Depuis environ DEUX mois, l’ONA, l’Office National d’Assurance est caractérisé par des manifesations non stop d’employés réclamant le départ du directeur général de l’institution, Bernard Desgraffe. Il y aurait eu une réunion avec un groupe d’employés et il semblerait que directeur et employés grévises auraient trouvé un terrain d’entente. Le directeur a annoncé que les portes de l’institution à Delmas et à Pétion ville seraient ouvertes après ces DEUX d’arrêt forcé de toute activité au sein de l’institution. . Cela signifie t-il que la crise de l’ONA est terminée ? Le directeur de l’ONA a donné sa parole formelle: les employés révoqués allaient être réintégrés au sein de l’institution. Mais qu’en est-il de la demande de révocation de Bernard Desgraffes? Cela sigifie t-il que le groupe ayant rencontré le directeur représente les revendications de l’ensemble des employés? Il n’est que d’attendre parce que le public attend la fin de la crise au sein de cette institution trop longemps fermée au public.
COMMUNIQUE DE PRESSE Port-au-Prince, le 22 mai 2014. -Le ministère du commerce et de l'industrie porte à la connaissance du public en général, de la presse en particulier que s'est tenue en ses locaux le mardi 20 mai 2014 une importante réunion intersectorielle de travail sur un grand projet stratégique de développement du Môle Saint-Nicolas. En présence du ministre du commerce et de l'industrie, M Wilson LALEAU, de la ministre de la culture, Mme Monique ROCOURT, du recteur de l'université d'Etat d'Haïti, M. Jean Vernet HENRY, du secrétaire d'état à la relance agricole, M. Wilner VALCIN et des représentants de la banque mondiale, René HUBERT de la société IBI qui a conçu le plan de développement du Môle-Saint-Nicolas, validé par le MEF et le MCI, a présenté un diaporama, donnant un descriptif de la zone géographique du Môle-Saint-Nicolas et les principales composantes du projet telles que conçues par le MCI et le MEF. M. HUBERT a insisté sur les dimensions culturelles et historiques du site qui doivent être impérativement respectées. « Le Môle-Saint-Nicolas est le Gibraltar des Caraïbes, ce projet a pour vocation de réunir le passé et le futur ». a-t-il souligné. Pour sa part, le ministre LALEAU, après avoir fait l'historique du projet, a mis l'accent sur le caractère transversal d'un tel projet. « J'assume qu'un tel projet devrait servir de locomotive pour toute l'économie car les montants proposés sont élevés et les investissements seront créateurs d'un grand nombre d'emplois dans le Nord-Ouest ». a-t-il fait remarquer. Notons que dans le but d'associer les populations locales à toutes les étapes de la construction du projet, le Maire du Môle St Nicolas et le Vice –délégué ont participé, à part entière, aux travaux de la commission de dépouillement des réponses de l'appel à manifestation d'intérêt. Quant à la ministre de la culture, Mme Monique ROCOURT, elle a insisté sur le fait que les investisseurs devraient conserver l'intégrité de toutes les zones. « On a des vestiges de toutes les époques partout. On peut relever les présences française et anglaise dans les fortifications. Puis nous avons les forts haïtiens. On ne peut pas avoir un site plus culturel que celui-là. » a-t-elle ajouté Rappelons que ce projet de développement du Môle Saint-Nicolas comprend entre autres : • Un port de transbordement en eau profonde • Un Parc industriel sur la presqu'ile avec conservation d'une bande verte de 150 mètres • Une zone résidentielle • Une zone d'exploitation de graviers • Une zone agricole • La construction d'un parc éolien pour alimenter la zone en énergie • Une forêt productive pour exporter le bois et le transformer • La création d'une zone spéciale pour différents types de tourisme (sportif, nautique écotourisme)
Le Ministère de la santé publique et de la population (MSPP) a lancé, jeudi dans le quartier de Jalousie à Pétion-Ville, une vaste campagne nationale pour éradiquer la prolifération des moustiques porteuses des germes des maladies comme le Chikungunya, la dingue, la filariose et la chique. Cette opération de fumigation se déroulera dans les 10 départements du pays. Depuis son apparition le nombre de cas de chikungunya déclaré a déjà atteint les 3000. A rappeler que le coordonnateur de l’Unité d’appui à la décentralisation sanitaire(UADS) Donald François, avait indiqué que toutes les directions sanitaires du pays ont les matériels nécessaires pour combattre le mal, et que des directives ont été passées, et des spots de sensibilisation sont en cours sur les stations de radio, afin de faire face à cette maladie.
Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé lundi un don de 58 millions de dollars de l'Association Internationale de Développement (IDA) à Haïti, en vue de permettre aux producteurs, investisseurs et membres d'organisations agricoles de la région Centre- Artibonite un meilleur accès aux marchés locaux et aux services. Financé à hauteur de 58 millions de dollars dont une enveloppe de 50 millions de dollars de l'Association internationale de développement (IDA) et l'autre 8 millions du Fonds stratégique pour le climat, le projet vise à attirer des investissements économiques publics et privés, et à développer la résilience face aux chocs climatiques en permettant à ces producteurs et investisseurs ruraux haïtiens de profiter d'un meilleur accès aux marchés locaux. Ce projet s'étalant sur une période de 5 ans, sera coordonné par l'Unité technique d'exécution du ministère de l'Economie et des Finances d'Haïti. Selon les objectifs fixés, ce projet doit permettre entre autres la réhabilitation de 180 km de routes rurales et non-rurales résistants aux aléas climatiques; la réhabilitation de dix marchés ruraux et urbains ; la formation en gestion de marché, gestion des risques et désastres dans le secteur routier et en aménagement du territoire ; et une meilleure connectivité et logistique pour investir, produire et commercer. 80 % du transport se fait par la voie routière en Haïti, a déclaré Mary Barton-Dock, envoyée spéciale de la Banque mondiale en Haïti, estimant qu'il est de bon ton de désenclaver les producteurs en leur permettant de se déplacer quelles que soient les conditions climatiques dans la région. L'existence des routes praticables en toute saison est aussi un atout clé pour les investisseurs», ajoute-t-elle. Pour sa part, la ministre de l'Economie et des Finances, Marie-Carmelle Jean Marie, a indiqué que ce projet de développement de la boucle Centre-Artibonite s'inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement haïtien visant à diversifier les sources de création de richesses de la région et à en valoriser ses potentialités. Le projet permettra de lutter contre la pauvreté extrême qui caractérise la situation socio-économique de plus de la moitié de la population de la région, a-t-elle ajouté. La région Centre-Artibonite est composée du sud de de Port-au-Prince, du nord de la ville du Cap -Haïtien et à l'Est de la République dominicaine. MJ/Radio Métropole