Sur le site officiel d’informations de visa de la mission des États-Unis en Haïti où sont insérées des informations à propos des demandes de visas d’immigrant et de non-immigrant pour les États-Unis et les exigences requises pour l’obtention de ces visas, sont satisfaites, Rezo Nòdwès a constaté que le taux de change consulaire affiché est de 75 Gourdes pour 1 dollar.
En fin de soirée du lundi, en dépit des $120 millions que le gouvernement affirme avoir injectés dans le système bancaire, pour freiner la dégringolade de la Gourde et la maintenir en-dessous de la barre de 70, pour les américains du Consulat, le taux de 75 gourdes pour UN Dollar demeure en vigueur.
DROITS HUMAINS
Des tirs contre les bureaux du Rnddh
P-au-P., 10 avril 2018 [AlterPresse] --- Des individus non identifiés ont ouvert le feu dans la nuit du 9 avril sur le local du Réseau national de défense des droits humains (Rnddh).
L’opération s’est déroulée vers 2 :00 du matin, précise Pierre Espérance, directeur exécutif du Rnddh, dans une interview accordée à AlterPresse.
Cinq projectiles ont été retrouvés sur place et les assaillants ont laissé une enveloppe contenant deux projectiles et des menaces de mort, ajoute-t-il.
Le personnel présent a été sous le choc, a confié Espérance.
Cette action intervient moins d’une semaine après que le directeur exécutif du Rnddh ait annoncé à la presse avoir retrouvé dans la cour de l’institution des tracts menaçants.
« Les menaces et les tentatives d’intimidation ne parviendront pas à me bâillonner et me faire changer de position », déclare Pierre Espérance.
L’injustice sociale est intolérable en Haïti où la lutte en faveur de l’État de droit doit se poursuivre, martèle-t-il.
Tous les acteurs de la chaîne pénale ont été informés de la situation, indique le directeur exécutif du Rnddh, qui s’en remet à la police pour sa sécurité et celle du Rnddh.
Ce « civil » de 57 ans aura la lourde tâche de poursuivre la transformation économique de l'île esquissée par le président sortant, Raul Castro.
SOURCE AFP
Il est le nouvel homme fort de Cuba. Apparatchik modèle de 57 ans, Miguel Diaz-Canel Bermudez a gravi discrètement les échelons du pouvoir jusqu'à devenir jeudi 19 avril le successeur du président sortant Raul Castro. Né après la révolution, ce civil aux cheveux poivre et sel aura la lourde tâche de fédérer autour de sa personne, de consolider les acquis de la révolution et de poursuivre la transformation économique esquissée par Raul Castro. Depuis qu'il a été désigné numéro deux de l'exécutif en 2013, l'homme qu'on dit abordable, quoique peu souriant et au talent d'orateur relatif, a pris de plus en plus d'espace dans les médias d'État et représente fréquemment Raul Castro lors de missions à Cuba et à l'étranger.
« Il y a cinq ans nous avions déjà la certitude absolue que nous avions visé juste » en nommant M. Diaz-Canel comme numéro deux du régime, a déclaré jeudi le président sortant, jugeant qu'il était considéré comme « le meilleur » candidat à ses yeux et pour le parti unique. « Par ses vertus, son expérience et son dévouement, il remplira avec un succès absolu la tâche qui lui a été donnée », a promis Raul Castro. Dans les arcanes du pouvoir cubain, sa qualité de « civil » et son goût pour les jeans et les tablettes numériques détonnent. Il a su se donner une image moderne en se faisant l'avocat d'une ouverture accrue de l'île à internet et d'une presse plus critique.
Derrière cette représentation, il s'est appliqué à éviter toute polémique, n'accordant aucune d'interviews et ne s'exprimant que lors d'activités publiques ou dans l'anonymat de réunions à huis clos. Ses partisans assurent qu'il « sait écouter » et insistent sur sa simplicité. Il sait toutefois aussi se montrer inflexible, comme l'a illustré l'année dernière une vidéo que la dissidence a fait fuiter. Dans ce document, il prône devant des cadres du parti l'intransigeance contre les portails internet d'information indépendants, une poignée d'ambassades et bien sûr l'opposition, illégale à Cuba.
Parcours exemplaire
Professeur d'université au début de sa carrière, cet ingénieur en électronique est rapidement devenu un cadre du tout puissant Parti communiste cubain (PCC). En 1994, il est nommé premier secrétaire du PCC dans sa province, alors frappée comme le reste du pays par la crise causée par la coupure des subsides vitaux de Moscou. En 2003, alors en poste dans la province stratégique de Holguin (est), riche en matières premières, il fait son entrée parmi les quinze membres du bureau politique du parti, une fonction indispensable à tout aspirant au pouvoir. D'autres dirigeants de sa génération, tels que l'ex-vice-président Carlos Lage ou les anciens ministres Roberto Robaina et Felipe Perez Roque, ont eu des carrières plus fulgurantes jusqu'à faire figure de dauphins potentiels avant lui, mais l'imprudence les a conduits à la disgrâce.
« Nous avons tenté de préparer une dizaine de jeunes, dont la majorité est parvenue au Bureau politique (du PCC), mais nous n'avons pas pu parachever leur formation. (Diaz-Canel) fut l'unique survivant de ce groupe », a expliqué jeudi le président sortant. En mai 2009, Raul Castro, qui a hérité trois ans plus tôt du pouvoir de son frère Fidel malade, le convoque à La Havane pour lui confier le ministère de l'Éducation supérieure, puis en mars 2012 il accède à l'une des huit vice-présidences du Conseil des ministres. Ne manquait alors que sa présence au sein du Conseil d'État, où il entre spectaculairement en 2013, accédant directement au poste de premier vice-président, soit numéro deux de facto du régime, reléguant au rang de simple vice-président son prédécesseur, le vieux compagnon de route des Castro José Ramon Machado Ventura, 87 ans.
Une aura à forger
« C'est le plus jeune parmi les hauts dirigeants, il a de longues années d'expérience, il a été le dirigeant du parti dans deux provinces (...) et il a été intégré de manière cohérente dans la vie publique », vante le politologue cubain Esteban Morales. Mais à la présidence du Conseil, M. Diaz-Canel deviendra de fait chef des armées, et devra composer avec la vieille garde des commandants « historiques », dont plusieurs pourraient encore occuper de hautes fonctions au sein du PCC et du gouvernement. Une tâche qui s'annonce ardue pour un homme dont l'expérience militaire se résume à un service de trois ans dans une unité de missiles anti-aériens entre 1982 et 1985.
« Il existe à Cuba une tradition d'hommes forts à la tête de l'État », souligne l'expert cubain Arturo Lopez-Levy, professeur à l'Université du Texas Rio Grande Valley. Or « le profil de Miguel Diaz-Canel apparaît comme plus faible (...). Il n'a pas de pouvoir au-delà de celui qui lui a été donné », ajoute l'universitaire, soulignant aussi son silence sur les thèmes « décisifs pour le pays » tels que l'économie ou la diplomatie. Raul Castro pourra l'accompagner en gardant les fonctions de secrétaire général du parti unique, qu'il n'abandonnera à M. Diaz-Canel qu'en 2021. « Raul a l'expérience, le leadership, et la reconnaissance pour conseiller le gouvernement et donner une cohérence au travail politique du parti en fonction des changements à mener », note M. Morales. Père de deux fils issus d'un premier mariage, M. Diaz-Canel est remarié à Lis Cuesta, universitaire spécialiste de la culture cubaine.
AHP - Les députés progouvernementaux impatients d’attendre la réforme ministérielle promise, agacés par la lenteur des démarches, ont lancé un ultimatum de 72 heures au président Jovenel Moise. Si d’ici là, les nouveaux ministres ne sont pas nommés, le premier ministre Jack Guy Lafontant sera interpellé et renvoyé, prévient le député de Thomassique, Francisque Delacruz.
AHP - Les travaux des Etats généraux sectoriels de la nation n’ont toujours pas pris leur envol près d’un mois après l’installation en grande pompe du comité de pilotage le 28 mars dernier. Le représentant de l’OPL au sein de ce comité, Yrvelt Chery a fait savoir qu’il n’a pas encore donné son mot pour faire partie de cette structure, n’ayant pas été prévenu, et qu’il attend désormais la décision du parti OPL lors de son prochain congrès ce week-end.