Le représentant de l’Espagne en Haïti Juan Fernandez Trigo rappelle que le respect du vote populaire est essentiel à l'avènement d'institutions démocratiques non contestées. Le diplomate espagnol met en garde contre la poursuite de la crise électorale qui ne fera qu'entraver le processus de reconstruction.
Le repréentant de l’Union européenne a tenu à apporter son appui à la mission de l’OEA. Mme Faber qualifie le rapport d’extraordinaire, indépendant et sérieux. La représentante de l'Union Européenne apporte également son appuie à la mission de l'OEA. Mme Faber qualifie le rapport d'extraordinaire, indépendant et sérieux. Selon le Chef de la délégation de l'UE les conclusions du rapport apportent la transparence dans le processus électoral, ce qui est indispensable pour rétablir la confiance de la population et des acteurs.
Tous les diplomates étrangers ont assuré qu'ils n'ont pas été informés des recommandations du rapport. Des extraits du rapport de la mission de l'OEA circulent sur Internet et ont été diffusés dans plusieurs medias.
Jean- Claude Duvalier a débarqué à Port-au-Prince à bord du vol direct de la Air France reliant Paris à Port-au-Prince. Il était environ 18 heures quand l’avion a débarqué à l’aéroport Toussaint Louverture Parti en exil le 7 Février 1986, Jean-Claude Duvalier aura passé 25 ans en exil, en France la plupart du temps. Beaucoup de curieux s’étaient portés à sa rencontre à l’aéroport, de même qu’un très important corps de presse. Cependant les journalistes sont restés sur leur faim et un porte parole du salon diplomatique a informé les journalistes que Jean Claude Duvalier avait laissé l’aéroport par une petite porte et avait été conduit à la DCPJ.
L'ancien président «à vie» haïtien Jean-Claude Duvalier, surnommé «Baby Doc», chassé du pouvoir en 1986 est arrivée ce dimanche 16 janvier 2011, à l'aéroport international Toussaint Louverture vers 17:50 (heure d'Haïti) sur un vol Air-France accompagné de sa femme Véronique Roy et de plusieurs de ses collègues.
Une délégation d’anciens fonctionnaires qui avaient servi sous son régime l’attendait à l’aéroport ainsi qu'une foule de supporters d’après certaines sources concordantes.
Mise à jour 19:11 Des anciens officiels de son régime, dont son ministre des Affaires étrangères et son chef de la garde présidentielle de l'époque, étaient là pour l'accueillir.
Aucune interdiction de revenir au pays n'empêchait Jean-Claude Duvalier de revenir. Des sources diplomatiques à Paris confirment son départ de France.
Ses amis et partisans ont afflué dans sa chambre d'hôtel à l'hôtel Karibe. Mais la conférence de presse annoncée par Henry Robert Sterlin, son porte-parole n'a pas pu être donnée. La raison évoquée est que les arrangements n'avaient pas été pris avec la direction de l'hôtel. La presse étrangère ne s'est pas montrée tendre vis à vis de Baby Doc , multipliant les articles dépeignant ce qu'avait été le régime des Duvalier dans le pays, même si Baby Doc avait voulu changer un peu le tour des choses, ce sont les mêmes personnes qui étaient au pouvoir et qui tenaient le même comportement. On en veut pour exemple la terrible expulsion des journalistes du 28 Novembre, dont l'unique crime avait été de reporter la vérité telle qu'elle était. En fin de journée, on apprenait que Amnesty International demandait au gouvernement haïtien de procéder à l'arrestation de celui qui s'était rendu coupable de nombreuses violations des droits de l'homme: ». Javier Zuñiga, conseiller spécial d'Amnesty international a déclaré que « Les violations des droits de l'homme, généralisées et systématiques, commises à Haïti durant le règne de Duvalier représentent des crimes contre l'humanité. Haïti a l'obligation de le poursuivre, ainsi que tous les responsables de ce genre de crimes ».