Après Davos (Suisse), le Premier ministre haïtien, Laurent Lamothe, assistera, les 30 et 31 janvier, à la 22ème session ordinaire du sommet de l’Union Africaine, toujours dans le souci de « chercher des opportunités pour Haïti ».
En marge du sommet de Davos, en Suisse, qui a pris fin le samedi 26 janvier, le chef du gouvernement haïtien s’est entretenu avec les ex-Premiers ministres britanniques, Tony Blair et Gordon Brown. Avec ces ex-dirigeants, M. Lamothe a discuté des opportunités de développer des partenariats en matière de formation et de modernisation de la gouvernance publique. Les discussions ont surtout porté sur l’éducation qui est l’un des axes prioritaires de la politique gouvernementale, indique la Primature dans un communiqué.
Suite à son exposé au panel d’investissements sur Haïti, Laurent Lamothe a obtenu des promesses formelles en termes de support au Programme de Scolarisation Universelle Gratuite et Obligatoire (PSUGO) et au plan national d’assistance sociale (Ede-Pèp). Par exemple, l’USAID qui a promis 18 millions dollars américains pour renforcer les projets sociaux du Gouvernement, notamment, les cantines mobiles.
« Le chef du Gouvernement haïtien a également rencontré Matthieu Pigasse, Michèle Lamarche et George Soros, trois grandes personnalités de la finance internationale, pour exposer les différentes opportunités offertes par Haïti, mais également les nombreuses mesures prises par son Gouvernement pour faciliter et garantir les investissements dans le pays », soutient la Primature.
Les opportunités d’affaires dans le secteur de l’agro-industrie, qui pourraient attirer des capitaux étrangers dans l’économie, nécessaires à l’implémentation de sa politique de lutte contre la misère, étaient au centre de l’entretien de Laurent Lamothe avec le PDG de Nestlé, Paul Bulcke et le Président de la BID, Luis Alberto Moreno.
« Par ailleurs, souligne la Primature, le Premier ministre haïtien, dans sa volonté de dynamiser son plan de lutte contre la pauvreté extrême, a eu une fructueuse séance de travail avec Muhammad Yunus surnommé l’économiste des pauvres afin d’améliorer sa politique de promotion des petites et moyennes entreprises indispensables à la croissance économique et l’éradication de la pauvreté ».