Notez que ce 1er mai, à l’occasion de la fête du travail, plusieurs organisations syndicales ont organisé une marche pacifique qui est partie de devant les locaux de la Société Nationale des Parcs Industriels (SONAPI) sur la route de l’aéroport pour prendre fin au Champ de mars avec plusieurs arrêt, notamment devant le MAST pour dénoncer la décision du gouvernement de fixer à 225 gourdes le salaire minimum dans les industries de la sous-traitance. MANIFESTATIONS AUSSI DANS DIVERSES VILLES DE PROVINCE. A Jacmel, il y a eu une mini foire à la Rue du commerce, où les artisans ont pu présenter leurs produits. En dehors des objets d'artisanat, ( nous avons admiré un salon fait avec des lianes, spécialité de La Vallée de Jacmel) , un stand a retenu notre attention, celui de Petite rivière de Nippes avec Tatoune Pressoir qui présentait des plats ( gratiné et autres ) fait à partir de 'l'aloa'...Les visiteurs de cette mini foire se pressaient devant le stand pour gouter à ces plats cuisinés à ;partir de 'l'aloa'.
Le Gouvernement d'Haïti et la firme sud-africaine d'experts-conseils "Council for Geoscience" auraient signé un accord pour évaluer les ressources minières du pays. Les deux parties se seraient entendues sur le versement, par l'État haïtien, d'un montant de 200.000 dollars environ pour la réalisation de ces travaux d'exploration d'une durée de 8 mois pour déterminer le potentiel économique des ressources minières d'Haïti. Un rapport d'activités détaillé devra être remis au gouvernement haïtien à l'issue de ces travaux, notamment une cartographie géologique, qui lui permettra de planifier l'exploitation de ces ressources dans un futur proche. Une première phase de ces travaux serait la collecte de données, consistant en l'analyse de toutes les données compilées ces dernières années par les sociétés minières et autres firmes étrangères pour le compte du gouvernement haïtien. La liste de ces firmes étrangères tient compte des travaux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD ), le Bureau de recherches géologiques et minières ( BRGM -France), le « US Geological Survey »( USGS -États-Unis ) , l'Institut fédéral allemand des géosciences et des ressources naturelles ( BGR –Allemagne), entre autres. Ces données concernent six départements géographiques du pays : Nord , Nord-Ouest , Nord-Est, Sud , Sud-Est , Artibonite et Centre. Au cours de cette phase, des informations relatives à des gisements d'or, d'argent, de cuivre, de manganèse, de nickel, entre autres, seront analysées. Tous ces dépôts ne seraient pas économiquement viables, selon une source proche de la firme sud-africaine. Un dépôt est une concentration de minéraux dans le sol ou sous-sol , qui fera l'objet de travaux préliminaires par échantillonnage ( carottage ) pour confirmer si le dépôt est exploitable ou non. La majorité des sites sont situés dans le Massif du Nord. La liste inclut les localités de Blondin , Douvray , Faille B , Grand Bois -Mont Organisé, Gris- Vert , Mémé -Casséus et Morne Bossa . Jusqu'à présent , parmi les 60 gisements et occurrences recensées , dix présentent " un potentiel minier très intéressant sur le plan technique et économique.
P-au-P, 02 mai 2014 [AlterPresse] --- Plusieurs manifestants, dont deux étudiants, ont été victimes de coups et blessures de la part de la Police nationale d’Haïti (Pnh), au Champ de Mars (non loin des ruines du palais présidentiel), au terme d’une manifestation ouvrière, le jeudi 1er mai 2014, fête du travail et de l’agriculture en Haïti. Tout a commencé quand les agents du Corps d’intervention et de maintien d’ordre (Cimo) ont voulu empêcher les manifestants d’accéder à la place de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines (au Champ de Mars), lieu où ils allaient, disent-ils, délivrer un message final. Deux étudiants, l’un de l’Ecole normale supérieure (Ens) et l’autre de la faculté d’ethnologie (Fe) de l’Université d’Etat d’Haïti (Ueh), qui ont essayé de pénétrer sur cette place, ont été roués de coups par la police avant d’être arrêtés, rapporte Guy Numa du Mouvement démocratique populaire (Modep). Gardés quelque temps en garde à vue à la base du Cimo, près de l’Office national d’assurance et vieillesse (Ona) au Champ de mars, ils ont été ensuite libérés, après leur audition, suite à l’intervention de divers syndicalistes auprès des autorités judiciaires. Deux autres manifestants ont été blessés à la tête et à la main par la police qui a lancé, à plusieurs reprises, des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. L’objectif de la manifestation du 1er mai 2014 était, entre autres, de réclamer 500.00 gourdes (US $ 1.00 = 46.00 gourdes) comme salaire minimum journalier dans les industries de la sous-traitance. Les manifestants dénonçaient le salaire minimum de 225.00 gourdes, imposé par le gouvernement. L’organisation Batay ouvriye appelle à la résistance contre les dérives de l’actuelle administration politique. Lors de la marche, plusieurs ouvriers ont dénoncé les actes d’intimidation, dont ils seraient victimes - au parc industriel métropolitain – de la part d’agents de Cimo engagés par les patrons des usines. Le Modep et le Mouvement patriotique de l’opposition démocratique (Mopod) sont parmi les organisations qui ont apporté leur appui à la mobilisation ouvrière du jeudi 1er mai 2014.
Jeudi, 6 haïtiens ont perdu la vie, lors d'un naufrage au large de la côte du Sud de la République Dominicaine, 14 autres haïtiens ont pu être sauvé ont confirmé les autorités. La marine dominicaine informe que le naufrage s'est produit près de la plage Malena, à 30 kilomètres à l'Est de Santo-Domingo.
Le Comité pour l'établissement de l'Académie du Créole haïtien a salué, dans une note de presse en date du 2 mai 2014, la publication de la loi sur l'Académie du Créole haïtien. Cette loi portant sur l'organisation et le fonctionnement de l'Académie du Créole a été publiée dans Le Moiteur, journal officiel de la République, un an après avoir été votée au Parlement. Sa publication dans le Moniteur - numéro 65 en date du 7 avril 2014 - tient lieu de promulgation, conformément aux prescrits de la Constitution haïtienne. « Aujourd'hui, avec la publication de la loi, l'Académie du Créole haïtien est devenue une réalité et on peut dire que le travail vient tout juste de commencer », souligne le comité dans sa note de presse. Le comité pour l'établissement de l'Académie du Créole haïtien est composé - entre autres institutions - de représentants du Ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle, de l'Université d'État d'Haïti, de la Secrétairerie d'État pour l'alphabétisation, de la Faculté de linguistique appliquée, de la Confédération nationale des vodouisantes et vodouisants haïtiens et de la Société d'animation et de communication sociales. Bien qu'elle ait été votée par le Sénat (2012) et par la Chambre des députés (2013), cette loi n'avait pas encore été promulguée par le pouvoir exécutif, le président Michel Martelly ayant objecté "l'absence d'une version française de la loi". Une décision qui avait mécontenté les personnalités et organisations vouées à la promotion et à la défense du Créole. Un an plus tard, l'Exécutif décide de la promulguer sans sa version française et sans aucune explication sur ce revirement. En plus d'imposer le créole et le français comme une langue officielle à coté du français, la Constitution se soucie d'encadrer l'épanouissement de cette langue parlée par la population haïtienne dans sa totalité : "Une académie haïtienne est instituée en vue de fixer la langue créole et de permettre son développement scientifique et harmonieux”. En octobre 2011, le Comité d'initiative pour la mise en place de l'Académie haïtienne avait organisé à Port-au-Prince un colloque international autour du thème : « L'Académie du créole haïtien : Enjeux, défis et prospectives ». Ce Comité d'initiative était composé à l'époque de délégués du Jounal Bòn Nouvèl, des Presses Nationales d'Haïti, du Secrétaire d'État à l'Alphabétisation, de la Konfederasyon Nasyonal Vodouyizan Ayisyen et de l'Université d'État d'Haïti. l'Académie du Créole haïtien a pour principale mission de stimuler et faciliter l'utilisation de la langue Créole, écrite et parlée, dans les institutions publiques et privées du pays. HA/radio Métropole Haïti