La compagnie aérienne « LIAT (Leeward Islands Air Transport) The Caribbean Airline » basée sur l'île d'Antigua, qui dessert déjà 21 destination dans les Caraïbes, opérera à compter de cet hiver, 4 vols hebdomadaires en Haïti, sur l'aéroport international Toussaint Louverture à Port-au-Prince À partir du 5 décembre, LIAT commencera ses vols vers Port-au-Prince, tous les mardi, mercredi, vendredi et dimanche. La route sera Antigua, la Dominique, Saint-Domingue, puis Port-au-Prince et au retour les mêmes destinations en sens inverse. LIAT a déclaré que ce nouvel itinéraire de vol, répondait à la demande des passagers et permettra de fournir de nouvelles connexions pour les clients des Caraïbes en vue améliorer le marché du tourisme et des affaires en Haïti.
Dans un communiqué, le Dr. Florence Guillaume, la Ministre de la Santé Publique et de la Population (MSPP) informe que « les personnes provenant de la Guinée, du Liberia ou de Sierra Leone, ou qui auraient séjourné dans ces pays, seront autorisées à rentrer sur le territoire national dans un délai de 28 jours à partir de leur date de sortie de ces pays. Ce que la ministre ne dit pas c’est où elle compte garder ces personnes en attendant qu’on arrive à ce délai de 28 jours ? Une fois le délai respecté, ces personnes ayant visité les pays suscités ou n'importe quel autre pays de l'Afrique de l'Ouest, seront tenues de présenter à leur port de débarquement en Haïti un carnet de santé émis par un centre autorisé par leur gouvernement et incluant obligatoirement le test sanguin pour le virus Ebola. Le Ministère de la Santé compte sur l'appui de tous les Ministères concernés par le contrôle des ports, aéroports et frontières pour l'application stricte de cette mesure afin de réduire autant que possible les risques de contamination par le Virus Ebola en Haïti. » Un peu compliqué tout ça. Aussi nous nous demandons si Haïti ne devrait pas faire comme tous les pays de la terre, en interdisant l’entrée sur son territoire de toute personne venant de pays contaminés par le virus EBOLA . Pourquoi vouloir nous distinguer de tous les auters pays de la terre en autorisant l’entrée sur le territoire haïtien de personnes venant de ces pays contaminés. Et puis qui va controller les carnets de santé des voyageurs. Et si le carnet de santé n’existe tout simplement pas et que entre temps le moyen de transport du voyageur ( avion ou bateau) est parti. Que va t-on faire. Est-ce que ce n’est pas chercher un tracas don’t en somme nous n’aurions pas besoin ???
Deux ans après l’inauguration, le Parc Industriel de Caracol (PIC), celui-ci accueille 4,766 travailleurs dans une région ou le taux de chômage dépassait les 46%. Au cours du troisième trimestre (T3) 2014, les emplois ont augmenté de 43% par rapport au trimestre précédent (3,324) alors que les exportations ont dépassé le trimestre précédent de 154%, pour s’établir à 57 millions de dollars américains. L’usine électrique du PIC a branché 7,300 clients dans les localités voisines de Caracol, Trou du Nord, Terrier Rouge et Limonade tout en continuant à fournir une alimentation électrique importante et stable aux clients du Parc. Le « Village La différence », anciennement connu sous le nom d’EKAM, avec ses 750 résidences, compte aujourd’hui 250 ouvriers qui travaillent au parc et fournit une éducation gratuite de qualité à 400 enfants. Depuis le début de l’année, 5.4 millions de dollars ont été versé en salaire aux ouvriers du PIC. « Ce fut un bon trimestre pour le Parc industriel de Caracol, les résultats sont encourageants et a Société Nationale de Parcs Industriels (SONAPI) se concentre pour continuer à grandir, afin de promouvoir les investissements et la création des emplois dont le Nord d’Haïti a tant besoin » a déclaré Bernard Schettini, Directeur Général de la SONAPI. Ce troisième trimestre a vu la finalisation d’accords pour la construction de 4 nouveaux bâtiments capables d’accueillir 4,000 nouveaux travailleurs dans la période 2015-2016. Autres chiffres : • • L'emploi a augmenté 43,38% par rapport au T2 et de 61% par rapport au T1 ; • La communauté de Trou du Nord continue d'être la principale source de main-d'œuvre ; • La plus forte augmentation en pourcentage de la main-d'œuvre au 3ème trimestre venait de Quartier Morin ; • Caracol, Limonade et Cap-Haïtien fournissent 59% de la main-d'œuvre ; • Le recrutement de Ouanaminthe continue à rester faible à 3% ; • Les femmes constituent 73% de l'effectif des locataires au T3 2014 ; • Sae-A/SHG emploie 84,87% de toutes les personnes dans le Parc Industriel de Caracol ; • Un tiers des maisons de EKAM ont une personne employée au PIC ; • Le nombre de travailleurs capables d'accéder à l'électricité à partir de la centrale du PIC a augmenté 78,35% par rapport au trimestre précédent et de 111,7% par rapport au T1.
Un tribunal fédéral de Manhattan (États-Unis) recevra les avocats des victimes du choléra lors d’une audience le 23 octobre, dans le cadre d’une plainte déposée il y a un an contre les Nations Unies. Selon plusieurs études indépendantes, l’épidémie de cholera a eu comme point d’origine en Haïti en 2010 une base de la Mission de casques bleus présente dans le pays depuis 2004. L’audience du jeudi 23 octobre 2014, donne suite à une plainte déposée le 9 octobre 2013 par devant le tribunal de Manhattan, par le Bureau des avocats internationaux (Bai), l’Institut pour la justice et la démocratie en Haïti (IjdH) et l’équipe des avocats défenseurs de citoyennes et des citoyens haïtiens qui ont attrapé le virus. La quête d’une piste pour porter l’Onu à prendre sa responsabilité et dédommager les victimes reste la visée des plaignants. Déplorant le fait que les Nations Unies n’ont jamais parlé « de responsabilité » mais se cachent toujours « derrière le prétexte de l’immunité », le directeur du Bureau des avocats internationaux (Bai) Mario Joseph juge qu’il n’est plus possible que l’Onu « profite de cette immunité sans donner une alternative aux victimes ». Il reprend l’idée de la section 14, de l’article 4 de la convention sur les privilèges et les immunités, adoptée le 13 février 1946, dont jouissent les fonctionnaires onusiens, pour rappeler que l’immunité ne doit en aucun cas freiner la justice. Il est dit dans cette convention que les immunités et les privilèges sont accordés aux employés de l’Onu non pour leur « avantage personnel », mais pour « assurer en toute indépendance l’exercice de leurs fonctions ». Il est aussi arrêté dans cette même section l’obligation de la levée de l’immunité dans les cas où elle fait obstruction aux démarches judiciaires. Pour l’instant les autorités sanitaires haïtiennes rêvent de pourvoir éradiquer la maladie, d’ici les 10 prochaines années, mais n’ont jamais appelé les Nations Unies à reconnaitre leur responsabilité.
Des groupes armés haïtiens et jamaïquains s'affrontent dans la localité de La Folie, section rurale de Saint Louis du Sud depuis plusieurs jours. Le commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance d'Aquin, Isaac Lethan, affirme que les résidents de la région ont rapporté que plusieurs personnes ont été blessées lors des échanges de coup de feu. Le contrôle de la région pour le trafic de la marijuana serait à l'origine des heurts. Le chef du Parquet affirme avoir vainement tenté de se rendre dans la localité le weekend écoulé afin de dresser le constat d'une blessure par balles. Accompagné d'un juge de paix le commissaire du gouvernement affirme avoir rebroussé chemin en raison de tirs nourris. Le commissaire Lethan révèle qu'il n'avait pas bénéficié de l'appui des forces de l'ordre pour réaliser l'opération. J'ai en maintes reprises tenté de joindre au téléphone le directeur départemental de la police, soutient-il. Cependant le commissaire divisionnaire, Jean Bruce Mirtil, dément n'avoir pas répondu aux appels téléphoniques du magistrat. Il déplore la décision du chef du Parquet de se faire accompagner de civils armés pour réaliser une telle opération. M. Mirtil soutient avoir réalisé récemment une rencontre entre les chefs de Parquet et les commissaires de police de la région afin d'harmoniser les actions. Les autorités policières et judiciaires ne peuvent fournir des informations sur le climat de tension entretenu par les trafiquants de drogue haïtiens et jamaïquains dans cette région. Récemment les autorités gouvernementales avaient révélé une intensification du trafic de la marijuana notamment dans la péninsule du sud.