“Si quelqu’un me dit qe j’ai des garantis, je répondrai; NON. Car si il y a eu deux échecs avant moi, un troisième est touours possible. Si je passe le cap du processus de ratification je ne pourrai rien faire seule. Répondre à l’appel du chef de l‘état a été une décision difficile pour moi, parce que j’avais envie d’oeuvrer au progres du pays dans mon champ d’action. C’est une énorme responsabilité. Je m’engage parce que j’ai confiance dans ma capacité personnelle et dans la capacité des Haïtiens à relever le défi. En cas d’échec, je vais continuer mon travail de militante engagée dans ce pays”.
Le secrétaire général adjoint de l’ONU, Jean Marie Guehenno, a bouclé une visite de 48 heures à Port-au-Prince au cours de laquelle il a eu des entretiens avec le chef de l’état, René Préval, le premier ministre désigné, Michèle Pierre Louis, les dirigeants du parlement et les représentants de la société civile, ainsi qu’avec des membres de la presse. Lors d’une conférence donnée à l’aéroport international de Port-au-Prince, avant son départ, M. Guehenno a appelé les acteurs politiques haïtiens à trouver une entente afin de former un gouvernement dans le meilleur délai. "Un moyen rapide est nécessaire pour régler la crise politique. Il est essentiel qu’ Haïti forme un nouveau gouvernement", a déclaré le responsable de l'ONU, qui soutient qu’Haïti a besoin d’un gouvernement qui bénéficie du support du parlement et de l’appui des différents secteurs de la société civile. Selon M. Guehenno un gouvernement est nécessaire pour favoriser le déblocage des fonds promis par la communauté internationale. " Nous sommes là en appui et en solidarité avec les autorités haïtiennes ", lance t-il soulignant que le rôle de la Mission de l’ONU est d’aider Haïti.
Le président de la commission sécurité du sénat, Youri Latortue, a préparé un rapport dans lequel il propose le vote d’une loi sur la détention préventive prolongée, la construction de 200 commissariats et le vote d’une loi contre le kidnapping. " La prévention, la justice et la force publique sont les principaux axes de la lutte contre le kidnapping", a tenu àq souligner Youri Latortue notant que les parlementaires devront voter un budget pour le système d’intelligence national et augmenter le budget pour la police et le rétablissement des forces armées d’Hait", ajoute t-il. " La police doit œuvrer à l’intérieur du territoire et l’armée doit protéger la frontière ",dit-il estimant que la police seule ne peut être efficace dans la prévention. Mettant l’accent sur les dissensions entre la police et la justice, le sénateur Youri Latortue plaide pour une prise en main du parquet et un contrôle du leadership de la police. " Les deux institutions doivent œuvrer ensemble pour faciliter le travail", ajoute t-il. Selon le sénateur Latortue, l’exécutif devra œuvrer en vue de créer une chambre spécialisée pour la lutte contre le kidnapping et faciliter la mise en place du conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Il préconise également la création d’une commission sur la détention préventive prolongée et la refonte du code de procédure criminelle.
Elle aura lieu à la mi-juillet à Madrid. Une conference des bailleurs de fonds sur la situation en Haïti. Les conséquences de la crise alimentaire sur l’économie haïtienne seront au centre du débat lors de cette conférence. Jean Marie Guehenno, a mis l’accent sur l’amélioration du climat sécuritaire résultant selon lui des efforts conjugués de la Minustah et de la PNH. Au cours de son séjour, M. Guehenno a pu visiter des quartiers autrefois contrôlés par des gangs. Le patron des Casques bleus, le Français Jean-Marie Guéhenno, qui a passé huit ans à la tête du département du maintien de la paix des Nations unies, achève son mandat, et sera remplacé par un autre français, le diplomate Alain Le Roy.
Le directeur du Bureau des Mines et de l’Energie (BME), Dieuseul Anglade, refuse d’utiliser le concept " gisement" en ce qui a trait aux forages réalisés dans plusieurs régions dont la plaine du cul-de-sac et le plateau central. " On a retrouvé des indices qui permettent de continuer les recherches ", dit-il soulignant que 11 forages avaient été réalisés par des compagnies telle la Atlantic Refining Company en 1950. Toutefois il admet que les critères de rentabilité ont beaucoup évolués ces dernières années. " A l’époque le baril de pétrole coûtait 15 dollars et aujourd’hui il dépasse les 140 dollars ", explique t-il. Actuellement la société Geo-explorer a déjà négocié un contrat avec le BME et le dossier a été soumis au ministère des Travaux Publics révèle M. Anglade précisant que trois autres compagnies ont également formulé des demandes. " Les compagnies doivent démontrer l’existence des réserves et ensuite exploiter ces gisements", explique M. Anglade faisant remarquer qu’il existe des risques dans l’exploitation.
Interrogé sur le délai pour le lancement des travaux de recherches, le directeur du bureau des mines soutient que le gouvernement et le parlement doivent édicter une loi de sanction à cet effet.