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L'Union est notre force.
Notre désunion est celle des ennemis de notre patrie.
Hommage à cette unité récemment retrouvée au sein de nos dirigeants face à la menace de voisins racistes, anti-haïtiens
Ainsi donc, face au comportement pervers des autorités dominicaines procédant à des déportations violentes et illégales, face au terrorisme de certains groupes en république voisine créant une vraie psychose de peur qui engendre cet exode vers Haïti et finalement face à ce processus scandaleux d’apatridie de milliers de citoyens dominicains que la république dominicaine compte déverser sur notre territoire, l’heure est à notre rassemblement autour de notre drapeau national.
C’est dans ce contexte que le COLLECTIF du 4 DECEMBRE invite les compatriotes haïtiens qui avaient investi en république dominicaine, à ramener leurs entreprises en Haïti, pour créer ainsi des emplois nécessaires, stables et durables.
LE COLLECTIF lance aussi un vibrant appel à l’UNITE NATIONALE et demande à toutes les associations de la Société civile, aux politiciens, partis politiques, associations professionnelles, Chambres de Commerce et à tous les citoyens et citoyennes qui aiment encore Haïti, de former un faisceau contre la HAINE et le RACISME d’hier et d’aujourd’hui et, conjointement avec la COMMUNAUTE INTERNATIONALE, d’empêcher l’exécution du macabre plan dominicain.
LE COLLECTIF du 4 DECEMBRE, qui a toujours mis l’emphase sur la PRODUCTION NATIONALE et réclamé le BOYCOTT des produits dominicains, renouvelle une fois de plus cette double demande et propose à la NATION ENTIERE d’accepter à court, moyen et long terme les sacrifices que ce double objectif demande.
Pour non seulement faire face à cet acharnement de la République dominicaine contre les ressortissants haïtiens et leurs descendants, mais encore pour endiguer l’exode déstabilisateur provoqué par cette république voisine, LE COLLECTIF DU 4 DECEMBRE suggère encore aux autorités de notre pays d’utiliser les structures douanières existantes aux postes frontaliers pour bien gérer le flot de ces victimes du racisme dominicain.
Par voie de conséquence, l’importation des produits à partir de la République dominicaine aurait à se faire que par voie aérienne ou maritime vers les ports de Port au Prince, ce, tout autant que durera la crise créée par la république voisine.
Le COLLECTIF du 4 DECEMBRE exhorte toute la NATION à ne pas se taire malgré l’adversité mais à continuer de se battre pour les idéaux de liberté et de dignité humaine et à faire avancer notre société dans le progrès, l’humanité et la solidarité.
Jean-Robert Argant
Coordonnateur Général
8 Juillet 2015
Le Dr. Georges Dubuche, Directeur Général du Ministère de la Santé et de la Population (MSPP) a présenté en début de semaine, les grands chantiers du Ministère en vue de servir la population à l’échelle nationale. Construction et réhabilitation de d’hôpitaux ou Centres de santé, formation d’agents communautaires, modernisation du système de Santé haïtien, sont autant d’intervention du MSPP en vue de garantir sa présence sur tout le territoire.
« Environ 240 Centres de santé et hôpitaux ont été construits ou réhabilités à date et plusieurs autres seront inaugurés incessamment » a affirmé le Dr Georges Dubuche citant en exemples : l’hôpital Simbi de Martissant, celui de San-Fil, l’hôpital Notre-Dame du Perpétuel Secours à Bon Repos et d’autres hôpitaux communautaires pouvant offrir des soins de qualité aux niveau des différentes communes du pays.
En outre, afin d’assurer une meilleure collecte de données pour une meilleure performance en matière de décision, le Ministère à formé plus de 10,000 agents de santé communautaires, a indique le Dr Dubuche qui a annoncé que ce nombre doublera dans les cinq prochaines années.
S’agissant des retours volontaires ou des prochains rapatriements de nos compatriotes vivant en situation migratoire irrégulière en République Dominicaine, le Dr Georges Dubuche a fait savoir que le Ministère de la Santé Publique, est en train de prendre le maximum de mesures avec d’autres entités de l’État sur la zone frontière, en vue de fournir les premiers soins à ceux qui en auraient besoin et prévenir également d’éventuelles maladies transmissibles dont un migrant pourrait être porteur.
Alors que la campagne électorale pour les élections législatives (Sénatoriale partielle et députation) a débuté mercredi, les entités politiques agrées n’ont reçu de l’État, aucun financement pour leur campagne. Un financement pourtant prévu dans le décret électoral à l’article 125 qui stipule « l’État accorde aux partis politiques, aux groupements politiques ayant des candidats agréés aux élections, une subvention pour les aider à mener leur campagne électorale [...] »
Le Gouvernement avait programmé un montant de 500 millions de gourdes pur aider l’ensemble des entités politiques acceptées par le CEP
Et tout le monde se demande avec raison ce qui se passe.
La campagne électorale a été lance au CEP.
Rappelons aussi que le ministre de l’économie et des finances Wilson Laleau avait confirmé une augmentation de 150 millions de gourdes pour le financement des Partis Politiques.
Fin Avil le Premier ministre Evans Paul avait lui aussi confirmé que 500 millions de gourdes avaient été mobilisés pour aider les partis politiques.
Mais rien n’a été décaissé à l’arrivée de la date prévue pour ce décaissement.
Que peuvent faire les partis politiques ?
En attendant, des leaders de Partis Politiques déplorent que jusqu’à présent le gouvernement n’a pas encore déboursé une gourde de cette subvention et exhortent les autorités à faire preuve de responsabilité. Pour plusieurs d’entre-eux, c’est une preuve que les autorités ne souhaitent pas véritablement la tenue d’élections cette année, malgré les garanties maintes fois répétées par le Conseil Électorale Provisoire, que ces élections auront bien lieu.
À un mois de l’ouverture des bureaux de vote (9 août à 6h00 a.m.) pour le premier tour des législatives, c’est clair que tout n’est pas aussi prèt qu’on voudrait nous le faire croire.
C’est à Évans Paul que le ministre de l’Agriculture a porté plainte contre Ki Saint-Rémy. Dans une conversation verbale avec le Premier ministre, Fresner Dorcin lui a fait savoir qu’il a été agressé physiquement par le frère de la première dame, Sophia Saint-Rémy Martelly. « Je lui ai dit que si une chose aussi grave est arrivée, j’aimerais qu’il me saisisse formellement de la situation, c’est-à-dire par écrit », a répondu le chef du gouvernement à M. Dorcin. Dans une interview exclusive accordée au Nouvelliste sur le dossier, le chef de la Primature a déclaré que « toute puissance à ses limites ».
Pour avoir été lui-même victime de brutalités dans le passé, Évans Paul a condamné, d’entrée de jeu, toute forme de violence. « En aucun cas, je n’accepterai l’agression a-t-il martelé depuis Milan où il est accompagné d'une importante délégation composée en partie de designers et de spécialistes haïtiens en art culinaire.
Evans Paul était sur le point de quitter le pays la semaine dernière pour Oslo où il allait participer au sommet mondial sur l’éducation pour le développement quand Fresner Dorcin lui a confié qu’il avait été agressé physiquement par Kiko Saint-Rémy, beau- frère du chef de l’État. « J’ai l’habitude de parler à M. Saint-Rémy, c’est quelqu’un que je connais. L’incident est arrivé juste avant mon départ », a indiqué Evans Paul, soulignant qu’il n'arrive pas encore à saisir ce qui s’est passé entre son ministre et le beau-frère de Michel Martelly, Kiko Saint-Rémy.
Parce qu’il n’a entendu qu’une seule version des faits, le Premier ministre n’a pas voulu trop s’aventurer dans le dossier, du moins pour le moment. « J’ai beaucoup de responsabilités envers le ministre, un membre du gouvernement que je dirige. Je lui dois une certaine protection, tout comme je dois de la protection à la population. Mais, on doit avoir les deux sons de cloche », a-t-il dit. Avant de se positionner sur le dossier, le chef du gouvernement entend d’abord faire une évaluation de l’agression.
« Si c’est vrai qu’il y a eu agression, je la condamne, mais il reste à établir ce qui était à la base de cette agression physique que le ministre déclare avoir subie », a-t-il ajouté. « Quelle que soit la personne qui pose un acte contraire à la loi, cela devient une affaire civile », a-t-il souligné comme une mise en garde. Le Premier ministre a laissé comprendre qu’il revient au ministre de saisir les autorités judiciaires compétentes...
Interrogé sur Kiko Saint-Rémy qui, dit-on, est un élément très puissant au sein du pouvoir, Évans Paul a déclaré de façon spontanée que « la puissance a ses limites « Je ne crois pas que M. Saint-Rémy soit quelqu’un de déraisonnable. Chacun à son tempérament... », a-t-il dit, soulignant à nouveau qu’il ne souhaite pas en dire davantage puisqu’il n’a pas encore évalué la situation.
En revanche, Évans Paul ne comprend pas comment quelqu’un peut frapper un autre encore moins un ministre, une autorité du gouvernement. « Maintenant, s’il se révèle que même un ministre n’est pas en sécurité, du point du vue de l’image que cela projette, ce serait une catastrophe pour le pays », a-t-il déclaré.