Les garde-côtes américains ont saisi au cours des derniers jours des centaines de kilos de marijuana trouvés à bord d'un bateau à proximité d’Haïti. La valeur de la drogue récupérée au cours de deux opérations distinctes est évaluée à près de 800.000 dollars, précise un communiqué. Les garde-côtes ont arraisonné depuis mardi dernier une petite embarcation rapide à proximité des côtes haïtiennes, sur laquelle ils ont découvert de la marijuana qui vaut près de 1 million de dollars. La drogue a été déchargée samedi à Miami Beach. "Nous avons reçu un rapport d'un de nos avions qui avait repéré un navire de contrebande. Nous l'avons intercepté après une course-poursuite d'environ cinq heures" , a déclaré le lieutenant Lloyd Belcher. La poursuite a continué dans les eaux internationales jusqu'à ce que les gens sur le bateau aient jeté par-dessus bord la marchandise. "Nous avons réussi à récupérer 900 livres de marijuana et l’empêché d'entrer aux États-Unis, mais les occupants du bateau ont en revanche pu prendre la fuite. », a déclaré Belcher. "Ce coup de filet a été le fruit d'une collaboration entre une équipe de la Garde côtière, le ministère de la Sécurité intérieure des Etats-Unis et des représentants des Bahamas", a déclaré Belcher.
Belladère, 15 août 2014 [AlterPresse] --- La sécheresse et la faible production agricole, enregistrées depuis de longs mois, pourraient hypothéquer la nouvelle rentrée scolaire 2014 - 2015, dont l’ouverture est officiellement prévue pour le lundi 8 septembre 2014. C’est, en tout cas, ce que craignent des habitantes et habitants de la commune de Belladère, rencontrés par AlterPresse. Les haricots, le maïs, les arachides (pistach, en Créole), la figue-banane sont, entre autres, les produits cultivés dans la commune, où l’agriculture constitue la principale source de revenus de beaucoup de familles. « Je ne sais pas ce que je vais faire cette année, car toute la récolte d’arachides est restée enterrée. Pas de pluie, j’ai tout perdu ! C’est ma seule source de revenus. Ma femme ne travaille pas », explique Jules Cyriaque, habitant de Belladère. Les agricultrices et agriculteurs de la deuxième section Riyaribes, qui bénéficient d’un canal d’irrigation, ne savent pas, non plus, quoi faire. Les récoltes sont insuffisantes, notamment avec la diminution des débits des cours d’eau qui alimentent ce canal d’irrigation. « Je trouve à peine de quoi nourrir ma famille. Je n’ai pas eu assez de produits à vendre, afin de commencer à préparer la rentrée scolaire. La situation, pour moi, est vraiment difficile cette année », confie Rodrigue Descartes, habitant de Riyaribes. Les commerçantes et commerçants, qui vendent des produits vivriers, s’inquiètent, eux aussi, d’une baisse des activités. Peu d’acheteuses et d’acheteurs ! Peu de marchandises disponibles auprès des productrices et producteurs ! « Imaginez, la situation : une marmite (5 livres) de pois, qui se vendait à cent soixante-quinze (175.00) gourdes (Ndlr : US $ 1.00 = 46.00 gourdes ; 1 euro = 65.00 gourdes aujourd’hui), est passée à 225.00 ou 250.00 gourdes. Donc, la production agricole diminue, alors que les prix augmentent ! Que vais-je faire pour vivre, et prendre soin de mes cinq enfants ? », proteste Marie Yolaine Clément, habitante de la troisième section Roy-Sec. D’autres habitantes et habitants de Belladère critiquent les programmes de subvention ou distribution de nourriture, dénommés Ti manman cheri et Ede pèp qui ne résolvent rien, dénoncent-ils. « Au lieu de nous donner une assiette de nourriture, ou un paquet, qui ne peut pas donner à manger à une famille de trois à cinq personnes, mieux vaut créer des emplois ! Car, ici à Belladère, la population est à bout de souffle ! », relève Gustave Laguerre, habitant de la localité de Pernal. Depuis 2011, la création d’emplois - agitée comme l’un des grands axes de l’actuelle administration politique - peine à atterrir. Dans la perspective de la rentrée scolaire 2014-2015, annoncée pour le lundi 8 septembre 2014, face à l’absence d’emplois générés dans diverses branches de l’économie nationale, les habitants et habitantes interrogés réclament, au moins, un accompagnement, en termes de crédits, au profit des agricultrices et agriculteurs.
À la tête d’une importante délégation gouvernementale composée entre autres du Secrétaire d’Etat aux travaux publics, Transport et Communication, Philippe Cinéas, du Directeur général de l’Autorité Portuaire Nationale, Alix Célestin, le Premier ministre Laurent Lamothe procède à l’inspection des travaux d’infrastructures engagés dans le Nord du pays en vue de dynamiser l’économie de la région et promouvoir le tourisme qui constitue une grande source d’opportunités. Un nouveau terminal provisoire est en train d’être installé à titre provisoire en vue d’offrir un meilleur accueil aux visiteurs du monde entier. Ces travaux sont réalisés par la firme FP Construction et ont déjà coûté 450 mille dollars américains à l’État haïtien. Ils s’achèveront au mois de février 2015. En cours de réalisation, la caserne des pompiers, dispose de trois camions d’extinction à incendie, de dortoirs pouvant accueillir environ une trentaine d’agents, dont 20 hommes et 10 femmes. Elle abritera également des salles d’exercice ainsi que des espaces de jeux visant à offrir un cadre de travail agréable et moderne aux sapeurs-pompiers.
Mercredi, le Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti Godson Orélus, l’Inspecteur Général en Chef de la Police Nationale d’Haïti (PNH), Ralph Stanley Jean-Brice et l’ex-directrice de la prison de la Croix-des-Bouquets, Marjorie Saint Jean sont convoqués au Sénat, où ils auront à s’expliquer devant la Commission « Justice et Sécurité » sur l’évasion, le 10 août dernier, de 329 détenus de la prison de la Croix-des-Bouquets.
Samedi, alors que la Plage de « Cocoyer Beach » de Petit-Goâve, accueillait la première édition du « Festi Cocoyer » http://www.haitilibre.com/article-11849-haiti-actualite-quelques-nouvelles-ici-et-la.html qui s’annonçait comme un grand succès, ce festival s’est terminé sur des événements dramatiques dans la nuit de samedi à dimanche. Pour des raisons encore inconnues et selon les informations recueillies, aux environs d’une heure du matin dimanche des agents de l’Unité Départementale de Maintien de l’Ordre (UDMO) seraient intervenu avec violence sur la plage, déclenchant la panique, tirant dans toutes les directions, lançant des gaz lacrymogènes et frappant avec violence les personnes présentes. Dans le mouvement de panique de nombreuses personnes qui tentaient de se sauver, ont été blessées dont plusieurs gravement, en tombant ou sous les coups des forces de l’ordre. Profitant de la grande confusion, des individus non identifiés, en ont profiter pour piller les étales des petites commerçantes et voler leur recette de la journée. Le bilan est lourd : environs 43 blessés dont deux par balles et les petites marchandes ont perdu tous leurs biens. Les autorités de la ville ont déploré cet incident et condamné vigoureusement le mauvais comportement des agents de l'UDMO et leur manque de professionnalisme. Le Député Stevenson Jacques Thimoléon, Président de la Chambre, a lancé un appel au calme et a donné la garantie, que toutes les victimes obtiendront justice « Tous les policiers impliqués dans cet incident seront punis conformément à la loi » Henrio Toussaint, l'inspecteur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH) a annoncé l'ouverture d'une enquête en vue d'identifier et de punir les policiers fautifs.