Mélodie Matin, dans son éditorial du Lundi 27.11.12 mentionnait la visite en Haïti d’un évêque américain du diocèse du Texas , l’Archevêque Jose Gomez ( San Antonio, Texas) Envoyé spécial de l’Eglise des Etats-Unis. qui avait visité Haïti en Mars 2010 porteur d’une bonne nouvelle, a savoir la décision prise par l’Eglise catholique américaine de financer la reconstruction des Eglises catholiques et des écoles congréganistes du pays détruites par le tremblement de terre du 12 Janvier 2010. Selon les déclarations faites à la presse par Mgr Gomez, une somme de 30 millions de dollars avait été récoltée des paroisses à travers les Etats-Unis et avait-il ajouté cette somme était susceptible d’augmenter parce que des douzaines d’autres diocèses n’avaient pas encore acheminé les produits de leur collecte ( source « Express News », par Abe Levy 2 Mas 2010) Mais pour de raisons inconnues, près de 3 mois après le séisme , aucune église, ni chapelle, pas même un bénitier n’a été reconstruit. Et c’est un motif de grande préoccupation pour les catholiques. Et aussi les non catholiques puisque les lieux saints constituent des éléments fortement symboliques et incontournables du patrimoine national. Le plus curieux est que la collecte de fonds organisée auprès des catholiques du monde entier en faveur de l’Eglise d’Haïti a produit plusieurs dizaines de millions de dollars américains. Où sont donc passés les 30 Millions de dollars donnés par les fidèes catoliques américains pour la reconstruction et la réparation des Eglises d’Haïti ?
Le président Michel Martelly n’est pas le premier chef d’Etat haïtien reçu par le Souverain Pontife. Le 8 juin 1996, le président René Préval visitait Jean Paul 2 (voir photo). Mais on sait que son administration avait moins le souci de communication que l’actuelle équipe au pouvoir. Le jeudi 22 novembre écoulé, le président Martelly accompagné de sa famille (son épouse Sophia et 4 enfants) et du ministre des affaires étrangères, Pierre-Richard Casimir, était reçu par Benoit XVI au Vatican. Selon une note de presse de la Présidence, le chef de l’Etat haïtien a mis l’emphase sur ‘les liens d’amitié et de respect avec le Vatican.’
Plusieurs organisations de femmes de différentes régions du pays plaident pour une société sans violence, à l’approche de la prochaine journée internationale de l’élimination de la violence faite aux femmes (25 novembre), selon les informations recueillies par AlterPresse. « L’un des plus gros problèmes c’est la non-dénonciation des actes de violences dont sont victimes les femmes, par souci de leur réputation et des considérations relatives à leurs enfants et leurs familles », déplore Yvette Michaud, dirigeante de la Coordination nationale des femmes paysannes (Konafaf / Grand-Anse). Elle estime que la violence doit être dénoncée, quelle que soit sa nature, physique, verbale ou morale. Les revendications sont les mêmes du côté des femmes de Kenskoff (Ouest) du pays. Rose Edith, l’une des responsables locales du Mouvement paysan national du congrès de Papaye (Mpnkp), souligne que l’État reste sourd aux revendications des femmes. Elle assimile l’inaction de l’État en faveur de la cause des femmes à une « violence », puisque, dit-elle, leurs problèmes sont « banalisés ». La coordonnatrice du Réseau des femmes organisées de Jacmel (Refoj / Sud-est), Marjorie Colo, dénonce, pour sa part, des cas de violence dans les camps d’hébergement où les sinistrés ont trouvé refuge, suite au passage de l’ouragan Sandy à la fin du mois d’octobre dernier. Au-delà de la violence spécifique de genre, la coordonnatrice de Refoj se dit préoccupée du contexte général de violence qui affecte la société et plaide pour ‘tête ensemble’ de tous les secteurs de la vie nationale pour combattre ce phénomène. La journée internationale contre les violences faites aux femmes, célébrée le 25 novembre de chaque année, a été proclamée en 1999 par l’Assemblée générale des Nations unies.
La ministre déléguée à la promotion de la paysannerie (MDPP) Marie Mimose Félix, a rencontré mardi à l’hôtel Le Plaza, plusieurs organisations de la paysannerie enant des dix départements du pays, pour discuter sur l’achat et la vente des produits locaux. Dans son intervention, la ministre a fait savoir que l’objectif de cette rencontre était de trouver une entente avec tous les acteurs politiques afin d’établir un marché d’achat et de vente pour les produits locaux. « Nous avons un problème d’indisponibilité de semence et nous avons perdu ¾ du système de l’irrigation suite au passage des dernières intempéries sur le pays », a laissé entendre la ministre. L’agronome a également estimé que c’est un moyen d’encourager la participation de tous les agriculteurs et producteurs, pour faire la promotion des produits locaux. Mme Félix a indiqué que le gouvernement tient à encourager tous les secteurs intéressés aux programmes sociaux, notamment le programme alimentaire mondial (PAM), le programme national de cantine scolaire (PNCS) et le Fonds d’assistance économique et sociale (FAES). « Pour encourager les gens à consommer les produits locaux, il faut d’abord changer notre habitude alimentaire », a-t-elle soutenu en guise de conclusion. Intervenant à ce sujet, le coordonnateur à la sécurité alimentaire Gary Mathieu, a fait savoir que le problème de sécurité alimentaire est avant tout un problème d’argent et également de la qualité des produits. « Notre agriculture est trop dépendante de la pluie », a estimé l’agronome. M. Mathieu a informé que la taille des exploitations est l’une des caractéristiques de l’agriculture haïtienne et la sécurité alimentaire. « Il faut qu’il y ait une stabilité alimentaire », a-t-il ajouté. ( Voir HPN)
En comparaison aux années 2010 et 2011, le taux de criminalité en Haïti a augmenté progressivement au cours de cette année. La Primature haïtienne a révélé, à travers l’un des réseaux sociaux liés à son site : slideshare, une évolution des actes d’homicides et de cas de kidnapping dans le pays en général, et, à Port-au-Prince en particulier. Pour la période de 2010 à 2012, le taux d’évolution des homicides en Haïti a augmenté à 136 pour l’année 2012 contre 130 en 2011, suivant un échantillon considéré à 160 le nombre total.La capitale haïtienne, Port-au-Prince, a elle seule, enregistré 104 cas d’homicides en 2012 alors qu’en 2011 le taux a été fixé à 98, cette-fois, selon un échantillonnage de 120 cas. Aussi, la Primature – pour les mêmes années – a noté une « légère » augmentation de cas de kidnapping dans le pays. Sur un échantillonnage de 30, le nombre de personnes enlevées en 2012 a été augmenté à 25 alors qu’en 2011, le nombre a été chiffré à 19 cas à travers tout le territoire. Cependant, les statistiques ont laissé croire que le nombre de cas de kidnapping enregistré à Port-au-Prince a diminué à 14 au cours de l’année en cours contre 21 en 2011, sur un échantillon de 25.Ces données ont été considérés jusqu’au 22 novembre en cours.