« Quatre ans après le séisme, il est temps de passer d’une approche principalement humanitaire à une approche de développement, » a déclaré vendredi l’expert indépendant des Nations Unies, Chaloka Beyani, en lançant un appel en faveur de la recherche de solutions durables pour les personnes déplacées internes et les couches vulnérables de la population en Haïti.
« Il est grand temps de donner la priorité à une ‘approche de développement’ », a observé le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des personnes déplacées dans leur propre pays, au terme de sa mission d’une semaine en Haïti. « Une solution durable n’est trouvée que lorsque tous les besoins liés au déplacement cessent d’exister. Ceci implique une démarche complexe de développement à moyen et long terme pour toutes les personnes déplacées internes et pas seulement pour celles vivant dans des camps ou des sites. »
« La simple fermeture des camps ne signifie pas que des solutions durables pour les déplacés ont été trouvées », a souligné M. Beyani. « Bien que le nombre de déplacés ait baissé de 1,5 million de personnes après le séisme à environ 100,000 aujourd’hui, il reste beaucoup à faire. »