Une mission d’investigation sur les incidents de la Jamaïque est partie dimanche pour la Jamaïque.
La commission se propose d’écouter de vive voix les propos des responsables jamaïcains sur l’humiliation imposée à nos compatriotes du U 17, lors de leur séjour à la Jamaïque.
Notre collaborateur MARCUS fait partie de la mission, en tant que journaliste.
Samedi une grosse manifestation a fait comprendre aux responsables jamaïcains que le peuple haïtien n’était pas du tout content du traitement imposé aux jeunes footballeurs haïtiens la semaine dernière.
Les manifestants se sont rassemblés devant le local hébergeant la CARICOM pour terminer la manifestation. Malheureusement l’un des manifestants a pris seul la décision de descendre le drapeau de la CARICOM de son mât et de le brûler.
C’est un geste regrettable et il est temps que nos compatriotes apprennent que quand ils font partie d’un groupe ils ne peuvent pas répondre à leurs pulsions du moment en faisant un acte qui engage tout le monde.
Le groupe technique du Fonds d’Investissement Haïti CARICOM s'est réuni à Port-au-Prince pour finaliser les aspects techniques et opérationnels du fonds spécial en faveur des entreprises de la région voulant participer à la reconstruction et au développement d’Haïti. La rencontre a eu lieu pour permettre aux entreprises venant de la Caraïbe de participer elles aussi à la reconstruction d’Haïti et de ne pas laisser l’avantage de cette reconstruction uniquement aux pays du Nord. Le Ministère de l’Economie et des Finances, celui du Commerce et de l’Industrie étaient partie prenante de l’ouverture officielle de la 3ème réunion technique, avec la participation du premier ministre Jean Max Bellerive, du ministre de l’Economie et des Finances, Ronald Baudin, du minisre du commerce et de l’industrie, Mme Josseline Féthières et du représentant spécial de la CARICOM en Haïti, Percival J. Patterson. La cérémonie a eu lieu le mercredi 16 février 2011 au Plaza.
Miami, le 21 février 2011 – (AHP) – Plusieurs dizaines d’Haïtiens ont manifesté vendredi devant les locaux du Miami Herald pour protester contre un éditorial paru dans le journal le 10 février dernier et qui déconseillait le retour de l’ex-président Jean Bertrand Aristide en Haïti avant le 2ème tour de la présidentielle annoncée pour le 20 mars. Ces compatriotes ont exprime leur indignation après que le journal eut indiqué que la présence dans son pays du président en exil Jean Bertrand Aristide serait une entrave pour cette élection. L’un des organisateurs de la manifestation, Jacob Français a dénoncé le journal pour avoir, dit-il, agi comme si M. Aristide n’etait pas un Haïtien et que ce sont des etrangers qui ont l'autorité de décider du jour où un haïtien peut rentrer chez lui. Pourtant des T-shirts et exhibant des pancartes qui réclamaient tous le retour du président Aristide en Haïti, les manifestants ont scandé sans arrêt : « Aristide doit revenir, nous voulons de lui, il est notre président ». Ils ont également fait savoir que le Miami Herald doit comprendre que c'est au peuple haïtien qu'il revient de décider de l’avenir d’Haïti. Farah Juste, une chanteuse haïtienne qui participait a la manifestation s’est demandée pourquoi toutes ces magouilles dans le cas du président Jean Bertrand Aristide, alors que l’ex-dictateur Jean Claude Duvalier est revenu sans problème au pays, après 25 ans d’exil. Ce n'est pas à un journal etranger de dire ce qui est bon pour Haïti, ni quand Aristide peut revenir en Haïti, a pour sa part déclaré Nicolas Marleine, 47, avant d’ajouter : «Haïti est aux Haïtiens. Nous aimons Aristide ».
La mission d'experts annoncée par le Secrétaire général de l'ONU pour faire la lumière sur l'origine de l'épidémie de choléra ayant déjà causée plus de 4 000 morts dans le pays est dans nos murs. « Les experts sont à pied d'oeuvre depuis un certain temps déjà, a confirmé la porte-parole de la Minustah, Sylvie van den Wildenberg. Ils ont commencé à travailler à New York depuis leur désignation, début janvier. Ils sont en Haïti pour le moment. »
Le Nouvelliste renseigne sur cette mission-santé L’équipe est composée de quatre experts issus de pays différents, la mission est chargée de déterminer l'origine de la maladie qui a endeuillé la population haïtienne qui fait toujours face aux conséquences désastreuses du séisme du 12 janvier 2010. Des soldats népalais, arrivés dans le département du Centre peu avant l'apparition de l'épidémie en octobre dernier, sont accusés d'être les porteurs de la bactérie à l'origine de la maladie. On se rappelle des heurts entre des soldats onusiens et des manifestants les accusant d'avoir importé le choléra dans le pays.