Cette décision est intervenue suite à un vote tenu au conseil, lundi. Cette décision ferait suite à la décision des médecins de M. Mathurin qui lui auraient recommandé d’observer quinze (15) jours de repos à cause de sa ‘maladie’. Unanimement, les conseillers électoraux ont décidé de remplacer, provisoirement, Max Mathurin à la tête du Conseil électoral provisoire. 8 conseillers sur neuf ont voté pour confier la barque de l’instance électorale à Mme Marie Chantale Raymond. Pierre Simon Georges, ancien caissier, de l’appareil electoral, qui n’était pas présent au moment du vote, avait donné mandat à Mme Raymond afin qu’elle puisse voter à sa place. Mme Marie Chantale Raymond en a profité pour annoncer que les opérations continuaient normalement au sein du Conseil électoral provisoire.
Terrible accident au Morne Tapion 23 morts et plus d'une trentaine de blessés, bilan d'un accident à Morne Tapion, un bus venant de la Grande Anse a plongé dans un ravin.
Publié le 9 Septembre, 2014 dans Joseph Guyler C. Delva (author) PORT-AU-PRINCE, Haiti (HCNN) -- L'ancien président Jean-Bertrand Aristide est désormais placé en résidence surveillée, selon une ordonnance rendue mardi par le juge Lamarre Bélizaire qui enquête sur des actes de corruption, de blanchiment d'argent, de trafic illicite de la drogue, reprochés à l'ancien Chef d'Etat et un certain nombre de ses proches, quand il dirigeait ce pays des Caraibes entre 2001 et 2004, a appris HCNN de sources judiciaires. La résidence de Jean-Bertrand Aristide, dans la commune de Tabarre, sera encerclée par les agents de l'administration pénitentiaire (APENA), tandis que le pourtour de la résidence sera gardé par des agents de la Direction Centrale de la police judiciaire (DCPJ), toujours selon l'ordonnance du juge Bélizaire. Le juge instructeur qualifie ces dispositions de mesures conservatoires pour s'assurer que l'inculpé Jean-Bertrand Aristide ne parvienne pas à échapper à la justice et qu'il puisse être amené au cabinet d'instruction au besoin, pour être entendu. Jean-Bertrand Aristide et plusieurs dizaines de ses proches sont poursuivis pour avoir détourné et blanchi des centaines de millions de dollars entre 2001 et 2004.
Alors que cette information ne fait aucune allusion au dossier de l’ex-président Jean-Bertrand Aristide placé en résidence surveillée par un juge d’instruction sous l’accusation de détournement de fonds pendant son administration (2001-2004), la référence est tout à fait immédiate. PORT-AU-PRINCE, Haiti (HCNN) -- Le président haïtien, Michel Martelly, a réitéré jeudi son plein soutien aux efforts en cours pour lutter contre la corruption en Haïti, appelant les instances compétentes à ne pas hésiter à appliquer les dispositions de la loi anti-corruption, de manière identique, contre les contrevenants, et soulignant que "nul n'est au-dessus de la loi." Le Chef de l'Etat, qui intervenait jeudi lors d'une soirée de gala organisée à l'occasion du dixième anniversaire de l'Unité de Lutte Contre la Corruption, a appelé les différents acteurs et secteurs de la société à se regrouper derrière l'ULCC pour aider à combattre la corruption débordante qu'il a qualifié de cancer. Se félicitant de la promulgation par son administration de la loi anti-corruption et des efforts de son gouvernement pour faire voter la loi contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le président Martelly a exhorté les instances compétentes à appliquer pleinement les dispositions de ces lois. "J'attends que ces instruments légaux soient utilisés et mis en application comme il se doit. N'hésitez pas à les appliquer!" a déclaré Martelly ."N'ayez pas peur... Vous avez tout mon support et tout le support du gouvernement," a-t-il assuré. "Personne n'est au-dessus de la loi. Personne n'est au-dessus de la loi...," a martelé le Chef de l'Etat. "Tout le monde est égal devant la loi et doit être traité de façon identique," a-t-il souligné, lors de cette soirée organisée dans un hôtel de la capitale, en présence de dignitaires haïtiens et du corps diplomatique. En 10 ans, l'ULCC, que le président Martelly dit avoir fait le fer de lance de son gouvernement, a travaillé sur 200 cas de corruption présumée, dont 29 ont été acheminés au parquet pour les suites légales. "C'est sous mon administration que des rapports qui moisissaient dans les tiroirs de la justice, ont trouvé une juste considération auprès de l'appareil judiciaire," a fait remarquer Martelly. "Et je soutiens très fortement vos démarches car je veux voir Haïti sortir de la queue du peloton qu'elle occupe et qui la positionne parmi les pays les plus corrompus de la planète," a poursuivi le premier mandataire de la nation qui s'adressait aux autorités judiciaires et agents de l'ULCC. Le Chef de l'Etat, qui s'est félicité de l'amélioration de la position d'Haïti dans le classement mondial sur la perception de la corruption, a souligné que ce fléau ne concernait pas seulement les agents de la fonction publique, mais tous, y compris ceux du secteur privé. Le directeur général de l'ULCC, le Col. Antoine Atouriste, a promis de redoubler d'efforts et d'appliquer pleinement la formule zéro tolérance prônée par le président Martelly et le Premier ministre Laurent Lamothe. Le gouvernement Martelly/Lamothe a substantiellement augmenté le budget de l'ULCC pour mieux lui permettre d'accomplir sa mission, selon le Col. Atouriste qui a, cependant, déploré l'absence de condamnations dans les cas acheminés, depuis des années, aux autorités judiciaires.
Une Foire pour entrer plus profondément dans la culture haïtienne ! 14 Septembre: les Haïtiens étaient nombreux Haitian-Caribbean Book Fair, en plein cœur de Little Haiti.. Les visiteurs de la foire étaient en grande majorité des Haïtiens. C’est comme si les autres nationalités ne s’intéressaient pas à cet événement qui aurait du attirer les francophones et tous ceux voulant en savoir davantage sur la culture caribéenne. Nous ne savons pas trop à quoi c’est dû Mais nous en sortirions gagnant si il y avait beaucoup plus d’étrangers à cette grande foire du Livre, la seconde organisée Mapou cultural Center Inc, Sosyete Koukouy Miami Inc et Libreri Mapou Inc. Un grand effort qui commence à avoir ses fruits parce que cette année, les « sponsors » ont été plus nombreux ( Knight Foundation, Miami Dade cultural Affairs, Boom Financial, Educa Vision , Uni Transfer… pour ne citer que quelques uns…) Ce qu’il y avait de nouveau cette année c’est la préence de la Police de Miami qui avait installée des tréteaux pour barrer la route aux automobilistes, en en faire une rue piétonne, ce qui a permis aux auteurs et à tous les stands d’une manière générale de s’installer dans la deuxième Avenue Nord Est. Et puis, quelle variété d’attractions, tout au long de cette journée du 14 septembre. Une Book Fair, une Foire du Livre ? Ce n’en était pas seulement une quand on pense aux spectacles de danse, ( Nancy & Nedgine avec ateliers à l’appui) aux conférences animées par les écrivains Edwidge Danticat et Gary Victor pour le lancement, la veille 13 septembre, aux ateliers de peinture de Daléus et de Louis Rosemond, sans oublier cet aspect réservé aux enfants qui s’en sont donnés à coeur joie en tentant de percer les trucs, les astuces du magicien Fritzner Paul toujours plus époustouflant d’une année à l’autre ou de cette vivace Lucrèce Louidhon Louinis qui, accompagnée au tambour par son époux a permis aux enfants de revivre ou de découvrir les contes populaires de notre folklore. Cric/Crac ( vous seriez étonnés de voir ces petits afro-américains, certains ne parlant ni créole, ni français répondant pourtant au moindre CRIC avec un CRAC sonore. Bouki et Malice ne semblaient pas étrangers pour eux. Nés ici, ils ont tous semblé les connaitre et aucun d’entre eux interrogés par notre conteuse n’ont voulu ressembler au malheureux Bouki, tous attirés par Malice le malin. Que va t-il rester après un pareil effort résultant d’un travail acharné du Mapou Cultural Center Inc, de Sosyete Koukouy Miami Inc et de Libreri Mapou Inc? Beaucoup plus qu’on ne pourrait le penser. D’abord pour les adultes qui après une conférence telle que celle prononcée par Gary Victor semblent s’être réveillés pour cesser d’idéaliser ce petit pays qu’ils ont laissé depuis des décades. Non a voulu leur faire savoir l’écrivain: Haïti n’est pas ce petit paradis que vous ne cessez d’embellir. L’Haïti que vous connaissiez a cessé d’exister Et comme pour bien le marteler dans leur tête l’une des auditrices de la conférence interrogée par Marleine Bastien, une MC incomparable entre autre a fait en détail le résumé de ce qui avait été dit par Gary Victor la veille. Ensuite pour les enfants. En voyant défiler ces bandes de rara, ces danseurs vêtus de couleur flamboyantes, en visitant les stands richement garnis par les vendeurs du Caribbean Market Place, en écoutant « tirer des contes « , en se familiarisant un peu plus avec la langue créole , celle du pays d’origine de leurs parents, ils en arrivent à découvrir ce pays un peu plus d’année en année Il ne faudrait cependant pas que la Foire du Livre Haitiano-Caribéenne de Miami reste l’affaire d’un petit groupe. Il faudrait d’année en année que l’on remarque d’autres têtes parmi les organisateurs, qui viendraient avec des suggestions nouvelles. C’est cela l’évolution, c’est cela le progrès. Le Livre est confronté à un grave problème, qui est aussi celui de la presse écrite. Les gens préfèrent aller fouiller sur l’internet pour toutes les informations dont ils ont besoin, sans trop penser au fait que tout ce qui est écrit sur l’internet provient des livres. En organisant d’année en année cette foire du Livre ( qui cette année en est à sa deuxième édition), en permettant aux écrivains de connaitre leur public de lecteurs et aux lecteurs de faire connaissance avec ces écrivains , les organisateurs font un travail colossal et méritent toutes nos félicitations. Nous souhaitons longue vie à la Foire du Livre Haitiano-Caribéenne de Miami.