Le dernier rapport du Ministère de la Santé Publique et de la Population apporte un baume au cœur. En effet, d’après les derniers chiffres, il n’y a plus personne à mourir de choléra en Haïti. L’épidémie ne tue plus, puisqu’il y a zéro cas de décès journalier d’après ce rapport. On y lit aussi que la maladie a fait 4.425 décès dans le pays depuis le mois d’octobre 2010. Le total des cas à travers le pays depuis l’éclatement de l’épidémie , vers la mi-9ct9bre est de 225 668 personnes à avoir été contaminées. On enregistre chaque jour la venue de 794 personnes fréquentant les CTC, Centre de Traitement du Choléra.
A 115 ans, Cicilia Laurent, cette Haïtienne émigrée au Canada quelques semaines après le séisme du 12 janvier, est peut-être la doyenne de l’humanité, selon la Presse de Montréal. Cicilia Laurent est née six mois plus tôt que l’Américaine Besse Cooper, née le 26 août 1896. Celle-ci était jusqu'ici, selon les données du Gerontology Research Group établi aux États-Unis, la nouvelle doyenne de l'humanité. Mme Cooper serait donc supplantée par l'Haïtienne Cicilia Laurent dont l'acte de naissance témoigne qu’elle est née le 31 janvier 1896. Pour son 115e anniversaire le 31 janvier dernier, Mme Laurent a reçu des souhaits de très grandes personnalités du Canada dont la reine Elisabeth II d'Angleterre elle-même. Cicilia Laurent s’est rendue au Canada dans les semaines après le séisme dévastateur du 12 janvier grâce à des démarches entreprises par son petit-fils auprès de la députée libérale de Laval-Les Îles, Raymonde Folco.
La diaspora compte sur les prochains élus pour le déblocage du dossier. La diaspora compte être invitée aux discussions sur ce dossier. Le pays ne peut plus pouvoir se passer de la diaspora où se trouvent rassemblés tous les cerveaux du pays. A l’heure actuelle un haïtien ayant adopté une nationalité étrangère est soumis aux mêmes exigences qu’un étranger. Il doit avoir résidé au moins cinq ans dans le pays « Nous n’avons pas le droit d’intervenir dans les affaires du pays » Il y a une génération qui vit depuis près d’un demi siècle hors du pays et qui veut maintenant revenir au pays. Plusieurs compatriotes veulent retourner en Haïti, mais d’autres annulent toute intention de retourner, vue la complexité des procédures accompagnant tout retour.
La rencontre a eu lieu avec chacun des candidats séparément. Cette réunion a été l’occasion d’aborder avec chacun des candidats la question de la continuité de la reconstruction et a permis de réfléchir sur le renforcement institutionnel avec les acteurs internationaux. Felipe Gonzalez et Lionel Jospin, Michaëlle Jean et le représentant spécial de la CARICOM, Mr Perceval J. Patterson étaient les personnalités ayant participé à la rencontre de la CIRH au Karibe Convention Center. La rencontre était co-présidée par l’ex-président Bill Clinton et le premier ministre haïtien Jean-Max Bellerive.
« Pour atteindre nos objectifs, il faut que 400.000 personnes en tout puissent sortir des camps. Nous devons lever quatre millions de mètres cubes de décombre. Malgré l’argent déjà voté pour Haïti, il nous faut en plus Un Million de dollars pour arriver à atteindre les objectifs qui avaient été fixés lors de la réunion de Washington. « déclaration faite par le Premier ministre haïtien au micro des journalistes. Quarante pour cent des montants alloués ont été débloqués a aussi fait savoir le Premier ministre.
Plusieurs membres du gouvernement étaient aussi présents à la rencontre. On remarquait en effet la présence du ministre des finances Ronald Baudin, de celui de l’agriculture Johannas Gay, de celui de l’éducation nationale Joël Desrosier Jean-Pierre et de celui des Travaux Publics Jacques Gabriel pour ne citer que ceux là.
Lenteur et manque de coordination, tels sont les deux remarques faites par le candidat de Repons Peyizan. La CIRH doit jouer un rôle important pour le développement d’Haïti. Mais il ne suffit pas de parler uniquement de construction d’infrastructure. Le candidat a évoqué l’identification des citoyens dès la naissance. On ne sait pas qui est là, qui ne l’est pas. Comment planifier des programmes si notre existence est ignorée. Concernant les construction nouvelles, il cite la non existence de publication des normes de la mise à la disposition de ces normes. Et puis le cadastre qu’en est il. Michel Marthelly a tenu à souligner que l’éducation était le volet important de son programme.