P-au-P, 23 mai 2018 [AlterPresse] --- L’Association des industries d’Haïti (Adih) dénonce des actes d’agression survenus, le lundi 21 mai, contre les locaux de la Société nationale des parcs industriels (Sonapi).
Ces actes qui mettent en danger la vie de plusieurs citoyens, auraient été perpétrés pendant une marche organisée par des syndicats d’ouvriers pour revendiquer 1 000 gourdes de salaire minimum, fait savoir l’Adih, dans une note de presse en date du 23 mai.
Ces individus "mal intentionnés" auraient pénétré dans une usine appartenant à des investisseurs coréens, précise-t-elle.
Adih pointe du doigt certains membres du syndicat des ouvriers du textile et de l’habillement (Sota-Bo) qui auraient été vus, selon elle, en train de forcer d’autres ouvriers à laisser leur travail pour aller manifester.
Ces individus auraient escaladé et brisé les clôtures des usines avoisinantes pour forcer les ouvriers à sortir, dans l’idée de faire réussir une marche à l’extérieur du Parc, rapporte l’Adih.
Ce genre de situation risque, dit l’organisation patronale, de provoquer un arrêt des investissements potentiels et d’enfoncer davantage le pays dans la misère et le chômage.
Toute personne qui entame une grève ‘illégale’ et qui utilise la pression et la violence pour forcer d’autres ouvriers à laisser leur espace de travail, les individus, syndiqués ou pas, qui violent les lois régissant les contrats de travail, sont légalement susceptibles de renvoi, prévient l’association, tout en disant respecter le droit à l’association et à la liberté syndicale.
« Il est important de nous ressaisir afin de condamner ces comportements violents, destructeurs et intolérables - pour aider à remettre le pays sur les rails du développement », poursuit l’Adhi.