L’Evêque du diocèse des Caye, Mgr Chibly Langlois, a officiellement été investi cardinal samedi au cours d'une cérémonie présidée par le Pape François au Vatican,. Le pape émérite, Benoit XVI, a surpris, en assistant à l'événement dans la Basilique Saint-Pierre-de-Rome. Il a été chaleureusement applaudi, et s'est assis au premier rang des cardinaux. Mgr Langlois fait partie d'un groupe de 19 nouveaux cardinaux nommés en janvier dernier par le souverain pontife. Il est toutefois le seul provenant des Caraïbes. À 56 ans, il devient le premier cardinal haïtien de l'histoire de l'église. Chibly Langlois est né à la Vallée de Jacmel est évêque catholique des Cayes depuis août 2011. Il a été ordonné prêtre le 22 septembre 1991 pour le diocèse de Jacmel. Il est consacré le 22 septembre 1991 par Mgr Hubert Constant, son prédécesseur, premier évêque du diocèse de Fort-Liberté. Le 8 avril 2004 le pape Jean-Paul II le nomme évêque de Fort-Liberté. Le 15 août 2011 il est transféré aux Cayes et est devenu président de la Conférence épiscopale d’Haïti1 (Ceh) pour un mandat de trois ans.
Le président français François Hollande a évoqué vendredi la possibilité d'effectuer une visite en Haïti "dans les prochains mois", lors d'une déclaration sur le perron de l'Elysée aux côtés de son homologue haïtien Michel Martelly. Evoquant le développement de la coopération avec Port-au-Prince à l'issue de leur rencontre, le chef de l'Etat français a déclaré devant la presse: "Tout cela me conduira, dans les prochains mois, à venir, je l'espère, en Haïti." Haïti, a-t-il relevé, "a plein de projets pour l'avenir, notamment pour l'éducation et la France sera à ses côtés pour que, non seulement la langue française, mais aussi la connaissance puissent être partagées". François Hollande a évoqué aussi des projets d'infrastructures, précisant avoir "demandé aux entreprises françaises de pleinement participer à l'ensemble des appels d'offres qui seront lancés en Haïti". Il a également souligné la "disponibilité" de la France à "faciliter l'organisation de l'Etat et la justice pour que le droit puisse prévaloir", promettant des "coopérations" avec les écoles de formation françaises. L'objectif, a-t-il souligné, est de "restaurer" l'Etat haïtien et de "préparer les échéances électorales en 2014". Le président haïtien a, lui, souhaité "bénéficier de l'expertise par exemple de l'ENA", l'Ecole nationale d'administration qui forme l'élite française, en jugeant "important" de "renforcer la présence de la France à Haïti". Il a évoqué les secteurs de l'éducation, du tourisme, de la sécurité, de l'économie, mais aussi l'organisation des élections.
Le célèbre fondateur de Microsofot, qui vient de repasser en tête des plus grandes fortunes du monde, a visité des hôpitaux dans le Plateau Central en compagnie de sa famille et du Dr Paul Farmer qui formaient une délégation arrivée à bord de deux hélicoptères Le multimilliardaire américain Bill Gates se trouvait jeudi en Haïti dans le cadre d’une brève visite privée à caractère humanitaire au cours de laquelle il s’est notamment rendu dans le Bas-Plateau Central (centre), lors d’un vol héliporté en compagnie du Dr Paul Farmer, un chercheur américain de grande notoriété qui dirige l’organisation Zanmi Lasante (en anglais Partners in Health). Arrivé en début de matinée, aux côtés de son épouse Melinda et de leurs enfants, le fondateur de Microsoft -redevenu l’homme le plus riche du monde avec une fortune estimée à 78 milliards de dollars devant le mexicain Carlos Slim- s’est d’abord arrêté à Cange où se trouve l’hôpital Zanmi Lasante avant de se rendre dans la localité de Corporan où il a visité un centre de formation professionnelle qui fait partie des œuvres de la même ONG, a constaté le correspondant local de Radio Kiskeya . Par la suite, la délégation a été accueillie à l’hôpital universitaire (HUM) de Mirebalais, un établissement moderne dont la construction avait été initiée sous l’ancien Président René Préval. En milieu de journée, MM. Gates et Farmer se sont envolés à destination de Port-au-Prince sans faire de déclarations à la presse. Aucune précision n’était disponible sur les autres volets de l’agenda du célèbre homme d’affaires et philanthrope, avant la fin, dans l’après-midi, de son séjour en Haïti où les célébrités du monde entier n’ont cessé de défiler depuis le violent séisme qui avait dévasté Port-au-Prince et plusieurs autres villes, le 12 janvier 2010.
La coordination départementale de l’Ouest de l’organisation politique, FanmiLavalas a annoncé une grande manifestation pour le jeudi 27 février prochain, pour marquer le dixième anniversaire du départ précipité de l’ex président Jean Bertrand Aristide, le 29 février 2004. Ce mouvement de protestation aura également pour objectif d’exiger l’organisation des élections générales dans le pays à la fin de l’année. Lavalas passe à une autre vitesse dans sa mobilisation et a rejoint des organisations politiques telles le Mopod et la Fopark dans leurs principales revendications qui ne sont autres que l’organisation des élections générales dans le pays y compris pour élire un nouveau président de la république. Tout en se réclamant de l’opposition, l’organisation de Jean Bertrand Aristide se gardait pourtant, contrairement à Mopod, Inite et Fopark, de réclamer le départ de Michel Martelly. “Le président Martelly avait pour mission d’organiser des élections dans le pays durant ces deux dernières années, mais il s’amuse à faire passer le temps”, a déclaré l’ancien sénateur Louis Gerald Gilles. Lavalas, a poursuivi M. Gilles, a compris le jeu de Martelly, et veut passer à une autre étape dans sa série de mobilisations. Ce sera aussi l’occasion pour les membres de l’organisation politique Fanmi Lavalas de dénoncer le départ précipité de Jean Bertrand Aristide, le 29 février 2004, qu’ils considèrent comme un coup d’état. Les manifestants vont en profiter pour exprimer leur désaccord avec qu’ils appellent les nombreuses dérives du pouvoir en place et la misère atroce qui ronge la population. Les organisateurs ont invité les différents secteurs de la société à les rejoindre dans leur mouvement qui, disent-ils, est la cause de toute la population haïtienne. HPN
La Primature l’annonce en précisant que le Premier Ministre Haïtien, Mr Laurent Lamothe a déjà rencontré Monsieur Blair lors du 44ème Forum Economique de Davos. Ils avaient alors convenus de la nécessité de développer des partenariats dans le domaine de la gouvernance publique. Aussi Monsieur Laurent Lamothe attendait-il avec impatience la venue en Haïti de Ton Blair qui est, rappelons le l’ancien Premier Ministre Britannique. La Primature renseigne que ce sera l’occasion pour Monsieur Blair de voir ce qui a ´été réalisé dans le pays depuis le tremblement de terre du 10 Janvier 2010. L’on sait que c’est une entreprise britannique, celle du Prince Charles qui avait pris à sa charge la démolition du quartier commercial de Port-au-Prince, démolition qui, malheureusement a du être stoppé, par manqué d’argent, ce qui explique que des construction de plusieurs étages appelés pompeusement hôtels sont encore debout, malgré de larges et longues fissures de bas en haut des bâtisses. Ces constructions représentent un immense danger pour ces marchands et marchandes qui pour s’abriter du soleil, n’hésitent pas à se réfugier en dessous. Selon le bureau de la Primature, MM Lamothe et Blair auront des discussions sur la réforme de l’Etat et les actions à entreprendre en vue d’accélérer la décentralisation. Comment attirer des capitaux étrangers dans le pays, c’est un autre sujet qui sera aussi à l’ordre du jour.