Le Conatel dit constater que « certaines stations de radiodiffusion, en violation des dispositions du Code Pénal et des lois et des règlements de télécommunications, diffusent de manière systématique de fausses informations susceptibles de troubler l’ordre public, de déstabiliser les institutions de la République et de porter atteinte à l’intégrité de nombre de citoyens ».
Une accusation confirmée par le directeur des affaires juridiques du Conatel, Edwin Coq, qui a été joint au téléphone par AlterPresse. Il a clairement précisé qu’il y avait un communiqué général, ainsi qu’une note de rappel transmise à la radio Zénith Fm, rappelant aux médias quels types de comportement la loi ne tolère pas.
Radio Zénith Fm est ciblée parce qu’elle aurait annoncé la démission du premier ministre, Laurent Lamothe, une démission qui n’a pas eu lieu, indique Coq.
La note du Conatel parait alors que cette institution passerait sous la tutelle du ministère de la communication, selon le site de ce ministère. Le Conatel était depuis sa création un organisme dépendant du ministère des travaux publics, transports et communication.
Lors de son installation la semaine écoulée, Rudy Hérivaux, nouveau ministre de la communication a laissé entendre que la presse conduirait « une campagne d’intoxication », et de diffamation des autorités gouvernementales et contribuerait « polluant » le terrain politique.