Dans la dernière étude publiée en mai 2014, de la Banque Interaméricaine de Développement (BID), concernant le développement du haut débit internet, dans les 26 pays de la région Amérique latine et Caraïbes, Haïti figure en dernière position du classement... Les 26 pays de la région obtiennent un indice moyen de 4.46 bien inférieur au 6,14 des pays membre de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques). Les 3 premier pays du classement, sont le Chili avec un indice combiné de 5,57, la Barbade 5,47 et le Brésil avec 5,32. Les 3 derniers sont le Surinam (24e) avec un indice 3,12, le Belize (25e) 3,11 et Haïti (26eme sur 26) avec un indice de 1,71. L'indice de développement du haut débit a été calculé en combinant 37 indicateurs, noté de 1 à 8, choisis sur la base de quatre piliers : la politique publique et la vision stratégique, la réglementation stratégique, l'infrastructure et des applications et des connaissances. Haïti obtient : politiques publiques et vision stratégique (1.35), la régulation stratégique (3.34), les infrastructures (1.0) et les applications et le niveau de formation (1.36). pour un indice total pondéré des 37 indicateurs de 1.71. Notons que la République Dominicaine, occupe la 13e position avec un indice de 4,22.
Dinotec, une entreprise espagnole d'ingénierie en eaux, situé en Andalousie, va apporter sa technologie à la population d'Haïti, en particulier à la ville de Jacmel, où elle fournira, installera et mettra en opération une station de traitement de l'eau. Cette infrastructure de traitement de l'eau, fait partie d'un projet financé par l'Agence Espagnole pour la Coopération et le Développement (AECID) et la Banque Interaméricaine de Développement (BID) pour l'accès à l'eau potable à la population de Jacmel. La station de traitement qui comprend les étapes de coagulation, floculation, sédimentation, filtration et la chloration, disposera d’un débit de 50 litres/seconde est en mesure de fournir une population d'environ 43,000 habitants. La fourniture de cette station de traitement de l'eau en Haïti est la deuxième action de Dinotec réalisées en Haïti après le séisme de janvier 2010, où l’entreprise avait apporté plusieurs stations de traitement modulaire en support aux ONG qui venaient en aide aux personnes déplacées dans les camps.
Oswald Thimoléon, le Secrétaire d'État à l'Alphabétisation a présidé une importante séance de travail entre les techniciens de l’institution et des membres de la Brigade Éducative Cubaine (BEC) afin de réajuster les stratégies de mise en œuvre de la 6ème Campagne Nationale d’Alphabétisation http://www.haitilibre.com/article-10766-haiti-education-lancement-de-la-6eme-campagne-nationale-d-alphabetisation.html dans les communes et autres sites concernés par les plans spéciaux élaborés par l’administration Martelly-Lamothe. Sur la base des informations partagées pendant cette rencontre, un nouveau calendrier a été réalisé en vue de la concrétisation des activités, selon un échéancier beaucoup plus adapté à la réalité de chaque zone d’intervention. Ce nouvel agenda propose les dates ponctuelles des différentes étapes du processus visant à l’implantation des classes d’alphabétisation au niveau des 10 communes concernées par les plans spéciaux. Rappelons que 6e campagne nationale vise l’alphabétisation de 450,000 jeunes et adultes durant une période de 24 mois et sera exécutée dans les 10 départements géographiques du pays. En ce sens, la Secrétairerie d’État à l’Alphabétisation a pris toutes les dispositions en vue de démarrer les opérations de dépistage, organiser des séminaires de formation préalables à l’ouverture des classes dans les communes de Côte-de-Fer, Petit-Goâve et Verrettes.
Le Sénat de la République a voté mercredi et avec 11 voix pour, 1 contre et 3 abstentions, le projet de budget révisé pour l’exercice en cours d’un montant de 118 milliards de gourdes. Le texte a été approuvé dans les mêmes termes qu’il a été récemment voté à la chambre des députés. Il s’agit en fait d’un reformatage du texte qui a été déposé au parlement en juin 2013, voté en aout par la chambre basse et rejeté en septembre par le Sénat de la république. Le président de la commission économie et finances du grand corps, Jocelerme Privert, affirme que le texte prend à la fois en compte les grandes orientations du gouvernement en terme de croissance et d’investissement ainsi que les préoccupations exprimées par les pères-conscrits lors de l’analyse du texte qui a été rejeté en aout 2013 par cette assemblée. Il a indiqué que les augmentations des tarifs douaniers, de quelques impôts à la consommation, des droits de passeport ou d’abattage qui avaient soulevé de vifs débats dans la société, ne figurent pas dans le texte adopté mercredi par l’assemblée des sénateurs. Plusieurs réunions ont été organisées avec les responsables financiers du pays et des membres de la commission finances de la chambre basse dans le cadre de l’analyse du document, a confié l’ancien ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales. Jocelerme Privert indique que ce document devrait être incessamment acheminé à l’exécutif pour publication dans le journal officiel Le Moniteur. Le sénateur Privert a par ailleurs précisé que le texte qui vient d’être voté consacre une augmentation de 1.6 milliard de gourdes dans le budget d’investissement du ministère de l’éducation nationale qui reçoit une enveloppement de 2.3 milliards de gourdes dont 1.5 milliard proviendront du fonds national de l’éducation. Le parlementaire précise que l’utilisation des ressources du Fond national de l'Education (FNE) ne signifie pas que le parlement ait autorisé le fonctionnement d’un tel organe déconcentré, fonctionnement qui, rappelle-t-il, doit être soumis à une loi. La décision d’autoriser l’utilisation des ressources du FNE répond à l’article 27 de la loi sur le budget qui stipule que toutes les ressources publiques sont de droit des ressources budgétaires même si elles ne sont pas encore autorisées par une loi et elles doivent être déposées au trésor public.
Le chef de gang haïtien, Amaral Duclona, a été condamné vendredi, par la cour d'assises de Paris, à 25 ans de prison avec une peine de sûreté des deux-tiers, pour l'enlèvement, la séquestration et le meurtre d'un chef d'entreprise, Claude Bernard Lauture, en 2004 à Port-au-Prince, a constaté l'AFP. Les jurés sont allés au-delà des réquisitions de l'avocat général, Philippe Courroye, qui avait requis une peine de 25 ans, sans peine de sûreté. La veuve de la victime, Marie-Louise Michelle, a exprimé sa satisfaction après l'énoncé du verdict tout en regrettant l'absence de mise en cause de l'ex-président d'Haïti, Jean-Bertrand Aristide. « Votre verdict devra avoir une portée exceptionnelle», a de son côté lancé l'avocat général aux jurés à l'issue de deux heures de requisitions. Selon l'avocat général, ce verdict vient « sanctionner la dangerosité de cet homme, chef de gang sanguinaire. Et, par-delà les frontières et les océans, (ce verdict) adresse un message fort à tous ceux qui méprisent la vie, pour leur dire que, tôt ou tard, arrive l'heure de la justice et qu'ils devront répondre de leurs actes».