22 octobre 2013 – (AHP) – C’est ce lundi 21 octobre qu’a débuté le processus d’inscription des partis politiques, groupements et regroupements de partis désireux de prendre part aux prochaines élections dont le premier tour est annoncé pour le 26 janvier 2013.



Dun coté il y a des partis proches du pouvoir qui se disent prêts à monter à bord du train électoral et de l’autre ceux de l’opposition qui compte les principales formations politiques, qui refusent d'y participer, faute de loi électorale adoptée au parlement.

Mais entretemps, le collège transitoire du conseil électoral permanent en dépit de divisons intenses, poursuit l’exécution de son pré-calendrier électoral qui prévoit l’organisation probable des élections le 26 janvier 2014.

Le processus d’inscription des candidats aux BED (Bureaux Électoraux Départementaux) et aux BEC (Bureaux Électoraux Communaux) s’est achevé ce lundi alors que débutait celui relatif à l’inscription des partis, groupements et regroupement de partis désireux de prendre part au scrutin.

Il s’agit, selon le président du conseil, de travaux administratifs qui ne nécessitent pas une loi électorale. Mais interrogé sur la loi qui est actuellement en vigueur, M Ménard a préféré dire qu’il n’était pas en situation de faire pareil jugement.

Le coordonnateur national de l’organisation du peuple en lutte OPL, Sauveur Pierre-Etienne banalise les travaux du conseil électoral relatifs à la mise en œuvre d’un pré-calendrier électoral.

Sauveur Pierre-Etienne estime qu’il n’y aura pas d’élections en janvier 2014 et fait savoir que son parti est incontournable mais l’organisation n’entend pas se faire inscrire sans l’adoption par le parlement d’une loi électorale.

Comment peut-on s’inscrire à un championnat de football sans connaitre les règles du jeu, s’est-il interrogé.

La démarche du CTCEP pourrait déboucher sur le renversement du régime en place, a-t-il mis en garde.

Toutefois, le président du consortium national des partis politiques, réputé proche du pouvoir en place, Jeantel Joseph informe que les 19 entités (partis de moindre importance) composant le consortium devraient se faire inscrire dans le délai imparti par le collège transitoire du conseil électoral permanent.

Il assimile à un procès d’intention les accusations selon lesquelles il y aurait un coup d’état électoral en gestation.