Le Facteur Haiti, Frantzou Laguerre
27 avril 2024
Arrestation d’au moins 13 individus dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 Avril
2024, dans la ville des Cayes, chef-lieu du Département du Sud d’Haïti. Ils ont été
interpelés pour braquage, vol à mains armées et associations de malfaiteurs, entre
autres, au cours d’une opération menée par la police de concert avec le parquet de la
juridiction, selon les autorités judiciaires et policières cayennes.
Une opération menée dans la nuit du Vendredi 26 au Samedi 27 Avril, par le Parquet
des Cayes de concert avec la police dans la 3ème ville du pays, a conduit à l’arrestation
d’au moins 13 individus.
Les force de l’ordre ont procédé à leur arrestation dans les quartiers dénommés :
Renaud, Croix-des-Matyrs, La Créole, Derrière Fort et Pont Salomon, entre autres.
Ces 13 individus sont : Dominique Kenley, alyas Kayel , âgé de 20 ans ; Pierre
Makenson alias Kabrit( 31 ans); Charlie Louis (29 ans) ; Frisnel Jean( 37 ans), Rilome
Lubin (23 ans) ; Darlin Edma( 24 ans) ; Buteau Peterson (27 ans) ; Huberson Beelus
(22 ans) ; Dieudile Amardie ( 32 ans) ; Rivens Verdile, (25 ans), Joseph Rubeson, (27
ans), Vilot Liger (21 ans) et Chepette (45 ans), selon le Parquet.
Ils sont accusés dans des cas de braquages, de vols à mains armées et associations
de malfaiteurs, pour ne citer que ces infractions.
Selon le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal de Première Instance (TPI)
des Cayes, Me Ronald Richemond, l’un des présumés auteurs de l’assassinat du
nommé « Calipso », à Fond Fred le mois dernier, a été appréhendé lors de l’opération
baptisée « Koupe Somèy », menée aux environs de 2 heures du matin.
Vant Bèf Info (VBI)
Le Kenya et Haïti ont conclu un accord crucial pour le déploiement de 1 000 policiers kényans en Haïti, en réponse à la demande des tribunaux kényans. Cette initiative vise à gérer la crise sécuritaire en Haïti, sous la direction d’une mission multinationale des Nations Unies dirigée par le Kenya.
Lire la suite : SIGNATURE D’UN ACCORD ENTRE LE KENYA ET HAITI
Vant Bèf Info (VBI)
Décès le jeudi 29 février 2024, de l’ingénieur agronome Pierre Léger, en France. En cette occasion, le gouvernement rend hommage à cet industriel, qui a consacré sa vie au développement d’Haïti.
Lire la suite : LE GOUVERNEMENT HAITIEN SALUE LE DEPART DE L’AGRONOME PIERRE LEGER
By Rezo Nodwes
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18 août 2023
Haïti : Plus de 2400 morts en raison des violences des gangs en 2023, l’ONU appelle à des mesures d’urgence.
Les terribles violences perpétrées par les gangs armés en Haïti ont provoqué la mort de plus de 2400 personnes depuis le début de l’année, selon une annonce de l’ONU vendredi. La situation alarmante a suscité une réaction mondiale, soulignant l’urgence de la situation dans le pays.
La porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Ravina Shamdasani, a révélé lors d’un briefing à Genève que « Entre le 1er janvier et le 15 août de cette année, au moins 2439 personnes ont été tuées et 902 autres blessées ». Ces chiffres glaçants mettent en lumière l’ampleur tragique de la crise sécuritaire qui frappe Haïti.
Face à cette violence persistante des gangs et à l’insécurité qui s’est généralisée, des actions de « justice populaire » ainsi que la montée de groupes d’autodéfense ont été constatées. Ravina Shamdasani a souligné que « Depuis le 24 avril jusqu’à la mi-août, plus de 350 personnes ont été lynchées par la population locale et des groupes d’autodéfense. Parmi les personnes tuées figurent 310 membres présumés de gangs, 46 membres du public et un policier ».
Devant cette situation de violence qui s’est encore intensifiée entre le 11 et le 15 août, Volker Türk, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a exhorté à des mesures d’urgence. Il a répondu à l’appel du Secrétaire général des Nations unies en faveur d’une force multinationale non onusienne pour soutenir la police haïtienne dans la gestion de la situation. Volker Türk a souligné l’importance de protéger les droits de la population haïtienne et de réduire ses souffrances.
La crise en Haïti est complexe, mêlant des facteurs économiques, sécuritaires et politiques, qui ont renforcé le pouvoir des gangs. Ces groupes armés exercent leur contrôle sur environ 80 % de la capitale haïtienne, et les actes de violence sont devenus monnaie courante. La situation actuelle appelle à une action urgente et coordonnée pour mettre fin à cette spirale de violence et rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays.