La poste, les restaurants, les principaux carrefours? C’est seulement ainsi que la population pourrait les identifier en les croissant sur leur chemin. La liste et les photos des détenuis qui se sont évadés de la prison civile de la croix des bouquets le 10 aout dernier seraient déjà publiée dans les différents commissariats du pays ,a indiqué mardi le porte-parole du premier ministre Me Michel Brunache. Me Brunache a renouvelé l’engagement des autorités judiciaires et policières à travailler en vue de retracer ces évadés et les reconduire à la prison. Il n’a, toutefois pas donné trop d’explication sur la quantité et la qualité des armes emportées par les fuyards dont de dangereux bandits, indiquant qu’une enquête judiciaire est actuellement en cours au niveau de la DCPJ en vue de faire la lumière à ce sujet. En tout cas, le porte-parole du premier ministre a du coup exhorté la population à ne pas cacher les fugitifs sinon, elle risque de faire l'objet de sanctions. Si les autorités informent que qulques 15 ou 16 évadés ont été repris dont le présume chef de gang Clifford Brandt, toutefois, plusieurs secteurs font état de la présence de trafiquants de drogue étrangers parmi les fuyards.
Dans la continuité du programme « Kalfou Richès Peyi dAyiti », initié en 2012 par le Bureau de la Ministre Déléguée auprès du Premier Ministre (Marie Carmelle Rose Anne Auguste), Chargée des droits de l'homme et de la Lutte Contre la Pauvreté Extrême, les ateliers de création artistique initiés par la Ministre Auguste, connaissent un véritable succès Lundi, au Centre Kreyolololo, ils étaient plus d'une trentaine de jeunes (hommes et femmes) à participer aux ateliers de chants (animé par le musicien haïtien Georges Vilson en provenance des États Unis), de sonorisation (animé par l'ingénieur de son Jean Daniel Rodney) et de percussion (animé par le tambourineur Julien Rodrigue) Pour l'atelier de chant qui a commencé la semaine dernière, les participants et participantes ont eu des cours de solfège et travaillé sur des chants traditionnels tirés du répertoire haïtien, en présence de la Ministre Auguste. L'atelier de sonorisation a beaucoup passionné les participants, pour la plupart des jeunes issus de quartiers défavorisés dont 2 jeunes femmes de l’atelier Toto B, qui nourrissent le rêve de devenir un jour ingénieur du son. Parallèlement, l'atelier de peinture animé par le peintre Richard Barbot poursuit ses activités au Bureau de la Ministre Déléguée, en attendant le lancement de l'atelier de photographie.
Le Premier Secrétaire du Sénat, Steven Benoît, annonce que le bureau du Grand Corps a proposé une nouvelle médiation entre le chef de l'Etat et les leaders de l'opposition. Le bureau du Sénat souhaite jouer le rôle de médiateur lors de ces discussions sur le gouvernement et les élections entre le chef de l'Etat, Michel Martelly, le Premier Ministre Laurent Lamothe, les sénateurs du Groupe des 6 et les 6 partis de l'opposition radicale. Les 6 partis et regroupements Mopod, Kontra Pèp la, Inité, Fanmi Lavalas, Fusion et Haïtiens pour Haïti préconisent l'organisation d'élections générales en 2015. Le sénateur Benoît déplore que l'assemblée des pères conscrits n'aient pu se prononcer sur la proposition de médiation lors de la séance d'hier. " Certains sénateurs du G 6 sont favorables à cette médiation", révèle t-il dénonçant la stratégie de blocage administratif de ce bloc parlementaire. " Il y a des groupes qui prennent le Parlement en otage", insiste t-il regrettant que 4 sénateurs aient pu empêcher à 13 autres de faire leur travail. Le sénateur Benoît souhaite que la médiation en présence des représentants de la société civile puisse empêcher la caducité du Parlement en janvier 2015. " Il faut éviter le chaos", dit-il. Tout en étant opposé à l'application de l'article 12 de l'accord d'El Rancho, M. Benoît souligne que le CEP peut réaliser les élections avec la loi électorale de 2013. ( Métropole)
Le sénateur Edwin (Edo) Zenny qui s’exprimait au micro de Directeinfo, a déclaré qu’il est en consultation avec un groupe de cinq (5) sénateurs et d’autres alliés en vue de présenter leur démission au président de l’Assemblée Nationale en réponse au groupe des six(6) sénateurs qui refusent de siéger pour voter la loi électorale indispensable à l’organisation des élections a la fin de l’année 2014. Au cas où ces cinq sénateurs démissionneraient, le Sénat serait caduc, ce qui permettra de prendre des dispositions afin d’organiser des élections. La proposition du sénateur Zenny intervient à un moment où le groupe des six (6) tentent de bloquer par tous les moyens l’Exécutif haïtien et le Conseil électoral dans leurs efforts de tenir des élections pour éviter une crise institutionnelle sans précédent dans le pays. Le Président de la République opterait pour l’application de l’article 12 de l’accord d’El Rancho, une solution contestée par les opposants. Pourtant le sénateur Zenny paraît déterminer à rendre caduc le grand corps une manière de débloquer la crise et de faciliter la tenue d’élections dans le pays avant la fin de l’année.
Comme en Martinique et en Guadeloupe, les cas de chikungunyua connaissent une certaine baisse chez nous. C'est heureux, car on avait l'impression que c'était la population entière qui était atteinte et bon nombre de voyageurs ont préféré renoncer à leurs vacances d'été au pays pour ne pas s'exposer aux piqûres d'Aèdes, le fameux moustique tigre´®e qui a fait tellement de ravage. Il faut espérer que nous aurons yin rapport sur le nombre de cas, et surtout sur le nombre de morts dans le pays, car même si le chikungunya ne tue pas, la virulence de ce virus a coûté la vie à certaines personnes à l'organisme affaiblit. Donc la ministre de la santé Florence Duperval Guillaume annonce que le nombre de cas de chikungunya est actuellement en baisse, au niveau national. Elle en a profité pour parler de l'EBOLA en Afrique et à rappeler qu'un plan a été mis en place pour prévenir l'apparition de cette maladie en Haïti et que celui-ci est en cours de renforcement. Par ailleurs Le ministère de la santé vient d'émettre une note dans laquelle, il indique qu'il se réserve le droit d'interdire à certains partenaires intervenant de façon sporadique de donner des soins dans le pays. Selon Mme Florence Duperval Guillaume, il s'agit d'un avertissement, elle rappelle à tous les partenaires internationaux l'obligation qui leur est faites d'obtenir une autorisation de la direction départementale de la santé pour exercer en Haïti même pour une courte durée ainsi que celle de fournir un rapport de leurs activités à l'issue de leur séjour.