CEP: un cadre s'enfuit avec des mandats


La PNH a présenté son bilan de la journée électorale. Le Directeur général de la Police, Godson Orélus, a parlé du comportement passif de certains policiers. Aussi, des enquêtes annonce-t-il, seront ouvertes pour que toute la lumière soit faite. Toutefois, il s'est dit satisfait du plan de sécurité qui a permis de minimiser les dégâts.
Cinquante trois (53) centres de vote sur mille cinq cent huit (1508) ont été saccagés. L'Ouest arrive en tête dans ce bilan négatif avec 35 centres vandalisés, suivent l'Artibonite avec 25 et le Centre avec 16.
Cent trente sept (137) interpellations ont aussi été faites à travers tout le pays par les agents de la PNH, dont 35 dans l'Ouest, 30 dans l'Artibonite et 15 dans le Plateau central.
De plus, le chef de la Police a rapporté 23 armes à feu saisies ainsi qu'un grand nombre d'interventions dans plusieurs départements pour débloquer les voies d'accès et faciliter la circulation de la population. Il a également rapporté 3 policiers blessés durant ces opérations
Pierre Louis Opont, pour sa part, dans le bilan du CEP, a mis l'emphase sur les carences du système de sécurité. " Quand nous avons tout mis en place pour que les citoyens puissent voter et que des individus sont venus saccager le centre de vote, cet aspect sécuritaire ne dépend pas de nous." a-t-il soutenu.
Cinquante quatre centres de vote sur mille cinq cent huit ont été saccagés, rapporte M. Opont qui souligne que ces actes de violence affectent environ 5 % de l'électorat.
Le numéro 1 du CEP a aussi passé en revu le problème lié aux mandataires. De nombreux partis politiques s'en sont plaints. M. Opont révèle qu'un haut cadre du CEP s'est enfui avec le matériel devant produire les mandats ainsi qu'un lot important de ces dits mandats.
Son nom, Joseph Ebert Lucien. Il serait activement recherché par la justice.