conjointe, a expliqué M. Orélus assurant que les forces de l'ordre disposent d'effectifs pour assurer la sécurité des joutes.
Le chef de la police a déjà eu des séances de travail avec les responsables départementaux de la police et les responsables régionaux de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d'Haïti (Minustah) dans le Centre, l'Artibonite, le Sud-est.
Il a fait valoir que les déplacements dans les régions visent à déterminer le niveau de risque et l'apport en matériels et en effectifs qu'il conviendra de mobiliser. Nous avions eu des rencontres avec les policiers afin d'évaluer la situation sur le terrain, a-t-il indiqué arguant que la conjoncture est différente d'une région à l'autre.
Par ailleurs, l'inspecteur général Jean Saint Fleur, a révélé que 9 000 policiers seront impliqués dans le dispositif sécuritaire à l'occasion du scrutin du 9 août. Il informe que les membres de la commission spéciale de la Police ont eu plusieurs séances de travail avec les responsables du Conseil Electoral Provisoire (CEP) afin de favoriser une meilleure coordination entre les forces de l'ordre et les autorités électorales.
2) 9.000 policiers seront déployés
Lors d'une conférence de presse, ce jeudi, l'inspecteur général Jean St Fleur a précisé qu'environ 9 mille policiers seront déployés dans les dix départements du pays en vue d'assurer la sécurité des électeurs le 9 aout prochain.
Pour sa part, le porte parole de la PNH, le commissaire Frantz Leurbours a fait part de certaines restrictions le jour du scrutin, telles l'interdiction du port d'arme ou encore l'interdiction de circuler à moto.
Le commissaire Frantz Leurbours, garantit l'impartialité des policiers affecté à la sécurité des élections tout en engageant les candidats à sensibiliser leurs partisans contre toute forme de violence.
Il a fait remarquer que le déploiement des forces de sécurité commencera trois jours avant les élections dans les dix départements.
Mercredi soir, Fabio Lobo Lobo, le fils de l’ancien Président hondurien (2010-2014) Porfirio Lobo Sosa a été arrêté en Haïti, lors d’une opération anti-drogue conjointe des autorités haïtiennes et de la DEA (Drug Enforcement Administration). Accusé de trafic de stupéfiant, Fabio Lobo Lobo a été transféré à New York, États-Unis pour faire face à la justice.
Le Gouvernement du Président hondurien Juan Orlando Hernandez, a réitéré « son engagement à poursuivre sa lutte intransigeante contre le fléau du trafic de drogue et le crime organisé » et réaffirmé « personne n’est au-dessus de la loi."
Réagissant à cette arrestation, l’ancien Président Porfirio Lobo Sosa a dit dans une interview sur la chaîne 8 de télévision, qu'il était confronté à une situation qu'il ne souhaitait à aucun parent « Je ne peux pas dire qu'il est coupable, je ne peux pas dire qu'il ne le soit pas » a déclaré Lobo, qui a dit espérer que son fils pourra prouver son innocence, ajoutant « Fabio n’est plus un enfant [...] c’est un homme avec une famille qui doit répondre de ses actes ».
MAJ 17h20 :
Fabio Lobo Lobo, a été inculpé aujourd'hui vendredi à New York de trafic de cocaïne, 48 heures après son arrestation en Haïti, a annoncé le procureur de Manhattan, Preet Bharara, il risque la réclusion à perpétuité, et est accusé d'avoir conspiré avec d'autres pour importer et distribuer aux États-Unis au moins 5 kilos de cocaïne entre 2009 et 2014.