L'agence des Nations Unies pour les réfugiés a appelé le Gouvernement de la République dominicaine à ne pas expulser des dizaines de milliers de personnes dont la citoyenneté a été remise en question par une décision de la Cour constitutionnelle du pays datant de 2013.
La plupart de ces personnes sont d'origine haïtienne et elles sont nées en République dominicaine. Pendant des décennies, la République dominicaine a reconnu les enfants de migrants haïtiens nés dans le pays en tant que citoyens dominicains quel que soit le statut migratoire de leurs parents.
Toutefois, la décision de la Cour, ainsi que des changements précédents concernant la loi sur la nationalité visant à lutter contre l'immigration clandestine en provenance du pays voisin, Haïti, a mis un terme à cette procédure. Un plan de régularisation leur avait donné jusqu'à mi-juin pour régulariser leur statut. La décision n'a pas pris en compte les certificats de naissance et les documents d'identité des enfants de migrants haïtiens, ce qui les a rendus apatrides. Un apatride n'est reconnu par aucun pays en tant que citoyen.
« Avec une population apatride en République dominicaine estimée à plus de 200 000 personnes, les conséquences de l'expulsion pourraient être dévastatrices », a déclaré le porte-parole du HCR Adrian Edwards lors d'un point de presse à Genève.
Adrian Edwards a indiqué que le HCR est à la fois préoccupé par des problèmes en matière de droits humains pour les personnes qui pourraient être expulsées et que les gens pourraient être expulsés vers Haïti, même s'ils ne sont pas considérés comme des citoyens de ce pays.
« Cela aurait de graves conséquences pour tous les personnes qui sont touchées par cette décision. C'est également un sérieux revers aux efforts mondiaux pour mettre fin au problème de l'apatridie », a-t-il ajouté.
Le HCR réitère qu'il est de la plus haute importance que la République dominicaine évite de créer une nouvelle situation de réfugiés et a offert son soutien aux autorités pour identifier et enregistrer ces personnes.
Les autorités dominicaines ont annoncé qu'elles procéderaient au suivi de tous les individus susceptibles d'être expulsés. Le HCR a recommandé que, pour les personnes qui prétendent être Dominicaines mais qui ne possèdent pas les documents requis, les autorités peuvent utiliser d'autres méthodes d'enregistrement, comme la connaissance de l'espagnol qui les distinguerait par rapport à des arrivants plus récents. En Haïti, la plupart des gens parlent le français et le créole local.
Depuis les années 1890, des centaines de milliers d'Haïtiens ont traversé la frontière vers la République dominicaine qui était plus prospère pour échapper à la violence politique et à la persécution ainsi que chercher une vie meilleure.
Centre de Communication du HCR
Port-au-Prince, le 19 juin 2015. A l’occasion du Sommet UE-CELAC (Union européenne – Communauté d’Amérique Latine et Caraïbes) qui s’est déroulé à Bruxelles, les 10 et 11 juin dernier, l’Union européenne et le CARIFORUM (le Forum Caribéen des Etats de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) ont signé le Programme Indicatif Régional (PIR) du 11ème FED (Fonds Européen de Développement).
Couvrant la période 2014-2020, le PIR, qui est doté d’une enveloppe de 346 millions d’euros soit plus du double que pour la période 2008-2013 (165 millions d’euros), vise à financer des programmes régionaux couvrant trois secteurs-clés : premièrement, la coopération et l’intégration économique régionale, deuxièmement, le changement climatique, l’environnement, la gestion des risques et désastres et les énergies renouvelables, et enfin troisièmement, la criminalité et la sécurité.
A l’occasion de l’adoption du nouveau PIR, l’ambassadeur de l’Union européenne en Haïti, Javier Niño Pérez, a déclaré : « Les Caraïbes se caractérisent par une grande diversité en termes de développement économique, de taille ou de statut des pays notamment. Dans le même temps, il existe des défis communs qui justifient d’une coopération accrue. » Et d’ajouter : « L’Union européenne en tant que partenaire régional majeur se réjouit de pouvoir accompagner une dynamique d’intégration et de coopération régionale qui se développe. »
Premier secteur de concentration du PIR, la coopération et l’intégration économique régionale se voit dotée d’un budget de 102 millions d’euros qui sera consacré à renforcer la coopération et l’intégration régionale, à développer un secteur privé inclusif et durable et à faciliter les investissements et les capacités commerciales des pays de la Caraïbe.
Le deuxième secteur de concentration – changement climatique, environnement, gestion des risques et désastres et énergies renouvelables – dispose de 61,5 millions d’euros afin de renforcer la résilience régionale aux effets du changement climatique et aux catastrophes naturelles, mais aussi pour soutenir une utilisation durable des ressources naturelles tout en augmentant l’efficacité énergétique et le recours aux énergies renouvelables.
Enfin, les secteurs de la criminalité et de la sécurité bénéficient d’une enveloppe de 44 millions d’euros pour la prévention du crime, la promotion d’une justice réparatrice, l’amélioration de la sécurité des citoyens et la sécurité aux frontières - y compris la gestion des flux migratoires - ainsi que pour favoriser une plus grande adhésion aux normes internationales en matière de lutte contre les crimes économiques, le financement du terrorisme et la corruption.
Haïti, qui perçoit plus de 40% des ressources du FED destinés à la région de la Caraïbe (420 millions d’euros sur un total d'environ 1 milliard d'euros), bénéficiera aussi directement de ces nouveaux programmes régionaux qui cibleront particulièrement les relations binationales haïtiano-dominicaines, le commerce et l’environnement.
Contexte
Le CARIFORUM a été fondé en 1992. Regroupant des Etats des Caraïbes, signataires de la Convention de Lomé IV, il coordonne l’attribution des ressources du Fonds Européen de Développement (FED) pour financer les projets régionaux dans la région caribéenne. Quinze Etats en sont membres: Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, la Barbade, Belize, la Dominique, la République Dominicaine, la Grenade, le Guyana, Haïti, la Jamaïque, Saint-Christophe-et-Nevis, la Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, le Suriname et Trinité-et-Tobago.
Taux Moyen d'Achat ( taux de référence) 49.8086
Taux moyen de vente des banques (tma) 50.8602
La Plateforme Vérité exprime son indignation face à la décision du Conseil Electoral provisoire d’écarter son candidat à la Présidence, Monsieur Jacky Lumarque, de la course électorale en violation de la constitution de la République, du décret électoral et des principes les plus élémentaires du droit public haïtien. La plateforme tient à rétablir la vérité.
Au moment de son inscription au BED le 18 mai 2015, le candidat à la présidence de VERITE M. Jacky Lumarque, a soumis toutes les pièces requises par le décret électoral du 2 mars 2015, y compris un certificat de décharge de la CSCCA pour sa gestion comme directeur de l’INFP de 1987 à 1989, seule période de sa vie professionnelle où il avait la charge de gérer des fonds du Trésor public.
Sa candidature ayant été contestée sur la base qu’il n’avait pas de décharge comme coordonnateur du Groupe de travail sur l’éducation et la formation (GTEF), établi par l’arrêté présidentiel du 8 février 2008, et comme membre du Comité national de la Route de l’Esclave créé par l’Arrêté présidentiel du 2 décembre 1997, le BCED a rejeté et nous citons : « les allégations et contestations fantaisistes des nommés Alexandre Edgard Thomas, Agathe Therillius et Fabiola Guerrier, pour n’être pas fondées ni en fait ni en droit » et conclu que le citoyen Jacky Lumarque n’était ni ordonnateur, ni comptable de deniers publics et qu’il n’était pas assujetti à l’accomplissement des formalités prévues à l’article 90-h du décret électoral en vigueur » pour les deux fonctions mentionnées.
S’agissant du Groupe de travail sur l’éducation l’Arrêté présidentiel établissant cette Commission précisait en son article 5 :
« L’Etat haïtien, à travers le Secrétariat général de la présidence, mettra à la disposition du Groupe, les moyens matériels et logistiques nécessaires à son fonctionnement ».
S’agissant du Comité national de la Route de l’Esclave, M. Lumarque n’a pas été coordonnateur de cette commission et a reçu une attestation du président de ce comité qu’il n’a pas eu de responsabilité financière au sein du Comité. De plus ce Comité détient une attestation du ministère de l’éducation certifiant qu’il n’a jamais reçu de fonds en provenance du dit ministère.
D’autres contestataires s’ajoutant au groupe initial de contestataires ont fait appel de la décision du BCED et le BCEN, à son tour , a maintenu la décision du BCED en l’état.
Suite à la contestation auprès du BCED, le candidat s’est adressé à la CSCCA pour l ‘informer de son appartenance aux deux comités et lui demander de confirmer, par une attestation appropriée, qu’il n’avait pas été comptable de deniers publics.
Les deux attestations ont été remises au candidat, sous la forme d’un certificat de décharge.
La Plateforme s’étonne que le CEP ait pris la décision d’écarter M. Jacky Lumarque de la liste des candidats agréés en cédant aux pressions de partis politiques sans titres , ni qualité au regard du décret électoral pour produire une contestation auprès du CEP. LaPlateforme Vérité récuse la décision du CEP et elle entend utiliser toutes les voies de recours à sa disposition pour faire échec à cette décision.
KOU SA A PAP PASE ! BYEN KONTE MAL KALKILE
Port-au-Prince le 20 Juin 2015-
Suivent les signatures des porte-paroles de la Plateforme Vérité
Paul Antoine Bien-Aimé, Joanas Gué, René Momplaisir
Le Président de la République en voyage privé aux Etats-Unis d’Amérique
Port-au-Prince, samedi 20 Juin 2015 : Le Bureau de Communication de la Présidence informe le public en général et la presse en particulier que le Président de la République, Son Excellence Monsieur Michel Joseph Martelly, accompagné de son épouse, Mme Sophia Martelly, a laissé le pays ce samedi 20 Juin en direction des Etats-Unis d’Amérique dans le cadre d'un voyage privé.
Le Chef de l'Etat sera de retour au bercail le mercredi 24 juin 2015.