Au lendemain de l'entrée en fonction officielle de 7 des 9 membres du CEP, les principaux partis politiques de l'opposition réclament la garantie d'élections "honnêtes et inclusives". Dans une déclaration conjointe, ces partis dont Fanmi Lavalas, Fusion et Inité ont également condamné les dérives du pouvoir en place cautionnées par la communauté internationale.
Suite à la prestation de serment de 7 des 9 membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP) vendredi 9 mai 2014, Jean Renel Sanon, le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, en présence de représentants de la communauté internationale notamment de l’Ambassadrice des États-Unis en Haïti, Pamela White et de Mme Sandra Honoré, la Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies, a procédé lundi 12 mai 2014, à l'installation de 7 membres du CEP [4 femmes, 3 hommes] ce qui, selon le Ministre Sanon, ouvre la voix aux élections des 2/3 du Sénat, de la Chambre des Députés et des Collectivités Territoriales, le 26 octobre prochain, promettant au Conseil Électoral, tous le support du Gouvernement. Dans son intervention, Me. Frizto Canton, le nouveau représentant de l’Exécutif [qui remplace l’ancien Président contesté Emmanuel Ménard] a déclaré « [...] Mes collègues et moi, nous allons continuer le travail déjà commencé dans le cadre des prochaines compétitions électorales » soulignant « Canton n’est pas l’homme d’un homme, mais un homme de la République au service de la Nation. Il faut que les partis aillent aux élections et ils ne doivent compter sur les faveurs de quiconque », assurant à la population que ces prochaines joutes électorales, seront « libres, honnêtes et démocratique ».
La situation a dégénéré au niveau de la rue Montalais, au centre ville de Port-au-Prince, où des agents d la PNH ont lancé des grenades lacrymogène en direction de milliers de manifestants qui réclamaient le départ de Martelly. Les manifestants ont lancé des pierres en direction des agents de la PNH et ont également érigé des barricades avec des pneus enflammés dans plusieurs rues. Les manifestants qui se sont timidement repliés, se disent déterminer cette fois-ci pour que la manifestation atteigne le palais National. La situation était très tendue mercredi après-midi dans les parages de la faculté d’éthnologie et à l’Ecole Normale supérieure (ENS) non loin du Palais National au moment où le président Martelly célébrait ses 3 ans au pouvoir. Des étudiants ont lancé des pierres et érigé des barricades de pneus enflammés dans les rues, en vue de réclamer l’amélioration des conditions de vie pour les étudiants, a constaté HPN. La circulation des véhicules et des piétons étaient totalement paralysées dans cette zone. Les étudiants ont également dénoncé la corruption qui gangrène au sein de l’équipe gouvernementale. Peu après, la police est venue éteindre les barricades enflammées. Plusieurs véhicules immatriculés services de l’état et officiels qui voulaient empruntaient cette route pour se rendre aux festivités qui se tiennent au champ de Mars, ont dû rebrousser chemin à cause de l’impraticabilité de cette route, a constaté HPN.
Cela fait trois ans depuis que Michel martelly est deenu president d’Haïti. En cette occasion des manifestations de soutien ont eu lieu dans les rues de Port-au-Prince, surtout aux abords du Palais National. Mais il y avai aussi des manifestation contre le pouvoir en plqce orhestrés par plusieurs partis politiques don’t el MOPOD, Fanmi Lavalas, l’OPL et Fusion. Des milliers de partisans, de sympathisants, ont répondu à l’appel du président Michel Martelly, a l’occasion de ses 3 ans au pouvoir. Plusieurs ministres et conseillers du chef de l’Etat ont été remarqués sur le stand qui a été érigé à cette occasion devant le palais national au Champ de Mars. Plusieurs ministres dont la plupart vêtus de couleur rose, ont pris la parole pour faire un bref bilan de leurs actions au sein du gouvernement.